Sortie du 7 septembre 2024 par michel Le Barle (2733m) en boucle par les Gourniers et la nouvelle cabane de la Vieille Selle

Avez-vous déjà entendu parler du Barle ?
Indice : ce n’est pas un personnage pagnolesque, ni même un drôle d’oiseau !
Alors késako ?
C’est un sommet méconnu, à l’écart des modes et du temps.

Présentation :
Le Barle est un sommet où font saillie des parois vigoureuses. Sa silhouette caractéristique se démarque des cimes qui composent la chaîne montagneuse de Malamorte.

Combler les blancs de la carte :
Le Barle ! À force de lui tourner autour, de le contempler sur toutes les coutures, il me tardait de lui rendre une petite visite.

Ma sortie :
Du hameau des Gourniers, en levant la tête, on aperçoit déjà le sommet. Ça produit son effet ! Ainsi, on prend la mesure du dénivelé positif qui nous sépare de l’objectif du jour.

Hormis le trajet du retour, mon escapade est quasi identique à celle du topo de Cyril.
Toutefois, une nouvelle cabane ne figurant pas sur ma (vieille) carte m’oblige à me détourner momentanément de la voie normale en esquivant une zone de pâturage.

Au sein d’un parc national, j’y vois une occupation démesurée des écosystèmes, ce qui suppose un remaniement profond de nos représentations sur la place de l’humain dans la nature.
Plus physique, cette variante me contraint à traverser un relief rocailleux.

Vers 2440m, parvenu à la croupe herbeuse qui jouxte le col, l’élégante masse rocheuse du Barle jaillit sans s’annoncer.
Pour couvrir la distance qui me sépare de la base des parois, il me faut d’abord traverser un devers malcommode.

J’atteins le seuil des premiers contreforts rocheux à la recherche du cairn marquant le début de la voie… Bingo !
Rapidement, l’ambiance qui s’est installée me rappelle mes escapades sportives dans le Dévoluy. On crapahute, on tâtonne un peu, on traverse des vires aériennes, on escalade des petits murs (II)…

L’obstacle surmonté, je gagne un sommet sobrement cairné, meilleure représentation de la mystique sauvage…