Sortie du 22 août 2021 par Agarock et Gégé56 Signal du Petit Mont Cenis (3162m), voie normale de l’arête sud-ouest
Petite et débonnaire ascension savoyarde de 1000 mètres de dénivelé, idéalement placée dans notre calendrier sportif, entre deux randonnées glaciaires, histoire de se décrasser un peu, c'est que que nous a permis ce Signal du Petit Mont Cenis.
Itinéraire, carte // Fiche topo
Topo de référence
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Conditions météo
Température assez fraiche le matin, et ciel mitigé toute la journée mais sans une seule goutte de pluie.
Récit de la sortie
Le lendemain d’une course d’alpinisme nous ayant mené au sommet de la pointe Francesseti et nous ayant permis de cumuler 1650 mètres de dénivelé positif, allions-nous remettre le couvert ?
Pour cela, une bonne et longue nuit de récupération était nécessaire.
Sous ma tente, 4h30 du matin, j’entends les gouttes de pluie tomber, et le pessimisme me gagne.
Notre réveil fixé à 6h00 ne me servira à rien, puisque déjà en éveil, mais je n’entends plus la pluie.
Gégé quitte sa tente avant moi, et ce dernier m’apprend avec surprise, une de celles qui vous rendent le sourire, que le ciel est dégagé.
Le choix de randonnée fait la veille, qui s’était porté sur le Signal du Petit Mont Cenis se trouve de fait, instantanément validé, juste après le soudain envol de mes doutes.
Effectivement, la piste en terre du camping de Bessans est étonnamment sèche, et c’est tant mieux.
1000 mètres de dénivelé positif et une ascension réputée débonnaire pour rejoindre ce petit Mont Cenis m’avaient convaincu pour effectuer l’enchaînement de trois belles ascensions en trois jours en Savoie.
Petit déjeuner pris, puis parking du refuge du Petit Mont Cenis atteint, nous démarrons notre randonnée sous un ciel mitigé mais face à l’imposante pyramide de la Roche D’Etache.
La montée vers le col de Sollières est progressive et permet de chauffer nos corps en cette fraiche matinée d’août.
Le sentier d’ascension de notre objectif est évident, et nous oblige à contourner par la droite de larges ressauts sur le début de l’arête ouest.
Une sente relativement étroite et exposée qui rejoint un peu plus haut cette arête.
Les cairns omniprésents, accompagnés de quelques marquages à la peinture, nous permettent d’avaler doucement les 450 m de dénivelé qui séparent le col de Solières de l’arête sommitale du Petit Mont Cenis.
Ici, la vue plonge soudainement sur l’immense lac du Mont Cenis dominé entre autres, par la Pointe de Ronce au nord et celle du Lamet au sud.
Un grand souvenir pour nous qui avions arpenté longuement l’immense crête qui les sépare en ayant enchaîné pas moins de six sommets à plus de 3000 mètres d’altitude, il y a de ça 4 ans, déjà...
Pour autant, l’arête qui nous concerne aujourd’hui est bien plus courte et nous rejoignons assez rapidement son relais, puis le grand cairn du signal du Petit Mont Cenis où un vent assez violent nous accueille.
Heureusement, il n’est pas très froid, et nous permet de prendre du temps pour un arrêt en mode contemplation ainsi que de belles poses photos.
D’ici, la Vanoise nous offre un très beau profil avec ses glaciers sa Dent Parrachée et entre autres, sa Grande Casse.
Au sud, les Dents d’Ambin sont toutes proches et au sud-ouest la majestueuse et pointue aiguille de Scolette se distingue aisément.
L’endroit est magnifique, comme toujours, et nous sommes ravis d’être ici après nos doutes matinaux liés principalement une petite pluie sans conséquence.
La descente se fera joyeuse et quelque peu animée, car nous croiseront beaucoup de touristes sous le col de Solières, mais aussi, pas mal de marmottes et de bovins
4h15 pour un aller - retour efficace de toute beauté, nous aurons du coup, largement le temps de récupérer et de nous restaurer afin d’être fin prêt pour notre troisième sortie savoyarde, demain, à la pointe de la Galise...
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