Sortie du 15 octobre 2024 par BA42 Pic des Trois Dents et les Crêts par la Jasserie et Chaumienne (Dentillon en option)

Balade de l'après-midi.

Itinéraire, carte // Fiche topo

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Conditions météo

  • Soleil le plus souvent voilé, températures qui seraient douces sans le fort vent de sud-est

Récit de la sortie

Dernière journée de temps sec avant un épisode cévenol qui va remonter jusque dans la Loire.

Le bulletin météo affiche des pictogrammes annonçant un ciel voilé devenant plus lumineux vers 18 h.

C’est l’occasion d’essayer de voir la comète Tsuchinshan-Atlas, qualifiée de "comète du siècle". Sera-t-elle aussi belle que la comète Hale-Bopp qui nous avait enchanté en 1997 ?

Le 5 octobre, j’étais allé dans le Pilat avec pour objectif de traverser les Trois Dents, le brouillard en avait décidé autrement.

Ce 15 octobre devrait être plus favorable.

Départ du stationnement sous le crêt de la Perdrix à 13 h 15, avec deux surprises. La 1re, le vent qui va rendre dangereux les passages aériens sur les arêtes. La 2de, les couleurs automnales presque absentes 10 jours plus tôt.

Je commence par le crêt de la Chèvre atteint après avoir traversé la hêtraie aux chaudes couleurs de l’automne. Au sommet, le panorama sur les lointains est très limité, le ciel plus blanc que bleu et le soleil bien pâle.

Descente par le raccourci de la Tête du géant, pour aller prendre le chemin qui relie le col de l’Étançon à Chaumienne, sans oublier de prendre le raccourci qui coupe le seul lacet.

Mais je confonds le carrefour de la cote 1383 avec le col. Un chemin part à droite et je prends une sente en face que je pense être le raccourci précité, bien que dans mon souvenir, le départ était plus large qu’ici.

Au bout d’un moment, la sente vire à droite, au sud, alors que je dois aller au nord-est. Quelque chose ne colle pas ! Pas d’affolement, en descendant je vais tomber sur la Route de l’Œillon. À condition de bien aller vers le nord-est.

Je quitte la sente et descends dans la forêt de résineux.

Débute de descente confortable, puis la pente se raidit fortement et je dois m’accrocher au branches. J’arrive dans une zone déboisée et couverte de ronces. Peu hautes, elles se traversent facilement et je retrouve la confortable forêt au niveau d’un sapin, ou d’un épicéa impressionnant.

Entre les arbres, j’aperçois une piste forestière en contrebas. Je pense être sorti d’affaire. Avec les deux ménisques externes déchirés, je devrais m’abstenir de ce genre de bêtises...

C’est le terminus d’une piste venant du sud-est, direction qui n’est pas la mienne. Cependant, un chemin qui descend vers le nord-est, passe au pied d’une coulée de pierres longue d’environ 250 mètres sur 50 de large, puis se chemin se divise en une branche caillouteuse à droite et une herbeuse à gauche. Je prends à gauche. Quelques hectomètres plus loin, le chemin remonte. Je repars donc ne descente à travers bois.

S’ensuivent des sentes qui se perdent, un passage longeant la clôture d’un improbable pâturage abandonné, un passage près d’un gros tumulus, une sente qui traverse une fourmilière géante ressemblant à un dos de chameau avec une trace au centre. Une fois franchie, il me faut me débarrasser des insectes accrochés à mes chaussures et au bas du pantalon.

Puis, enfin, un chemin bien confortable qui m’amène sur la Route de l’Œillon. Mais où ?

Je descends la route pour gagner un virage en aval qui me permettra peut-être de me repérer. J’arrive au hameau du Mantel. L’itinéraire pour Saint-Sabin passe par là, celui des Trois Dents plus en amont.

Je remonte donc la route sur 600 mètres, jusqu’à la bifurcation avec la Route de Saint-Sabin qui traverse Chaumienne. Cette fois , j’ai récupéré l’itinéraire.

