Sortie du 19 septembre 2024 par Dyn’s Pic de Parières (3076m) et lacs de Crupillouse

Initialement partis pour une ascension au départ de Prapic, nous changeons notre plan à la dernière minute... En effet, le fond de la vallée du Drac Noir est envahi par une masse nuageuse chapotant les sommets. Nous bifurquons alors dans le Champoléon. Avec deux nouveaux objectifs en tête, notre choix se porte rapidement sur le Pic de Parières.

Départ un peu tardif pour une telle ascension, peu avant 8h, nous nous mettons en marche sous un ciel qui se dégage complètement. Nous avons la chance d’observer de très près deux femelles chamois et leurs cabris durant l’approche vers les lacs de Crupillouse. Ces derniers, une fois atteints, se révèlent magnifiquement dans leur écrin minéral, encore baigné par les rayons du soleil. Les premiers cumulus qui bourgeonnent offrent un contraste saisissant sur la roche entre ombre et lumière.

Après une courte pause, nous nous dirigeons vers le col de Parières en louvoyant les différents bras du grand lac supérieur. L’air frais se fait de plus en plus ressentir. Polaire, coupe-vent et même gants seront nécessaires pour se protéger du vent glacial lors de la grimpée finale par l’arête du Pic de Parières.
Le sommet nous offre un somptueux panorama sur le massif et d’autres plus éloignés. Seuls les grandes cimes des Écrins sont cachées dans les nuages.

À la descente, nous entreprenons la traversée en direction du col de Champoléon. Une partie d’arête rocheuse et ludique nous attend, peut-être même moins grimpante que l’accès par le col de Parières. Nous fouinons un passage évitant les barres rocheuses pour rejoindre l’immense éboulis dominant les lacs.
Le ciel qui s’est à présent couvert se déleste momentanément de quelques grains de grésil. Pour ces derniers jours de l’été calendaire, nous nous serions crus lors d’une arrière saison bien avancée !

Nous retrouvons finalement le plateau des lacs, puis le cheminement de montée. S’ensuit un long retour où le sentier semble de plus en plus recouvert de caillasse à la suite d’éboulements. Autant dire qu’après plus de 1700m de dénivelé, nous sommes bien content de regagner le hameau des Baumes !
En bref, une belle reprise en montagne après trois semaines de diète alpine !