Sortie du 24 juin 2019 par bibox Roc de Garnesier ou Tête de la Plainie (2383m) par la face ouest et l’arête nord

Inaccessible, périlleuse vue d'en bas, cette cime j'y suis venu progressivement après avoir d'abord usé mes semelles sur d'autres parcours et beaux sommets de ce massif à part du Dévoluy. Les deux pyramides presque parfaites des Garnesier m'ayant captivé au plus haut point dès que mes yeux se sont posés dessus alors que j'arpentais les montagnes du Diois. Le Roc est d'un tout autre niveau de randonnée que sa sœur jumelle, la Tête, par leurs voies dites normales. Ce serait bien plus simple si un sentier ou ne serait-ce qu'une sente parcourait son flanc ouest. Mais il n'en est rien, dans ce lieu rarement fréquenté, avec un final sauvage qui reste quand même largement à la portée de ceux habitués aux terrains d'aventures. Inoubliable.

Itinéraire, carte // Fiche topo

Topo de référence

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Conditions météo

Début d’une semaine de canicule. Ciel bleu sans nuages. Vent du sud tout de même marqué. On le sentait pas en versant ouest mais au col de Corps et sur l’arête nord oui.

Récit de la sortie

Deux jours, une nuit dans le Dévoluy : 1ère partie.

Me voici de retour sur la route de Lus-la-Croix-Haute. Cela faisait neuf mois que je n’y étais pas venu. Trois saisons sont passées, la neige a fondu et le massif est enfin ouvert à la randonnée. Mais je ne suis pas pressé. Je compte marcher en fin de journée. C’est la canicule et je passe la matinée dans les librairies grenobloises. Je m’offre même un déjeuner au restaurant avant de décoller. Mais je repars bredouille de ma recherche d’un exemplaire des Vertiges d’en Haut, ayant commencé par me rendre au couvent Sainte-Cécile, au bout de la rue Bayard, qui abrite les éditions Glénat. À bon entendeur.

Sur la route, entre Échirolles et Vif, je scrute attentivement les conditions de l’enneigement encore présent sur le Grand Armet qui m’attire dans le massif du Taillefer. On est proche de la vérité et il me semble que l’on peut d’ores et déjà y aller. Sur ma droite, mon regard se porte ensuite vers le Vercors et je repère la vire du Grand Couloir, sous le Gerbier, théâtre d’une folle sortie automnale. Vient le Mont Aiguille que je salue maintenant comme un voisin que l’on voit tous les matins. Alors se présente tout proche le Dévoluy ou plutôt sa Grande Barrière Ouest majestueuse. Demain soir, j’aurai complété deux de ses plus beaux sommets, en plus de ceux déjà gravis.

Direction le secteur des Aiguilles de la Jarjatte. C’est là que se trouvent la Tête de Vachères et le Roc de Garnesier, deux ascensions d’envergure pour randonneurs aguerris à tendance caprine. Deux objectifs qui me font rêver depuis une grosse année. Les enchaîner à la suite, c’est un peu avoir le goût du luxe et je me reconnais bien là. Le départ de la rando se fait au bas des pistes de la station de ski. Il paraît que l’endroit est plus que magique en hiver. Note pour l’avenir, y venir en famille. Mais en attendant, j’ai aussi beaucoup tergiversé pendant le trajet pour savoir si je dormirai cette nuit en bivouac dans la montagne. L’idée était de faire le Roc de Garnesier en cachant le sac chargé avant d’effectuer la traversée, de redescendre à l’intersection avec le GR menant au col des Aiguilles et me caler sur le Haut-Bouffet pour profiter d’un coucher de soleil puis d’un lever. Il fait trop chaud à 14h30 quand je me prépare et je trouve pleins de bonnes excuses pour changer de projet et partir léger. Je dormirai dans ma voiture, c’est décidé.

