Sortie du 26 août 2019 par Dyn’s Lacs de Pétarel et de Sebeyras en boucle par les cols de Pétarel (2435m) et de la Béranne, retour par le Vallon de Charanlie et le hameau de Navette
Bivouac aux merveilleux lacs de Pétarel...
Itinéraire, carte // Fiche topo
Topo de référence
Pour découvrir la carte, l'itinéraire et les infos détaillées, veuillez consulter le topo de référence
Conditions météo
Beau temps. quelques cumulus en après-midi pour la descente.
Récit de la sortie
Un ami est fort motivé à faire un bivouac, je pense de suite aux lacs de Pétarel. Certes ils sont fréquentés, mais lorsque je pars à plusieurs, la promiscuité me dérange bien moins.
Départ du hameau des Portes peu avant 17h, nous empruntons le GR du tour du Vieux Chaillol. Le sentier effectue une grande traversée dans la forêt jusqu’au torrent de Pétarel. Nous croisons les dernières personnes revenant des lacs. Nous serons seuls à l’arrivée. Les vacances d’été se terminent...
Nous profitons des derniers rayons de la journée en haut du verrou délivrant les merveilleux lacs de Pétarel. Puis, installons notre campement sur les belles pelouses qui les séparent. Elles se révèlent idéales pour le bivouac... L’Olan s’enflamme au coucher de soleil, se reflétant magnifiquement dans le miroir des eaux troubles... Nous restons dehors jusqu’à la nuit tombée pour profiter d’un ciel étoilé des plus dégagés.
Réveil à l’aube, je flâne aux abords des deux lacs, attendant patiemment l’embrasement matinal... La quiétude des lieux invite bien évidemment à la contemplation... Une harde de chamois apparaît même à hauteur du verrou... Nous ne semblons même pas les déranger... Ce n’est pas en pleine journée que l’on profitera de ce spectacle si unique de l’aurore... Le monde "appartient" à ceux qui se lèvent tôt, dit-on...
Nos tentes ne prendront le soleil que plus tard dans la matinée, le temps qu’il sorte derrière de la crête déchiquetée de la Romane. Nous profitons encore, puis remballons les affaires. Direction : le col de Pétarel. Les lacs supérieurs de Sebeyras sont splendides, parfaits également pour un bivouac !
Le col nous offre une vue plus étendue avec le chaînon de la Montagne du Petit Chaillol, le Pic de Colle Blanche, la Pointe des Moutières, même le Dévoluy en toile de fond. Nous enchaînons vers le col de la Béranne où nous prenons une pause avant la longue descente. Un solitaire arpente l’arête ouest du Pic de Pétarel, un véritable terrain à chamois ! Je pense à Mick qui l’a gravi récemment, également en solo ! Bravo à lui ! Avec les gros sacs, nous nous contenterons de la jouer pépère !
Nous rencontrons le vieux berger du vallon de Charanlie, un brin virulent contre le loup et les "écolos" qu"il taxe d’intégristes... Il nous relate même que des vautours ont déjà tué deux humains... J’ai beau lui rétorquer qu’aucun grand prédateur ne décime des espèces entières comme le fait l’Homme à tour de bras... Cela ne lui fera pas changer d’avis. De toutes façons, je ne cherche pas à le convaincre, loin de là, juste à exposer des faits. Il serait temps de prendre conscience que le monde, la nature ne nous appartiennent pas, ne tournent pas autour de nous... L’anthropocentrisme est un conditionnement de la pensée qui mènera l’homo sapiens à sa perte...
Nous poursuivons notre longue descente face au Chapeau et au cirque de la cascade de la Buffe, visités début juillet. Depuis, les pelouses ont jauni sous les chaleurs de l’été, la cascade n’est plus si ardente... Le cycle des saisons invite à porter un nouveau regard sur tous recoins... La montagne se pare d’autres couleurs, d’autres lumières...
Nous reprenons une courte et dernière pause au parking de la Fouronnière avant le retour final jusqu’aux Portes. Ne reste que les deux kilomètres de piste !
Photos
Auteur : Dyn’s
Avis et commentaires
Quelles magnifiques photos Arnaud ! Particulièrement la 6 et la 12....
Une bien belle sortie...
En Croatie, les parcs nationaux occupent un espace bien plus vaste (seulement 1% du territoire en France), loups, ours, lynx, et autres animaux emblématiques de la faune sauvage y vivent en parfaite harmonie, sans que cela ne suscite la moindre polémique.
Animé par la croyance inébranlable que la terre lui appartient, l’Homme détruit l’habitat naturel des espèces endémiques. S’il y a introduction, ce sont bien des espèces propres à l’élevage tel que le mouton originaire d’Anatolie.
Ils sont virulents, mais demain, lorsque leurs bêtes crèveront de soif à cause de la sécheresse à répétition, le loup sera un piètre bouc-émissaire.
Des lieux que je connais depuis fort longtemps, toujours aussi beaux et souhaitons le, préservés.
Autres sorties
Retrouvez les récits et photos de randonneurs ayant déjà parcouru cet itinéraire.