Sortie du 5 août 2023 par Pascal Tête du Colonney (2692m), traversée de la grande vire des Lindars
Une randonnée esthétique et variée pour atteindre le sommet culminant du massif de Platé, où les cumulus altéreront le panorama, mais pas l'ambiance.
Itinéraire, carte
// Fiche topo
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Conditions météo
Atmosphère humide encombrée de cumulus accrochant la moyenne montagne, alors que le beau temps se trouve en altitude. Plutôt frais. Dégradation en fin d’après-midi.
Récit de la sortie
On ne sais jamais trop avec ces cumulus... Au début, cela semble être des nuages bas, et la météo annonce couvert sous 2500m... Peut-être s’offrir un sommet au-dessus de 2600m ?
13h, c’est parti depuis la station de Flaine, qui fait ce qu’elle peut pour amuser les touristes n’ayant pas envie de randonner sous les nuages, et qui ne sont pas prêts débourser des dizaines d’euros pour que le télécabine les y amène dedans. On se dépêche de s’éloigner du bruit et on s’élance sur les pistes, qui à défaut d’être esthétiques, permettent d’expédier assez efficacement la première moitié de la montée.
Par quelques trouées, on peut voir et espérer que le sommet soit suffisamment haut pour surmonter l’essentiel des nuées. Heureusement, les nuages sont discontinus, et le parcours de la grande vire offre quand même de la vue, en particulier sur les spectaculaires promontoires de la partie supérieure de la vire, au-dessus des immenses précipices dominant la combe de Monthieu, donnant au coin un petit air de Dolomites.
L’ascension des dernier murs de caillasses se feront intégralement dans le brouillard, et on rejoint la crête sommitale de la Tête du Colonney dans le blanc total. Zéro panorama, ce qui est un peu dommage pour un point culminant de massif... Casse-croûte et patience, mais non, c’est clair que les nuages bas se sont transformés en cumulus gobant les sommets, et ne sont pas prêts à lâcher leur emprise de sitôt...
16h, on entame la descente... C’est au niveau de la Tête des Lindars que les nuées daignent enfin s’ouvrir vers l’est, dévoilant enfin le Mont Blanc, trônant au milieu d’une belle trouée. On improvise une petite pause dans l’herbe, plus agréable que la caillasse du sommet.
17h passé, on poursuit la descente par le col des Lindars, alors que les nuages se font de plus en plus présents en altitude. Retour à la piste de ski, qu’il n’y a plus qu’à descendre... Retour au brouhaha touristique de la station, fin de la balade vers 19h.
Photos
Auteur : Pascal
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