Sortie du 27 juillet 2024 par Gueux Dôme de Chasseforêt (3586m) par le Versant Est et le Refuge de l’Arpont
Une bien belle sortie, physique, surtout le pierrier de fin, effectivement très pénible et les 2200m de D- pour la redescente d'une traite.
Itinéraire, carte // Fiche topo
Topo de référence
Pour découvrir la carte, l'itinéraire et les infos détaillées, veuillez consulter le topo de référence
Conditions météo
Pour l’un des premiers (LE premier ?) week-end ensoleillé de cette saison printemps/été 2024 les conditions étaient idéales. Beau et raisonnablement chaud en vallée, nuit en bivouac à la belle étoile au refuge à 2300m parfaite, on aurait supporté un peu plus de froid pour une neige plus dure sur les quelques névés restants nécessitant les crampons.
Récit de la sortie
Départ tranquille du parking de Termignon en début d’après-midi. La montée en sous-bois est très agréable en cette journée d’été enfin ensoleillée et chaude.
On sort rapidement des sous-bois pour atteindre les alpages et leur multitude de chalets et cabanes en ruines. Le printemps et ce début d’été pluvieux sont à la faveur des cascades et cours d’eau omniprésents et abondants.
Le refuge de l’Arpont se laisse découvrir assez vite, on l’atteindra finalement en 2h au lieu des 3 annoncées.
Le refuge est assez imposant, très bien tenu, très (trop ?) fréquenté mais obligatoire, y compris pour le bivouac. On lui préférera un coin d’herbe plat un peu en hauteur pour y installer le tapis de sol.
Jour 2, levé à 4h30, une petite heure de marche à la frontale avant d’observer un magnifique lever de soleil au-dessus d’une mer de nuages qui se dissipera très vite. On s’élève vite mais la marche est plaisante jusqu’à atteindre les 3000m où l’on parcourt les vestiges d’un glacier que l’on devine disparu depuis peu.
La progression se fait plus difficilement, certains névés exigent les crampons et les pierriers sont pour certains très pénibles, la progression est plus lente et le sommet sera atteint vers 10h. La météo est au grand beau mais ça souffle fort en altitude, la goretex et les gants ne sont pas de trop.
La descente, moins pénible que la montée sur la partie glaciaire sera casse-pattes du fait des 2200m de dénivelé qui nous séparent du parking.
On aura pu observer un chamois, des marmottes et des brebis en grande quantité (on se demande par quel miracle l’élevage intensif est-il permis dans cette zone si protégée du cœur de la Vanoise, le berger lui-même s’en étonne).
Retour au parking à 16h en ayant pris le temps de profiter des nombreux panoramas et du temps à la descente.
Photos
Auteur : Gueux
Avis et commentaires
Autres sorties
Retrouvez les récits et photos de randonneurs ayant déjà parcouru cet itinéraire.