Sortie du 31 octobre 2024 par Dyn’s Puy des Baumes (2843m)

Nous voici partis pour l’ascension du Puy des Baumes. De bon matin, nous entamons la montée dans le Val Estrèche, alors que les premiers rayons illuminent l’imposante paroi du Pic du Mourre la Mine. Un peu plus haut, avant l’étroiture du Gourette, le soleil inonde le vallon, resplendissant avec les couleurs automnales. Les mélèzes virent du vert au jaune, parfois doré, tout comme les bouleaux déjà en feu.

Nous franchissons la gorge par un balcon ténu demandant un peu de vigilance, et atteignons le replat des Vallons. De là, s’insinuent les différents parcours vers les hauteurs du Val Estrèche, dont la montée à l’étage supérieur où se situe la petite cabane d’alpage. Pour viser le Puy des Baumes, il faut quitter rapidement l’itinéraire classique vers la Tête Virante, et bifurquer vers des pentes herbeuses raides, afin de contourner une grande barre rocheuse pour aller chercher l’épaule la dominant.

S’ensuit la grande pente sous le bastion, minérale et raide aussi. Nous la remontons en restant à gauche, avec de splendides points de vue sur les Choucières Vertes, avant de traverser sous ce dernier pour rejoindre le couloir terminal. Bien qu’encore plus redressé, il n’impose pas de grande difficulté majeure. Même le fin saupoudrage ne nous empêche pas de gagner la crête sommitale offrant un panorama à couper le souffle, notamment sur les lacs de Crupillouse sur fond des géants du massif... C’est l’été indien tant attendu, il fait bon sous ce grand soleil, et nous profitons allégrement de ce sommet sauvage !

Comme les journées sont dorénavant courtes, le retour à partir de l’alpage s’effectue dans l’ombre. Après un détour à la cabane, nous retrouvons le sentier des Vallons dans le sens de la descente. Nous refranchissons le Gourette, puis revenons à la partie basse du Val Estrèche, bien agréable avec sa forêt de mélèzes. Alors que nous rentrons aux Baumes, le Sirac rougeoyant sous les ultimes rayons de soleil, nous offre un dernier spectacle...