Qu’elles sont belles ces aiguilles alors que je traverse la rivière qui sera prochainement asséchée, au fond du vallon, en prenant la direction du col de Corps par la Plainie alors que je suis déjà envahi par les moucherons ! Ces p***** de moucherons ! Ils te ruinent une traversée en forêt à eux tous seuls. En même temps, à 1500m, je sue comme un bœuf avec mes litres d’eau dans le dos. Je mouille mon bandana dès que possible pour me rafraîchir. Je dégouline de transpiration, je pue en un rien de temps. Quelque part, je ne peux pas leur en vouloir aux moucherons ; eux, c’est ça qu’ils aiment. Le respect de notre différence après tout. En arrivant au joli passage entre les pins clairsemés qui va me permettre de poser les pieds dans le haut vallon du col de Corps, les bestioles sont encore là, toujours plus nombreuses. Impossible de prendre une photo sans en immortaliser une. Il y a un truc que je me demande avec les moucherons, c’est si ce sont les mêmes que l’on a chopé dès le début qui nous suivent tout du long avant de décrocher dans les pelouses de l’étage subalpin ? Car dans ce cas-là, on les déplace drôlement loin de leurs maisons. Je me demande après si ils sont capables de se repérer. La bonne nouvelle, pour aujourd’hui, c’est que je vais redescendre ensuite par le même chemin. Je les récupérerai donc là où je les aurai quittés pour les ramener plus bas avec moi. Je suis un peu un chauffeur de car pour moucherons, en gros !

Trêve de plaisanteries, pour le moment, car au-dessus, l’itinéraire sur la face ouest du Roc est bien visible. Il a y forcément de la tension à l’approche d’un sommet tel que celui-ci. On mesure l’ampleur des falaises à la cruauté sauvage que l’on aura plus tard sous les gommes de nos semelles, en témoigne le vaste pierrier à leurs pieds. On devine qu’il faudra rester dans les parties hautes de la bande qui constitue la traversée où les tons verts témoignent de la présence de l’herbe. On voit aussi que le passage se termine très proche du vide. À cet instant, il y a une force qui me fait ralentir le pas. Il y a presque en moi comme un mouvement de recul face à une bulle invisible qui serait infranchissable. Vertige d’en bas devant ce versant impressionnant car c’est bien par-là que va se passer tout le final. Mais en attendant, il faut encore atteindre le col de Corps.

Devant moi, d’abord, le fascinant versant nord du Chamousset. Bien malin qui peut dénicher l’engagé itinéraire qui permettrait de sortir vainqueur de son architecture tourmentée. À revoir. Ensuite, trône la Tête de Garnesier, sœur jumelle, binôme pyramidal de mon objectif du jour, que j’ai eu la chance d’arpenter l’année d’avant, les deux étant séparés par le col de Corps. Sur une crête qui se redresse progressivement, plutôt que de suivre à l’intérieur de la combe parcourue par une ligne haute tension ( il y a partout la beauté d’un col sacrifiée sur l’autel de l’électricité ), alors que le Grand Ferrand laisse dépasser son chapeau, je suis obligé de m’employer sur un terrain pénible pour venir buter sur les rochers du Roc. Heureusement, une petite vire, une fois n’est pas coutume, me sauve la mise en m’évitant de redescendre dans un pierrier qu’il n’aurait pas été simple de franchir de biais. On trouve même une petite marque de peinture jaune dans cet accès un brin exposé. Un entrainement avant de passer aux choses sérieuses.

J’atteins le col une heure et demi après avoir démarré. Éole souffle fort ! C’est la pause et ma quiétude est perturbée par toutes ces bourrasques. Bien que le panorama soit grandiose sur le bloc de la Montagne de Bure, celle de Faraut et les Écrins qui forment l’horizon de la Muzelle au Vieux Chaillol. Je sors mon coupe-vent que ne quitterai plus jusqu’au sommet. D’ailleurs, c’est sur ce dernier que mon regard se pose le plus. Du col de Corps, son versant sud est une structure irrégulière, biscornue de plusieurs pointes de roches telles les flammes de l’enfer refroidies, figées par une force supérieure. Encore massif, il reste près de 300m de dénivelé à gravir ; il porte bien son nom ce Roc de Garnesier. Le Roc, le Roc. Cela me fait penser à quelque chose, mais quoi ? Non, pas à un quatuor de jeunes anglais dans le vent dont les hurlements des filles viennent couvrir leurs chants. Alors quoi d’autre ? Ah oui, ça y est, avec son relief proéminent, vu de profil, il me fait penser à un nez ! Mais ce n’est pas un nez. Descriptif. C’est un roc, un pic, un cap ! Que dis-je, c’est un cap ? C’est une péninsule ! Sacré Edmond Rostand. C’est bon, entériné pour ma part, cette montagne dorénavant je dirais qu’elle est le nez de Cyrano ! Après tout comme surnom, c’est toujours mieux que Dwayne Johnson, dit The Rock.

