Pic du Clocher (2473m) en traversée

Du parking, rejoindre le départ du sentier (panneau Lac du Pré du Laus 0h30 2,5 km). Franchir l’axe de la remontée mécanique (téléski de Pélinche) et emprunter le sentier qui part à l’horizontale et croise très bientôt un itinéraire VTT (ne pas le remonter) pour rejoindre une piste terreuse malcommode qui continue en traversée plus ou moins horizontale.

Celle-ci laisse place en moins de 10 minutes à un agréable sentier monotrace qui continue d’abord en traversée tantôt ascendante tantôt descendante puis remonte doucement la pente en plusieurs lacets pour aboutir en moins de 30 minutes à la large piste carrossable de Martinat (panneau indicateur Lac du Pré du Laus 0h15).

Emprunter à droite la piste de Martinat jusqu’à une barrière canadienne d’où démarre, sur la droite, un sentier monotrace quelques mètres en contrebas de la piste.

Descendre ce sentier, bien plus agréable que la piste, qui conduit très rapidement au Lac du Pré du Laus.

Du lac, poursuivre la piste jusqu’à son terme, la cabane de Martinat (point coté IGN 1968m, zone équipée de tables de pique-nique et de barbecues) que l’on atteint en environ 1h15. En chemin, au niveau des Prés La Faurie, ne manquez pas d’admirer le vaste panorama qui s’offre au nord sur la haute vallée de la Durance.

De la cabane de Martinat, passer la barrière (panneau indicateur Crête de Martinat | Belvédère de l’Homme de Pierre 2,8 km 1h30 | Le Pic du Clocher 2,2 km 2h00). A noter que ce panneau indicateur est quelque peu trompeur car le soi-disant Pic du Clocher désigné sur ce panneau n’est pas la cime du Pic du Clocher, mais seulement son antécime (2420m), au sommet duquel les autorités de la station n’ont pas hésité à faire planter un panneau Pic du Clocher 2473m. Publicité mensongère....

Remonter la crête de Martinat (deux-trois courts raidillons et sentier passablement érodé par le passage de VTT) jusqu’au point coté 2151 où l’on trouve un panneau indiquant la direction de la Cabane du Clocher (1,4 km 0h40). De ce point, on descend versant ouest un sentier très peu marqué qui traverse un alpage parsemé de pins et de mélèzes, et qui est balisé jaune et rouge (GR Pays Tour du Guillestrois).

Après une série de lacets, au niveau d’une butte surmontée d’une croix en bois (point coté 1996m), délaisser l’itinéraire balisé GR Pays pour emprunter le sentier non balisé orienté SE qui pénètre dans le vallon de la cabane du Clocher.

On pénètre alors dans un vaste alpage en contrebas de la crête de Martinat, et très rapidement le sentier se perd au milieu des multiples drailles faites par le troupeau de bovins qui fréquente le site. Il faut ici faire preuve d’un peu de sens de l’orientation et du terrain pour se diriger au mieux vers la pente sommitale du Pic du Clocher, facilement repérable par sa bande herbeuse obliquant vers la droite jusqu’au sommet.

Traverser ce vallon en montant en direction de la cabane non nommée sur la carte IGN située sur la courbe de niveau 2080 m, puis rejoindre le bord du lit du torrent (à sec en été) que l’on suit en rive droite jusque sous le point coté 2162 m, où la pente commence à se faire plus raide et où convergent plusieurs ravines. De là, traverser la ravine principale en direction de l’ouest jusqu’à rejoindre le torrent du Clocher proprement dit (à sec en été) et s’engager dans une ravine bien marquée, orientée SSE.

La montée dans la ravine est assez commode, et évite notamment de progresser dans une végétation arbustive faite de rhododendrons et de genévriers. Noter au passage la présence par endroits d’un ancien balisage jaune, déjà observé plus bas dans le vallon sur le tronc de quelques grands mélèzes, mais qu’il serait vain de vouloir suivre.

Vers 2300 m, quitter la ravine sur la droite et poursuivre dans la pente herbeuse très raide (35-40°) qui mène au sommet.

Le sommet se caractérise par la présence d’une ancienne petite structure en bois. Pas de grand cairn, pas de croix, cette « petite » montagne n’attire pas les foules, et pourtant…
Prenez le temps de profiter de la magnifique vue à 360°.

Le retour s’effectue par la crête très exposée orientée SO-NE qui sépare le Pic du Clocher de son antécime 2420 m située côté station. Rester sur le fil de l’arête : une sente bien marquée relie les quelques ressauts rocheux qu’il faut franchir par une escalade ou désescalade facile, mais exposée.

On atteint l’antécime en environ 15-20 minutes, et là, surprise ! un panneau mis en place par l’OT Risoul indique « Pic du Clocher 2473 m » … Vous y étiez, mais là, vous n’y êtes plus !

Le chemin de descente se sépare au bout de quelques mètres : prendre l’embranchement de droite, qui vous amène très rapidement au Belvédère de l’Homme de Pierre (table d’orientation, relais de télécommunications et, en saison hivernale, restaurant d’altitude).

De ce point, suivre le sentier balisé en jaune qui descend brièvement la piste de ski longeant les derniers pylônes du téléski de l’Homme de Pierre, puis se prolonge au nord vers un collet avant de remonter au sommet d’une petite butte boisée (point coté 2289 m), puis rejoindre à nouveau une piste de ski que l’on quitte presque immédiatement pour continuer de descendre au nord à travers le mélézin de la forêt de Risoul (présence de pylônes électriques alimentant les installations du Belvédère de l’Homme de Pierre).

On arrive bientôt à une petite clairière (point coté 2120 m), où le sentier oblique brièvement vers le SE pour atteindre un embranchement.

Poursuivre à gauche vers le nord (panneau indicateur) et au prochain embranchement, vers 2040 m, prendre à droite le sentier qui descend pleine pente, traverse la piste de Martinat, et rejoint bientôt le sentier horizontal qui ramène au parking de Pélinche.