Sortie du 13 septembre 2021 par jump38 Tête de la Perrière (2355m) par Val Pelouse

Cette rando, faite fin août 2019, nous avait laissé un bon souvenir, et un goût de ’revenez-y’ qui explique que ce matin aux environs de 8H15 nous débarquons, avec deux de nos amies, sur le parking désert (une seule voiture) de Val Pelouse.

La température est fraîche, mais sans excès, et nous marchons dans l’ombre un bon moment.

Rencontre avec un gros troupeau, peu avant le Refuge de la Perrière, dont une partie a pris un malin plaisir à occuper le sentier , alors que l’autre partie semble faire la queue aux toilettes du refuge !

Nous retrouvons, avec un déplaisir non dissimulé, les parties de sentier en descente au cours de la montée, dont nous savons qu’elles casseront bien les pattes au retour.

Longue pause au Col d’Arpingon avant d’attaquer les pentes finales du sommet et leur balisage bleu

Même si nous avons une meilleure vue qu’il y a deux ans, ce n’est pas encore terrible en ce qui concerne les très lointains sommets. La météo est tout à fait propice au casse-croûte au sommet, et cette longue pause nous permet d’apercevoir Mont Blanc et Grande Casse qui font de furtives apparitions. Même sans les ’vedettes’ lointaines le panorama est quand même très beau. Faute de lointains clairs, nous concentrons nos regards sur les sommets moins lointains et connus, sur la vaste ligne de sommets allant du Grand Arc au Grand Perron des Encombres.

Le Col d’Arpingon nous parait plus adapté à la petite sieste qui va bien, et nous le rejoignons.

Alors que nous quittons le col nous croisons la troisième personne du jour (quelle foule dans ce coin de Belledonne  !)

Le retour est ponctué de nombreux arrêts pour la cueillette des myrtilles, dont certaines de fort belle taille au niveau du Refuge de la Perrière.

Comme à l’aller il nous faut composer avec le trafic local bovin mais la cohabitation se passe au mieux ... bien mieux qu’avec les patous !

Les très nombreuses gentianes asclépiades repérées à la montée, mais à l’ombre, font le bonheur de la photographe avant de rejoindre le parking presque toujours aussi désert (il y a maintenant trois voitures !).