Sortie du 8 novembre 2022 par valverco Montagne de la Pale (1734m) par Cer du Vento et l’arête de Côte Rouge

Il m’est proposé 2 destinations pour une sortie ce mardi, nous optons pour la Montagne de la Pale à l’extrême nord de la Montagne de Gresse. Déjà 13 années se sont écoulées depuis ma dernière venue, le 17/11/2009 et 28/11/2009, alors c’est avec plaisir que j’accompagne aujourd’hui.

9h15, le petit parking en contrebas de la petite route d’Audières, est peu fréquenté, que 2 véhicules y sont stationnés. Nous nous préparons sous un ciel couvert, laissant apparaître quelques éclaircies. Il fait humide, nous traversons le village pour prendre la direction du pas du Serpaton. Le sentier est un peu boueux, dû à la dernière pluie, et aux eaux de la Source des Condamines.

Les arbres ne sont pas encore entièrement déshabillés de leurs feuilles, mais plus haut, elles jonchent le sol pour nous offrir quand même un bon tapis. Nous parvenons au pas du Serpaton, la vue à l’ouest sur une partie de la barrière orientale du Vercors est époustouflante, n’est visible d’ici bien entendu, que l’Aiguillette et Grand Veymont, jusqu’à la Grande Moucherolle.

Après quelques photos sous cette couverture nuageuse, nous suivons la large arête vers le nord. Nous foulons alors la première butte du point IGN 1686, et poursuivons vers les buttes des points IGN 1692 et 1669 du Rocher du Cléton, la vue sur le reste de la course devient visible, et de même que le reste de la barrière orientale jusqu’au Pic Saint-Michel et le Moucherotte.

Nous distinguons quelques randonneurs sur notre prochaine destination, la Montagne de la Pale. Nous descendons vers le col sans nom au point IGN 1612, et rejoignons le chalet privé fermé au public. D’ailleurs, il a pris un petit coup de vieux comme on dit vulgairement, il aurait bien besoin d’un coup de lasure.

Entretemps, le petit groupe est descendu par son versant ouest, alors que sur mon topo, j’ai toujours opté pour l’itinéraire de son accès par sa pente sud. Finalement, après s’être concertés, nous longeons sa pente sud vers l’ouest, passons au-dessus du petit groupe, et par une petite vire atteignons le versant ouest herbeux, pour gagner le sommet et sa borne. La vue s’étend bien sûr au-delà de la cuvette grenobloise, jusqu’au massif de la Chartreuse.

Le ciel est toujours couvert, nous entamons la descente. Nous cassons la croûte sur un replat sous le col 1612, et coupons dans l’alpage sans passer par les crêtes, pour retrouver le pas du Serpaton. Sa descente est plutôt rapide, à l’abri du vent sous les arbres encore partiellement enffeuillés.

15h30 de retour, un petit détour, sur la route du sud, à 2,5 kilomètres se trouve le Senépy pour déguster la mousse habituelle avant de reprendre la route.