Sortie du 28 février 2021 par gegers Tête Chevalière (1951m) par le Col de Menée

Envie de MARCHER. A l’approche du printemps, c’est toujours pareil. Alors que les jours rallongent, l’envie de faire des sorties de plus grande envergure se fait de plus en plus pressante. En ce début d’année, les conditions en moyenne montagne, avec un niveau d’enneigement déclinant, permet de belles et longues sorties. Ce sera le cas aujourd’hui.

Départ à 7h du Col de Menée, où l’ambiance est encore bien fraîche. La remontée de la crête de la Grande Leirie, alors que le soleil pointe ses premiers rayons, se fait particulièrement esthétique. Dans un silence sépulcral, je chemine ainsi sur le fil de l’arête, remontant quelques sympathiques gradins peu avant le Col de la Lauzette. Alors que je cheminais jusque là en terrain sec, la neige fait son apparition. Je poursuis le cheminement, toujours en fil de crête, jusqu’à la Tête de Praorzel où je rencontre quelques chamois qui prennent le soleil.

Je rejoins le Vallon de Combeau tapissé d’une neige encore dure, et passe à proximité de la cabane de l’Essaure. Gardant en point de mire les étendues enneigées qui surplombent le secteur, je poursuis tout droit, toujours sans raquettes, pour rejoindre la bordure est de la Plaine de Chamousset. En plein soleil, je rejoins finalement le sommet de la Tête Chevalière, d’où la vue sur le Mont Aiguille et le Grand Veymont est, comme d’habitude, saisissante.

Il est encore tôt. Je décide de me diriger vers le sud, de traverser la plaine de Chamousset de remonter en face vers Pré Mouret. Il y a bien quelques randonneurs au loin, certains tirant des pulkas, mais la solitude dans ces vastes étendues est saisissante. Encore en forme, je décide de prolonger le plaisir et effectue l’ascension du Sommet de la Montagnette, bordé d’impressionnantes corniches.

J’effectue la descente par le Pas de la Coche, et retrouve le Vallon de Combau pour une pause roborative face aux sommets enneigés de Belledonne, du Taillefer, des Écrins et du Dévoluy. Quel panorama. Et puisqu’il faut bien rentrer, je reprends le cheminement en crête, dans une neige molle cette fois, et retrouve le Col de Menée vers 15h. Une bien belle journée !