Sortie du 25 février 2021 par Agarock et Gégé56 Montagne Sainte-Victoire - Croix de Provence (946m) par le tracé vert (sentier Forcioli)

Retour à la Sainte-Victoire pour une randonnée bien physique mais également très ludique sur les sentiers techniques de sa face sud, devenus de grands classiques pour nous, depuis le temps que nous les arpentons...

Un périple très sportif et nécessitant du sang froid, notamment pour franchir de nombreux passages d’escalade exposés dont la difficulté varie entre les niveaux II+ à IV.

Le parcours idéal pour effectuer la remontée de ces deux sentiers de rando-escalade (les plus techniques de la face sud) est de débuter au départ du parking de l’En Chois, par le sentier rouge qui rejoint le refuge Cézanne puis le jaune afin de rejoindre l’extrême ouest de la crête de la Sainte-Victoire.

Cela passe par le fameux pas de la Savonnette, grande dalle d’environ 10 mètres de hauteur équipée de deux longues chaînes, mais dont l’escalade très exposée ne pardonne aucune erreur...

La suite de ce sentier jaune est magnifique car elle se déroule dans un dédale rocheux de calcaire blanc avec de multiples passages d’escalades faciles, un régal !

Nous avons donc ensuite poursuivi la crête vers l’est en passant par le vieux prieuré puis la croix de Provence.

Plus loin, nous laissons sur notre droite la légendaire grotte aux Hirondelles par laquelle nous remonterons plus tard dans la journée.

Nous poursuivons la crête vers l’est en direction de la descente du deuxième sentier de couleur verte (le central) dirigé vers le pas du Clapier.

Il existe trois sentiers balisés de couleur verte sur la face sud de la Sainte-Victoire :

• 1 - le sentier "Forcioli" (le plus à l’ouest),
• 2 - le central (pas du Clapier)
• 3 - le plus à l’est du vallon de la Tine qui sort juste à droite du pic des Mouches.

Mais avant d’aller chercher la descente du vert "central", nous repérons les sorties en crête des sentiers non balisés du Pas du Chat, puis plus loin celui des Cantilènes, tout deux détaillés dans d’autres topos du site.

La descente du vert "central" comprenant quelques désescalades en dalles se pratique avec prudence, mais reste agréable.

Le Pas du Clapier rejoint et descendu, nous récupérons le sentier marron et le suivons jusqu’à l’ancienne carrière de marbre, puis rejoignons la bifurcation indiquant le début de la montée du sentier noir (pas de l’Eléphant).

Là, le sentier marron remonte à un collet puis redescend vers un bel oratoire situé un peu avant la bifurcation du sentier vert "Forcioli".

Le sentier vert Forcioli nous emmène assez rapidement à son premier écueil nommé l’Ecaille de Tortue, grand pas d’escalade qui se franchit par la droite (III+) ou par la gauche (III).

La suite est vraiment plaisante car on met régulièrement les mains, puis on rejoint le passage clé constitué d’un boyau de 4 à 5 mètres en léger dévers où les "prises de mains" sont relativement lisses (pas de IV).

• Un point d’ancrage afin d’y installer une corde est présent sur le haut de cet obstacle.

La suite du sentier constituée d’escalades faciles et de pierriers assez désagréables rejoint celle du sentier noir, puis remonte de façon sévère vers le gouffre du Garagaï puis la grotte aux Hirondelles que l’on traverse jusqu’à rejoindre à nouveau la crête.

Là, on repart vers l’ouest en passant sous la croix de Provence et le prieuré, puis nous descendons le sentier Immoucha balisé en bleu jusqu’à l’intersection du pas du Moine (sentier rouge)

Descente de ce sentier qui vient buter sur le pas du Berger, avec son calcaire lissé et quelque-peu glissant.

La descente se poursuit sur le bon sentier rouge que l’on laisse volontairement pour emprunter sur la gauche, ce qu’on appelle la Goulotte, un couloir très pentu et boisé dont la descente est très amusante, mais nécessite quand même de la concentration.

Nous en sortons sur les terres rouges du refuge Cézanne que nous passons afin de rejoindre le parking de l’En Chois où nous avons laissé notre véhicule.

Personnellement , j’effectue la remontée de ces deux sentiers pratiquement une fois par an chaque année depuis 10 ans, je ne m’en lasse pas, car c’est ludique et en même temps, ils constituent un excellent entrainement pour de futures ascensions alpines estivales.