Ce coup là, c’est fini de rigoler, pour de vrai. Le couloir de la face sud était mon idée première pour gravir le sommet mais celui-ci étant barré par la présence d’un névé, je me dirige pour la traversée de la face ouest. Par une raide rampe, j’arrive vite au cairn qui en marque le début. C’est un peu l’instant "qu’est-ce que je fous là ?!" où quelques doutes s’installent. Après tout, je suis seul. Je suis bien préparé. J’ai déjà pas mal arpenté le massif avec notamment le sentier de la Baronne et des vires bien plus vertigineuses ailleurs. Il parait que les topos sont à l’origine de beaucoup d’accidents en montagne, dans le sens où ça met des idées dans la tête à des gens sur des parcours qu’ils n’ont pas l’expérience suffisante pour les réaliser. Tomber dans le piège de se dire que si un tel l’a fait, donc moi aussi je peux le faire. Pour ma part, je suis toujours très impressionné par la qualité et la rigueur des informations, photos à l’appui, qui sont très globalement fournies par de nombreux auteurs de notre site internet préféré en qui j’ai une grande confiance. Ensuite, c’est la réalité du terrain qui prime sur tout. Il ne faut pas objectivement forcer un passage trop dangereux pour nous parce qu’il y a marqué "randonnée difficile" et pas "alpinisme" sur le topo, par exemple. Ici, la première chose que je fais, c’est attendre quelques minutes pour observer si des chamois ne se trouveraient pas dans les pentes au-dessus. Les chutes de pierres sont à mon sens le principal risque de cette aventure. Ça n’a pas l’air d’être le cas. Il fait beau, le vent disparaît sur ce versant, le terrain est sec ; c’est parti !

Il n’y a plus de sente à suivre, un indice de la fréquentation des lieux. Un pas, deux pas, trois pas etc... Je suis en place. Sous tension certes, conscient de l’à pic pas si loin mais avec un stress positif, si je puis dire, concentré. Je sais pourquoi je suis là. C’est une joie contenue mais bien présente que je ressens. Et je me plante direct en suivant une direction trop basse. Le vide est vite bien trop présent. Il me faut remonter vers les parois pour prendre la bonne ligne. Je suis bien à poser les chaussures contre les touffes d’herbes qui facilitent la progression. Sinon, c’est du terrain péteux de calcaire effrité, à la fois abrasif et glissant du Dévoluy. Le secret, c’est d’aller doucement mais sûrement. Prendre le temps. En plus, cette traversée n’est pas si longue. On trouve entre chaque longueur des cairns rassurants. J’ai le sentiment qu’ils sont plutôt récents mais je me trompe peut-être. Plus ça va, plus le précipice est proche. Mais à part un ou deux courts moments, je n’ai pas trouvé l’exposition si directe que ça en avait l’air en cas de glissade. On pourrait même descendre un peu plus bas si il le fallait et que ce n’était pas totalement inutile, à part admirer de plus près un superbe monolithe. Lionel Terray avait nommé son chef d’œuvre Les Conquérants de l’inutile et cette ironie se vérifie une fois de plus par la pratique. Ma joie n’est plus contenue après ce rush d’adrénaline, en arrivant au rocher caractéristique qui marque le début de la remontée pour gagner l’arête nord et ça, c’est plus que utile. Instant fugace, je suis à seulement quelques mètres de deux vautours qui semblent en pleine conversation ne m’ayant pas vu encore arriver. Je me fige. Avec une envergure fabuleuse, ils s’envolent dans la foulée. Deuxième preuve que le sommet est rarement visité. Purée, c’est bon d’être là. Aujourd’hui je fais le Roc quoi !

