Trainon (1654m) en boucle par les vires du Pas de l’Echelle, la crête et les vires de Gourras (1352m)

Les vires du Pas de l’Echelle

Prendre la direction du Pas de l’Échelle, indiquée par un panneau. On passe devant l’église puis on emprunte une piste. La quitter à la première épingle à cheveux pour se diriger vers les parois de Gourras en longeant une clôture.

En face est, s’engager sur une courte rampe. La désescalader par un passage un peu exposé pour prendre pied sur une plateforme. En redescendre et poursuivre à flanc. On est alors en face sud.

Reprendre appui sur une large vire et repérer assez rapidement un endroit où la paroi est inclinée, ce qui facilite la grimpette. On gagne une deuxième vire, bien plus étroite. La suivre presque jusqu’au bout et se hisser aisément sur une troisième et courte vire. Un nouveau pas d’escalade, moins haut mais plus exposé que le premier, permet d’atteindre la crête de Gourras.

Descendre pour rejoindre le Pas de l’Echelle et reprendre la piste comme si on revenait à Saint-Geniez. Deux vires inclinées se présentent l’une derrière l’autre : prendre la seconde. La remonter jusqu’à ce qu’elle se fasse plus horizontale. Au niveau d’un bloc "posé" au bord de cette vire, un couloir permet de s’en extraire. On revient ainsi sur l’itinéraire normal qui mène au Trainon.

Le Trainon

Le sentier rejoint une piste et un panneau indique le sommet du Trainon (aux environs de la cote 1365m). Ne pas suivre la direction du sommet mais prendre la piste qui descend légèrement. Rapidement, tourner à droite sur une autre piste qui file vers le nord. Après la première épingle à cheveux, prendre à gauche une nouvelle piste, plus discrète et la suivre une bonne centaine de mètres.

S’engager alors hors-sentier dans le Bois de Clamoussier et remonter la pente en direction du nord-est. Celle-ci se raidit de plus en plus pour atteindre la crête nord du Trainon. (En chemin, vous devriez tomber sur une sente qui facilite la progression jusqu’à une zone d’éboulis).

Gagner le sommet puis en descendre pour revenir à l’intersection à la cote 1365m.

La vire aux buis

Ce n’est pas son nom officiel mais les buis qui y poussent la rende bien visible dans les barres à l’est du Pas de l’Echelle.

Juste après le panneau, quitter le sentier pour suivre une sente de mouton qui descend vers le sud-est. Elle mène à un petit ravin qui permet de contourner l’extrémité est de la barre rocheuse. Remonter alors progressivement pour prendre pied sur la vire qui est longue et globalement assez large. Les buis ne poussent que sur sa partie finale.

Avant que la vire ne se redresse (et prenne fin après cette rampe), un point de faiblesse dans la barre rocheuse permet son franchissement par quelques pas d’escalade. On revient ainsi au Pas de l’Echelle.

La crête et les vires de Gourras

Direction à présent le sommet de Gourras. Une sente bien visible amène sur la crête. A partir du pylône électrique, la crête devient plus effilée. Il faut mettre les mains à plusieurs reprises et un ressaut nécessite une désescalade facile.

Au bout, un passage à désescalader demande plus d’attention. On peut descendre par une brèche (III) ou contourner au mieux les difficultés pour n’avoir qu’un pas de II à descendre.

On prend alors pied sur une large vire. En descendre et progresser un étage en dessous en devers sur environ 150m. Le cheminement devient de plus en plus délicat sur une vire très étroite. Chercher un point de faiblesse dans la barre rocheuse au-dessus pour gagner une vire plus large.

La suite se passe en intégralité sur cette même vire, large dans l’ensemble mais avec également quelques parties étroites qui demandent de l’attention.

A hauteur du village de Saint-Geniez, une paroi verticale met fin à cette longue vire dont on descend aisément. Rejoindre le village par la piste en contrebas.

La sortie

Parcours totalement improvisé.
J’ai été happé par la belle paroi de Gourras et j’ai rapidement été pris au jeu du "par où ça peut passer ?".
Une fois les premiers obstacles franchis, la tentation de poursuivre dans le même esprit était trop forte et cette recherche d’itinéraire a amplement porté ses fruits !
Une façon originale d’atteindre et de revenir du Trainon, avec probablement des variantes possibles.