Montée au col du Gratteau en longeant un bruyant Dorlay qui n’est pourtant qu’à 2 ou 300 mètres de sa source. Le ciel s’éclaircit, le soleil se met à briller, illuminant les hêtres flamboyants qui bordent le chemin et tapissent le versant sud du Crêt de Bote.

J’arrive au col du Gratteau à 15 h 15. Panorama limité sur les lointains. Beaucoup de monde sur le quai pour profiter de la douceur de ce lieu abrité du vent et offrant une vue spectaculaire sur le piémont et la vallée du Rhône surplombée de plus de mille mètres.

Il me semble que c’est trop tard pour aller chercher le pied de la crête sud-est. Je vais donc prendre le sentier balisé et aller aux Trois Dents par la traversée classique.

Descente des escaliers métalliques et passage sous le crêt du Graland, dans une forêt aux belles couleurs. Celles des hêtres, mais aussi des alisiers et de quelques érables.

Le sentier balisé m’amène au pied des Trois Dents. Je choisi de faire la traversée ouest-est, le vent pouvant se renforcer avec le soir.

Traversée ludique, bien que dans ce sens les passages les plus raides sont à descendre.

Sommet à 16 h, le vent n’était pas trop déstabilisant. Une petite gorgée d’eau, quelques photos du paysage éclairé par un timide soleil et je descends par la très humide sente du versant nord.

Je reprends le sentier balisé à contresens. Un "sentier" qui traverse des pierriers peu agréables. Nos ancêtres n’ont pas eu à aller bien loin pour trouver les matériaux pour bâtir l’oppidum. Le site Pilat Rando classe ce sentierr de 4,4 km, qui ne passe pas les crêtes, en "Difficile".

Arrivé à la bifurcation avec le sentier du col du Gratteau, je remonte la pénible cascade de pierres, traverse la route et monte de suite au crêt de l’Œillon que j’atteins à 17 h 30 sous un timide soleil.

Le coucher du soleil étant à 18 h 56, je devrais arriver à temps au crêt de la Perdrix. À condition de ne pas lambiner pendant les 4 km qui me séparent du point culminant du Pilat.

Montée au crêt de Bote par la route, plus confortable que le sentier caillouteux. Au sommet, très bref aperçu du mont Blanc, puis descente au col de homonyme.

Du col de Bote au sommet du crêt de la Perdrix la Route des Crêtes sera dans l’ombre de ce dernier. Seule la partie supérieure des crêts de flamboient brièvement avant de "s’éteindre".

Passage par le crêt du rachat, petit rayon de soleil, le mont Blanc a disparu dans les brumes et dans l’imminence du crépuscule.

Pas de soleil au crêt de l’Étançon. Il est 18 h 24 et je hâte le pas. À l’ouest, le ciel se colore.

J’arrive sous le crêt de la Perdrix à 18 h 45, l’horaire est bon, le ciel s’est éclaircit.

Au sommet, catastrophe ! Le soleil a disparu derrière un épais voile nuageux barrant tout l’ouest et le sud-ouest. Reste quelques couleurs qui vont du jaune à l’ocre.

19 h, je me trouve un coin un peu abrité du vent, enfile mes épaisseurs et sors le casse-croûte.

Peu à peu, les nuages élevés passent du gris au rose, puis de nouveau au gris. Dans les vallées, les lumières des villes et villages brillent.

19 h 15, pas de comète. Derrière le voile nuageux ? Un peu trop tôt ?
Je commence à être frigorifié et je descends vers le stationnement, le soleil à dû chauffer ma voiture. L’effet de serre à parfois du bon.

Pas de comète, pas de beau coucher de soleil, mais des couleurs automnales et une super balade entre 13 et 14 km.

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Randonnée réalisée le 15 octobre

Dernière modification : 19 octobre 2024

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