Sortie du 14 juin 2022 par jump38 Lac de Belledonne (2169m) par le Bois de Coteyssard, le Pas du Bessey et le Chalet du Rif Premier

Après le Lac de l’Âne il y a une dizaine de jours, nous visons cette fois le Lac de Belledonne en espérant le voir avec quelques glaçons en surface.

Une seule voiture au départ (il est 8H30) donc solitude assurée ; ça nous va bien !

Nous apprécions de trouver deux solides planches tenant lieu de passerelle pour franchir le Ruisseau de Coteyssart peu après le départ.

Quel régal ce début de balade dans la fraîcheur encore bien sensible au sein de ce coin de forêt de Belledonne ! De beaux chants d’oiseaux nous accompagnent ... un autre régal !

Peu avant la cabane du Chazeau nous entendons un bruit que, de loin, nous prenons pour celui d’un drone ; il n’en est rien, c’est celui d’une ponceuse ! Trois personnes s’affairent à la cabane, nous engageons la conversation avec elles. Elles sont en train de réparer les dégâts occasionnés par des soi-disant montagnards, qui se comportent comme des vandales dans ce lieu qui reste ouvert l’hiver. Une rambarde à l’intérieur a été utilisée comme bois de chauffage, un banc a subit (partiellement) le même sort. Chaque année, avec dévouement, un petit groupe de personnes doit s’acquitter de la même tâche ; bravo et merci à eux.

Après ce sympathique échange, nous reprenons notre route et arrivons au passage que nous affectionnons particulièrement à cette époque, à cause de la profusion de rhododendrons en fleurs. La sécheresse, même à cette altitude, fait que certains sont déjà presque fanés !

Lorsqu’on arrive au Pas du Bessey, on en prend plein les yeux ; ce matin, la vue y est ... on n’a pas de mot, c’est trop beau !

Après quelques passages rafraichissants sur la neige, nous attaquons la partie finale un peu écrasés par le soleil dans ce versant plein Est.

Nous voilà au lac ! Rien à voir avec le Lac de l’Âne il y a 10 jours ; lui il est presque totalement en eau libre ; quelques plaques de neige flottent encore à sa surface.

Nous nous installons pour le pique-nique, près d’un petit névé pour mettre la ’mousse’ au frais. Nous observons, non pas la dérive des continents, mais la dérive des plaques de neige qui flottent en surface et qui curieusement traversent lentement le lac.

Après le pique-nique nous allons siester un peu au bord du petit lac que nous avons découvert, lors d’un précédent passage, légèrement au nord-est du lac principal. Lui est totalement en eau libre, et ses rives herbeuses offrent un sol confortable pour la position allongée. Et il est plus que bienvenu pour y tremper les pieds.

Nous quittons à regret ce coin de montagne que l’on adore et entamons la descente. La forêt, sur la partie finale, sera la bienvenue ; il fait très chaud !

Prochain lac ? On ne sait pas ; mais celui-là, pour sûr qu’on y reviendra !