D’abord surpris par la raideur des premiers mètres, on tombe sur la dalle que j’avais retenue comme repère en visionnant les photos. Bizarrement, je sais que sur ce genre de terrain soutenu mais point de trop non plus, redescendre sera plus évident à suivre que monter. En moins de cinq minutes, j’arrive au niveau de l’arête nord. C’est le plus beau belvédère possible sur l’incroyable Tête de Vachères et demain, je m’y rends. Bonheur. Au retour du sommet, c’est là que je me poserai le plus longtemps pour la contemplation. L’ambiance est vertigineuse, la face est du Roc étant un immense mur dont les strates sont apparentes, assemblage de larges briques posées les unes sur les autres. Et tout ça tient... pour le moment. J’évite de me rapprocher de trop du bord ayant une confiance toute relative dans les pierres qui le jonchent. Mais l’arête nord est tout de même débonnaire et aisée à remonter si on ne s’approche pas du vide. Le sommet est là, en quelques dizaines de mètres. Clou du spectacle, son petit ressaut sommital finit par rendre son caractère définitivement aventureux à cette cime qui semblait insaisissable vue du départ. Je me suis même dis, sur le coup, que cela faisait passer la montée à la Taillante, dans le Queyras, pour une promenade de santé. Ce qui n’est pas réellement le cas. Hop, ça passe bien et me voilà enfin (je comprends, merci si vous êtes arrivé là aussi avec moi ) en haut !

Il y a peu de place autour d’un semblant de cairn. Le vent souffle fort. J’enlève le casque, je mets la capuche. C’est grandiose évidement jusqu’au Mont Ventoux en Provence. Je scrute le sommet bien plus accessible de la Tête de Garnesier pour voir si des randonneurs seraient en train de m’observer. Il y a deux mois, je regardais le Roc en longeant les rives du lac de Monteynard avec mon épouse et mon fils, en direction des passerelles du Drac et de l’Ebron. Pyramide presque parfaite, celle de gauche vue du Trièves. Pourtant, j’ai un sentiment d’appréhension à rester au sommet. Une onde négative qui me fait imaginer le haut de l’édifice comme une structure fragile qui pourrait s’effondrer tel un château de cartes, en un instant. Ça arrivera, je souhaite dans très longtemps et il ne faudra pas être au mauvais endroit, au mauvais moment. On parle de discordance géologique, par ailleurs, car la couche en calcaire du sénonien repose ici horizontalement sur des couches plissées et érodées antérieures composées de calcaire barrémien. Je crois qu’un éboulement de terrain est mon pire cauchemar éveillé en arpentant les montagnes. Je quitte rapidement les lieux pour profiter donc un peu plus en contrebas.

En effectuant de nouveau la traversée maintenant connue, un énorme bruit viendra troubler le silence en provenance des falaises juste en dessous. Un son bien trop lourd pour être dû à un simple mouvement d’animaux. Je me demande aussi qui je pourrais emmener sur ce sommet magnifique. Une chose est sûre, mieux vaut avoir le pied léger ici et pas une marche d’éléphant. Indice, si tu envoies un peu trop souvent des cailloux voler sous tes pas alors ce terrain est peut-être plus dangereux pour toi.

Avant de revenir au col de Corps, je me fais un plaisir facultatif dans la traversée d’un étroit petit couloir qui se termine par deux yeux grands ouverts. Je me lance en espérant qu’ils puissent être franchis. Ce qui s’avérera le cas. Génial. Une mini traversée héroïque, pour les connaisseurs d’un célèbre passage du Dévoluy. Je conseille aux candidats à la traversée de la face ouest de passer donc par là pour la rejoindre car le corridor débouche sur la même voie.

En haut des pistes de ski, sous les Aiguilles de la Jarjatte, j’attends le coucher du soleil qui ne sera pas remarquable dans les conditions d’un ciel devenu voilé. Je quitte le vallon pour prendre la route de Veynes au crépuscule afin d’aller dormir au col du Festre où m’attend l’aube d’une seconde journée. Un dernier coup d’œil au Roc de Garnesier qui fut la flânerie d’une petite plume dans un superbe ballet aérien.

J’ai fait le Roc, j’ai fait le Roc !

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Randonnée réalisée le 24 juin 2019

Dernière modification : 3 juillet 2019

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Avis et commentaires

Yes. Au fait, en parlant de ça, bien joué les Fentes du Parquet !! Magnifiques 🙂

Oui j’ai acheté récemment celui du Vercors et celui des randos spectaculaire je l’avais déjà, il est à cultura Gap. Le format du livre est exceptionnel, Glenat à du faire une exception. J’ai aussi pris celui sur le Trieves tant qu’à faire. Je vois Arnaud demain, je verrais si il a un bouquin dans sa voiture ;)

Oui, c’est surtout pour le côté mythique du livre, de l’objet, et le plaisir de la recherche car effectivement, sur son site, on peut lire le sommaire et on a déjà lu tous les topos ! Je vais peut-être m’acheter le Vercors secret ou son dernier sur les randonnées insolites et spectaculaires, avant qu’ils ne disparaissent. J’ai vu que tu avais eu la même pensée. Sinon, pour juste le Dévoluy, il y a encore mieux que Sombardier avec le livre de Dyn’s ! A penser pour se faire un cadeau ou à des proches !
ps : purée, le livre sur la Chartreuse, je suis presque sur de l’avoir eu dans les mains chez mes grands-parents, peu après sa sortie...

