Sortie du 18 septembre 2021 par valverco Tête du Vet (2184m) par le Pissard aux Aiguilles et le Jas des Agneaux, retour par le Col Blanc et le Bois de Somme Rutin

La Tête du Vet, située dans les Écrins de l’ouest, au confluent des vallées de la Malsanne et de la Bonne, offre un panorama spectaculaire. Randonnée à ne pas prendre à la légère, traversant le superbe Bois de Somme Rutin et le Pissard aux Aiguilles déployant tous deux leurs nombreux lacets. Passage par la source en résurgence dans la Draye de Beauregard, par la Cabane des Drayes et sa fontaine où vous pourrez vous rafraîchir, et la Fontaine de la Geline dans le Bois du Tronchet.

Itinéraire, carte // Fiche topo

Topo de référence

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Conditions météo

Belles éclaircies, formation de nuages bien gris qui n’éclateront qu’en fin de journée. Terrain humide mais pas boueux dans le Bois de Somme Rutin, végétation trempée sur la Charmette, seche dans le Pissard aux Aiguilles et le Bois du Tronchet.

Récit de la sortie

Tête du Vet par le Bois de Somme Rutin et le Pissard aux Aiguilles

Participants : Sarah Gérard, Jean-Claude, Michel et René B et moi-même.

Nous nous garons au terminus de la petite route après le hameau Dessous la Roche, comme le suggèrent les habitants du village d’après le message de Geneviève du 21 juillet 2021 sur le topo.

Alors maintenant il faut décider du sens de la randonnée, nous nous concertons un petit moment, il résulte de ces négociations qu’il est préférable de gagner le Clapier Noir et de monter par le Bois de Somme Rutin, contrairement au topo initial. Cela permettra de chauffer les muscles de nos guiboles plutôt que d’attaquer directement par le Pissard aux Aiguilles.

9h15 nous sommes fin prêts, les deux pieds dans nos godillots nous traversons le hameau pour rejoindre celui du Clapier Noir, le tas de fumier et le clapier aux canards sont toujours là. Nous pénétrons dans le Bois de Somme Rutin, il dessine ses nombreux et agréables lacets que nous abordons en gardant un rythme régulier. Vers l’altitude de 1700 mètres environ, je distingue la Cabane des Drayes sur son replat située sur la courbe de niveau 1630 mètres, il faut donc perdre 70 mètres de dénivelé.

Nous traversons la draye offrant une source en résurgence, où nous ne nous priverons pas de faire le plein des gourdes, du moins pour certains. Je remarque d’ici, la crête de Beauregard fermant le Vallon du Rif Meyol, que j’avais descendu il y a maintenant une quinzaine d’années de la Tête des Chétives, mais c’était avant. Petite pause à la Fontaine des Drayes, où d’autres rempliront leurs gourdes. Question de choix, l’eau de Jean-Jacques Rousseau et peut être meilleure, allez savoir, que celle qui descend du Pic Vert.

La montée devient rude sur la crête de la Charmette, d’ailleurs certains sont à la peine, bravo les anciens l’un d’entre-eux à fêté ses 79 printemps, ben au printemps. Nous débouchons au Col Blanc, et débouchons la bouteille de rosé haha ! mais avant, petite séance de photos, même si la Brèche de Gary et l’Arcanier sont momentanément dans la purée.

Nous nous posons là face à la Chaîne de l’Armet, la Combe de la Pisse et le haut Vallon de l’Infernet, voilà que les souvenirs surgissent du fond de ma mémoire. Souvenirs d’une ascension en solitaire, en partant du Périer Vallée de la Malsanne et en traversée sur le Mollard, Vallée de la Roizonne. Ce jour-là j’avais tendu le pouce sous un cagnard du tonnerre. Le secteur derrière l’Arcanier n’est pas en reste question souvenirs, ce secteur du Suc m’avait valu une mémorable nuit dehors avec Christian super coéquipier de l’époque, nuit d’angoisse pour nos proches. Bref pas trop le temps de faire la sieste, et de me lamenter sur mes malheurs, nous attaquons la dernière montée sur l’arête du Vet.

Je distingue un troupeau de vaches au Jas des Agneaux, d’ailleurs Jas = Abri, pas trouvé d’abri. Nous dévalons longuement par les lacets plus ou moins marqués du Pissard aux Aiguilles, où je promets qu’il y aura de l’eau dans la Combe de la Géline, c’est fou ce qu’ils boivent comme eau ces anciens. La descente fut éprouvante, l’eau coule abondamment, alors les amis ardéchois sont heureux.

18h00 pétantes, nous retrouvons Dessous la Roche, quelques gouttes arrosent le pare-brise de nos voitures sur le parking, la grosse averse éclatera en passant au Col d’Ornon.

Un salut chaleureux à Laurent, randonneur solitaire rencontré au Col Blanc, qui fréquente assidument Altituderando sous le pseudo Paulo. Il me félicitera de la qualité du site, de mes topos et ceux d’autres auteurs, je fus très touché par ses compliments alors je lui renouvelle mon salut. D’ailleurs, c’est le seul randonneur que nous avons croisé aujourd’hui.

Avertissements et Droits d'auteur

Randonnée réalisée le 18 septembre 2021

Dernière modification : 20 septembre 2021

Auteur :

Avis et commentaires

Au plaisir également Laurent !

Hello Patrice ! Je t’envoie aussi un salut chaleureux. C’était vraiment inattendu et d’autant plus sympathique. Au plaisir !

Ahah pas d’eau pendant les repas généralement. Et ils emmènent tout ce qu’il faut Jean-Marc. Ce sont des bons vivants.

Salut Patrice !

"c’est fou ce qu’ils boivent comme eau ces anciens" ... il semblerait qu’ils ne boivent pas que de l’eau !!!

Jean-Marc

Merci pour eux Nadine !

Belle balade...et bravo à tes valeureux compagnons !

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