Sortie du 19 mai 2024 par Dyn’s Chamousset versant nord-est : par les Blandis

Départ 6h30 de la maison à pied. Aujourd’hui, je vais rendre visite au Chamousset avec une montée directe depuis la Jarjatte... par le raide versant sauvage des Blandis !
Cet itinéraire, je l’avais déjà réalisé pour la première fois il y a presque 4 ans jour pour jour. C’était en 2020, après avoir scruté des heures et des heures avec attention ce versant, je m’y étais lancé à tâtons. Et c’était bien passé ! Pensée pour Rémi avec qui nous l’avions descendu ensemble, peu de temps après, à la suite d’une ascension dantesque par le passage de l’Encoche. Pensée aussi pour François, fin explorateur de ce versant nord-est.

L’approche, je la connais par cœur, il suffit de rejoindre le départ du sentier supérieur des Gardes, puis de traverser le torrent de Corps. Tout de suite après, il faut remonter un vieux chemin de débardage envahi par la végétation. Lorsque celui-ci s’efface totalement, s’enchaîne un court passage broussailleux et l’on débouche dans un grand éboulis. C’est par ce tapis roulant qu’il faut aller chercher l’herbe un peu plus haut. Après... ce n’est que du bonheur ! La douce caresse du soleil, de l’herbe verte et de la pente raide !

Pas tant raide que ça non plus, tant qu’on ne grimpe pas avec le piolet ! Mais, bâtons et mollets d’acier indispensables !
On franchit d’abord en diagonale une grande vire jusqu’à atteindre la base du couloir évasé des Blandis, après c’est droit dedans jusqu’en haut !
Les quelques résidus de névés n’obstrueront pas le passage, c’est sans grande difficulté que j’atteins la crête faîtière après deux heures d’ascension.

Après une pause au sommet écourté par un vent frisquet, j’entame la descente par la pinède et les cabanes. Puis, la piste pastorale et le chemin se prolongeant par le sentier supérieur des Gardes.
Et comme il me restait à découvrir un sentier dans ce coin, c’est l’occasion à ne pas louper. C’est en fait un sentier de jonction entre ceux - supérieur et inférieur - des Gardes. Il décrit de plus ou moins grands lacets en forêt dans un raide versant. Il reste encore assez marqué quoique discret de temps à autre.

Enfin, retour final par le pont du Trabuëch, un peu de route à l’entrée du vallon de la Jarjatte, l’ancien sentier longeant le Buëch récemment débroussaillé et la petite route des Morlières.