Tour de l’Obiou et du Grand Ferrand

Difficulté :
Moyen
Dénivelé :
4000m
Durée :
3 jours et plus

Voici le tour en partie de la grande barrière du Dévoluy, précisément auprès des deux géants emblématiques du massif : l'Obiou et le Grand Ferrand. Il n'y a pas de GR reconnu qui exécute ce parcours, préparez-vous donc à sortir des sentiers battus pour cette randonnée côtoyant l'univers sauvage si intimement lié à ces montagnes singulières... – Auteur :

Accès

Sur la D 1075, avant le col de la Croix-Haute en venant du sud, après en venant du nord, rejoindre Lus-la-Croix-Haute.
Prendre en direction du vallon de la Jarjatte. Laisser le hameau sur la droite et poursuivre jusqu’au terminus de la petite route au parking de départ des randonnées.

Précisions sur la difficulté

Ce tour est destiné aux bons marcheurs en général.

  • L’itinéraire est en partie non balisé notamment des vieux chemins forestiers à la descente du col des Faïsses sur la Bâtie parfois envahis par la végétation.
  • Les variantes de raccourcis proposées peuvent se révéler plus difficile en terme d’orientation et se dérouler en hors sentier, toutefois sans grandes difficultés majeures.
  • Boucler le tour en 3 jours est assez sportif, de longues journées de marche à prévoir (7 à 8h en moyenne). Il est bien sûr possible de le réaliser sur 4 jours voire plus.

Il convient qu’un bon sens de l’orientation et de l’itinéraire est nécessaire. Il est donc impératif de savoir s’orienter sans GPS.

Les infos essentielles

  • Carte IGN : TOP 25 3337OT Dévoluy
  • Altitude minimale : 900m env. (sous la Bâtie)
  • Altitude maximale : 2105m (col de Charnier) ou 2150m (variante Pas de Quart)
  • Distance : 50 à 60 km
  • Horaires : 3 à 4 jours
  • Balisage : GR, PR, chemin non balisé, hors sentier
  • Nota : le tracé sur fond de carte est donné à titre indicatif (ce n’est pas une trace GPS) et doit servir uniquement de repère à la lecture de la carte.
Voir la carte en plus grand

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Itinéraire

  • L’eau : Un bon nombre de sources et de torrents jalonnent l’itinéraire. Attention, ils peuvent se tarirent au cours des saisons. Cependant, celles de la Pierre Baudinard, des Baumes et la fontaine de Rochassac coulent jusqu’à mi voire fin novembre.
  • Ravitaillement : Il est préférable de partir en autonomie complète sur ce tour, à moins d’effectuer des détours par les villages à proximité.
  • Concernant les troupeaux et les patous : Le mieux est clairement d’éviter la période d’estive pour la tranquillité et profiter des cabanes pour dormir.
  • Périodes conseillées : Hors neige (en dessous de 2200m) en fin de printemps de fin mai à mi-juin en général, ou à l’automne à partir de mi-septembre début octobre jusqu’à l’arrivée de la neige en moyenne altitude.
  • Cabanes, abris et refuges :
    • Les cabanes de Chourum Clot et du Clos du Mounard sont fermées.
    • La cabane Camarguier ou du Pra de l’Aup (à proximité du chourum Camarguier) est également fermée.
    • Celle sous la crête d’Oriol est rudimentaire car les étages sont assez vétustes pour y passer la nuit. Rien n’empêche d’installer un matelas gonflable dans la pièce principale.
    • Celle de la Pierre Baudinard est dorénavant fermée.
    • La cabane du col des Faïsses est bien rudimentaire, la fenêtre ferme mal, un plancher surélevé en guise de dortoir, par contre idéal pour contempler un lever de soleil sur l’Obiou...
    • La cabane de Crève-Cœur est en fait un abri rudimentaire.
    • Le refuge non-gardé de Rochassac est en parfait état, récemment rénové, poêle fonctionnel, mezzanine-dortoir pour 8 personnes, tables extérieures (en plus des intérieures), place à feu avec grilles, vaisselle à profusion jusqu’au caquelon à fondue... Bref le grand luxe !
    • Les cabanes forestières de Sous-Courtet et de Pravert sont vieilles et rudimentaires.
    • Le refuge non-gardé du col de la Croix est assez confortable, étage avec matelas. Poêle de nouveau fonctionnel.
    • La cabane du Fleyrard est fermée hors estive.
  • Bivouac : Autorisé sans contrainte sur l’ensemble de l’itinéraire.

