Sortie du 19 juin 2024 par BA42 D’Unias ou de Rivas à Montrond-les-Bains par les sentiers des bords de Loire

Après trois circuits pédestres, je me propose une petite sortie de détente pour clore cette quatrième et dernière journée de beau temps. Balade à VTT, au bord de la Loire, pour profiter de paysages reposants, de la fraicheur de la forêt alluviale avec observation de l’avifaune.

Départ de Rivas à 10 h 15, il fait déjà chaud mais j’ai sorti la tenue d’été : short cycliste court et maillot sans manches.

Dés le départ, je dérange des bihoreaux sur l’étang de Rivas, je parviens à photographier un juvénile.

Arrêt à l’étang sans nom, descente d’un talus où je dois plier les ronces pour me frayer un passage. Beaucoup d’oiseaux, hérons, canards au loin et, à une centaine de mètres, les évolutions d’un martin-pêcheur qui plonge dans l’étang, retourne se percher sur son arbre, replonge et cela plusieurs fois. Un second oiseau passe à toute vitesse au-dessus de l’étang tel une flèche aux reflets bleus.
Un bruit de faucheuse me sort de ma contemplation. Mon VTT est posé dans les herbes hautes et je bondis en haut du talus avant le passage de l’engin...

Pas d’oiseaux sur l’étang sud de Prépieux, quelques hérons perchés au bord de l’étang central où l’hémérocalle qui est venue s’implanter est en fleur.

En revanche, plus d’une centaines d’oiseaux fréquentent l’étang nord. J’aperçois de loin une élégante échasse blanche. Hélas, je n’ai pas pris les jumelles...

Seule la piste à l’ouest des étangs est bien dégagée. Les chemins entre les étangs sont envahis par la végétation, celle qui pique et celle qui griffe. Après une année 2023 de sécheresse, la végétation et particulièrement celle qui pique, semble prise de frénésie. Et qui dit végétation envahissante dit vitesse plus lente. Et la vitesse est ma seule arme contre les moustiques. Et je les entends rire : "l’insaisissable est arrêté, allons-y !" Et que je te pique, et que je te pique...

Parc des Lonzes à Montrond-les-Bains à midi. Je choisis un petit coin à mi-ombre pour casser la croûte. Pas trop à l’ombre pour éviter les moustiques.

Régime sec, j’ai oublié la gourde. Avoir soif alors que je suis cerné par l’eau des étangs, de la Loire, de l’Anzieux et de la Coise, quelle ironie...

Retour par le même itinéraire avec quelques variantes, car il fait trop chaud et trop soif pour traverser les chambons de la rive gauche.

À l’ouest du grand étang, il y a un passage où l’on peut accède au bord du plan d’eau, non loin d’une plage où s’activent souvent les limicoles. Ce jour, passage impossible sans machette ou débroussailleuse...

Assoiffé, griffé, piqué, je termine ce circuit de 20 km vers 13 h 30. Comme journée de détente, il doit être possible de mieux faire...