Sortie du 7 septembre 2024 par Pascal Les Dents Blanches (2728m), en boucle par les Allamands

Départ vers 9h du matin pour cette belle boucle à faire et à refaire pour s’offrir une longue balade sur le versant "cool" du Haut-Giffre... Le temps est magnifique, un bon air frais de la fin de l’été, on va en profiter toute la journée...

Montée à l’ombre jusqu’au refuge de Folly où quelques groupes profitent de la matinée d’arrière-saison. On retrouve le soleil dans le long cheminement dans la large combe qui, via le pas de l’Avoine, monte longuement vers les lapiaz de la combe aux Puaires. La combe resplendit de verdure, digne d’un début d’été, alors qu’on s’attendrait à voir l’herbe largement jaunie après un mois d’août particulièrement chaud et sec.

On quitte l’herbe pour le rocher au-dessus des lapiaz tourmentés de la combe aux Puaires. La montée dans les rochers n’est jamais pénible, juste un peu ludique. La vue s’ouvre à la Pointe Droite, quelques raides dévers à traverser et voilà le pas au Taureau.

La vue s’ouvre brutalement sue la combe de Bostan. Il y a cette raide descente à effectuer dans un dévers malcommode, heureusement facilitée par un bon câble tout neuf qui remplace l’ancienne chaîne qui était en place au précédent passage. Le plus difficile est en fait de ne pas faire partir de cailloux qui iraient dévaler sur les randonneurs en dessous..

En dessous, on quitte le sentier pour aller affronter le couloir rocheux du "raccourci" sous la Pointe de la Golette, plus facile qu’il ne paraît, pour aller directement rejoindre le "gros morceau" de la rando, cet infâme rampe rocheuse recouverte de caillasse croulante montant aux Dents Blanches occidentales.

15h au sommet des Dents Blanches occidentales. La Dent du Signal est juste un peu plus loin au bout d’une arête pas spécialement difficile mais particulièrement aérienne et exposée. Mais on la délaissera cette fois, histoire de plutôt avoir plus de temps pour profiter du panorama, guère différent de celui du point culminant. Au loin, le Mont Blanc se bat à contenir une grosse barrière de nuages venant d’Italie, signe d’un foehn expliquant l’atmosphère maintenant particulièrement douce du jour.

16h30, après une longue pause, il est temps de descendre. Retour sur l’infâme rampe de caillasse où les pierres roulent sous les pieds... Puis une sente plus classique permet enfin de marcher agréablement, descendant ludiquement entre les reliefs tourmentés en direction du col de Bostan. En se retournant, on peut admirer la fantastique forteresse de laquelle on descend, à mi-chemin entre les tours des Dolomites et les sommets dominant Gavarnie...

La caillasse, c’est fini, retour pour de bon à l’herbe dans la montée vers la Tête de Bostan, heureusement pas trop longue car les jambes ont déjà bien travaillé. 18h, une courte pause au sommet avant d’attaquer la descente sur la longue crête face à l’atmosphère maintenant bien embrumée par le foehn, illuminée par le soleil descendant. On regrette quand même un peu la version hivernale à descendre à skis...

On quitte le soleil pour l’ombre au col de la Golèse, où quelques promeneurs profitent des derniers jours d’ouverture du refuge. Puis c’est la longue, mais tranquille descente de la piste, dans le calme de la fin de journée... Fin de la balade vers 20h30.