"Vertiges dans haut" tu ne le trouveras jamais en librairie (où alors il s’est perdu^^) J’avais déjà écrit à l’éditeur pour demander des rééditions vu la demande mais je n’ai jamais eu de réponse. P. Sombardier écrit lui même sur son site qu’il n’y aura jamais d’effort de l’éditeur, aucune réédition possible, .
J’ai eu la chance de croiser la route d’un altituderandonneur Dévoluard qui m’a prêté le gral alors qu’on ne c’était jamais vu (j’ai peut-être un profil virtuel qui inspire confiance haha).
Concernant le contenu du livre, quasiment tous les itinéraires Dévoluard ont été publié sur ATR (par Michel principalement) et ceux manquant sont sur C2C. J’étais "presque déçu" en le feuilletant car j’avais déjà connaissance de la plupart des itinéraires grâce à ATR, donc moins d’effets de surprises. Mais ce bouquin reste mythique et des petits malins le vendent d’occasion de 300 à plus de 700 boules sur Amazon... Prix d’origine 30€. Le bouquin sur la Chartreuse et la fameuse tour perçée, intraçable de chez intraçable....

Bravo pour tes deux sorties de choc ! Inoubliables comme tu dis !
J’ai toujours dans mon sac deux cailloux qui m’accompagnent partout, un du sommet du Roc, l’autre du sommet de Vachères...! Ceux sont des ascensions qui marquent une vie de montagnard.
Et merci pour le clin d’œil (à la fin du récit) ! À la prochaine pour LA vire...

Ah super, je suis contente si ça donne envie de les découvrir... C’est l’effet recherché ! Cela m’encourage à continuer.
C’est sûr que c’est très différent des milieux comme le Dévoluy mais très passionnant aussi...

Merci Ozenn ! J’ai zieuté sur tes topos concernant des forêts mythiques de Bretagne. Autant dire que ça m’a inspiré et que j’ai apprécié tes parenthèses mettant en avant les légendes locales. J’espère bien les parcourir un jour !

Merci pour ce récit captivant (je compatis pour les moucherons) et ces nombreuses photos qui permettent vraiment de "vivre" l’itinéraire... De quoi motiver encore plus ceux qui veulent tenter cette aventure !
Hâte aussi de voir la suite !

Si tu fais la vire du Pierroux à l’identique de mon topo, c’est (vraiment) une course d’envergure.
Il y a aussi la possibilité de sortir (ou de monter) par la voie échappatoire.
Dans les deux cas, c’est à faire.

Et bien j’ai hâte de voir la suite ! Je confirme, super récit....Le passage des moucherons m’a fait délirer, je partage ton humour ! Et le récit de l’ascension fait bien envie, mais pour ma part je crois que je vais en rester avec la Tête ! Beaucoup de références aussi, bravo ! Et pour finir, de belles photos, ce qui ne gâte rien....

Merci à vous ! Je lorgne beaucoup sur tes topos michel et je crois que avec Arnaud, on est mûr pour la grande vire du Pierroux ! Enfin, le plein d’autres aventures en vue. Je vais peut-être aller tâter le versant est du Pic de Bure. Je rêve de la vire du chorum olympique avec peut-être une montée directe aux arches interferrentes etc... cette année ou une autre.
Nadine, ton commentaire me soulage, tu peux pas savoir, après avoir enchainé cette tartine surtout que la suite est déjà proposée à l’évaluation.

Quelle verve, Rémi ! Une vraie dissert ! Pas le temps de tout lire maintenant, je me réserve pour ce soir.... En tout cas bravo pour la narration et l’ascension !

On the Rocks cette sortie où tu sembles intarissable à la décrire !
Bon, faut pas s’endormir sur ses lauriers, il y a encore beaucoup de pépites dans le coin 🙂

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