Le col de Charnier

Suivre la piste balisée jaune prolongeant le parking de départ des randonnées sur un peu plus d’un kilomètre. À la pancarte "Ravin du Fleyrard", emprunter le sentier coupant le grand lacet de la piste pastorale. La rejoindre donc un peu plus haut. Elle effectue rapidement un lacet puis tire une grande ligne droite. Sous la cabane, la piste dessine deux courtes épingles et sort de la forêt au pied du vallon du Fleyrard.

Récupérer sur la gauche le sentier des "Laicinettes" en direction du lac du Lauzon (pancarte). Ce sentier parcourt une croupe bordant une raide pente de 300m. À noter quelques passages plus rocheux sous le verrou délivrant la combe du lac.

Contourner le lac par la droite, rejoindre le GR 93 montant au col de Charnier par une large trace sinuant dans le vaste pierrier.

Vers la cabane Camarguier et la cabane sous la crête d’Oriol

  • Cette section entre le col de Charnier et la cabane sous la crête d’Oriol peut s’effectuer par les sentiers balisés du GR 93 et les PR du Dévoluy. Mais deux variantes directes plus sauvages et hors-sentier sont envisageables. Une bonne connaissance du massif ou des excellents sens de l’orientation et de l’itinéraire sont fortement recommandées pour celles-ci.
  • PHOTO avec tracés des variantes.

Par les sentiers balisés :

Du col de Charnier, rester sur le GR 93 parcourant le fond du vallon de Charnier. Plus bas, lorsque le vallon s’encaisse, le sentier tire dans le flanc droit pour franchir le verrou donnant accès à l’alpage de la cabane de Chourum Clot.

Sous la cabane, une sente coupe chaque lacet de la piste d’alpage. Puis un sentier évite toute une partie de cette piste et débouche sur un petit parking. Le sentier du GR poursuit alors tout droit et rentre dans un petit bois.

Recouper la piste pastorale au niveau de la pancarte "Serre Long - 1460m". Quitter le GR pour emprunter la piste en bifurquant sur la gauche (au nord).

  • Les quelques 200m sur cette piste, en tirets roses sur la carte, ne sont pas balisés sur le terrain.

Plus loin, un cairn et des marques jaunes indiquent la suite du PR balisé jaune. De suite, après un zig-zag, des flèches à la peinture vertes s’ajoutent momentanément. Le sentier descend en forêt. Après avoir franchi le torrent des Adroits, il débouche dans un pré où la trace et le balisage se perdent. Tirer tout droit jusqu’à rejoindre des traces de véhicules à quatre roues dans les pelouses. Retrouver normalement des marques jaunes puis un chemin sur la gauche en bordure du pré. Rejoindre enfin la piste pastorale provenant du Grand Villard à la pancarte "La Cassette - 1340m".

Remonter cette piste vers la cabane Camarguier. Peu avant, tourner sur la droite en direction du Faï à la pancarte "Le Riou - 1390m". Traverser le Pra de l’Aup. Plus bas, un piquet en bois planté dans un tas de caillou invite à quitter le chemin de l’alpage pour récupérer le sentier balisé dévalant la forêt pour gagner les abords du torrent des Pertuisets. À cet endroit le balisage se fait moins marqué tout comme la trace. Viser alors tout droit pour rejoindre le lit du torrent. Retrouver normalement des marques jaunes et des cairns indiquant la marche à suivre. Remonter sur une centaine de mètres de dénivelé puis rejoindre un sentier bifurquant sur la droite.

Rejoindre la piste pastorale provenant du Seresq, l’emprunter dans le sens de la montée et gagner la fontaine de l’Adroit. Poursuivre sur le chemin balisé jusqu’à la cabane sous la crête d’Oriol.

Variante par le Pas de Quart, le vallon Girier, la Barre des Fontaines et la Frache :

Du col de Charnier, quitter le GR pour un sentier au nord-est parcourant le flanc de la Tête de Vallon Pierra. C’est en fait le sentier rejoignant la voie normale du Grand Ferrand. Au niveau du Clos Rognon, un grand replat herbeux, laisser ce sentier et poursuivre à niveau par des sentes en visant le collet délivrant le vallon Girier. Traverser alors le Pas de Quart pour l’atteindre.

Une fois le collet dépassé, tirer sur la gauche afin de contourner le verrou qui se présente puis dévaler les pentes herbeuses du vallon Girier. Plus bas, rester sur la gauche à proximité de la crête dominant la barre rocheuse fermant le bas du vallon du Grand Villard. Lorsque cette barre se termine, tirer sur la gauche (nord-est) sur la crête formant le verrou de ce vallon du Grand Villard. Au niveau du rebord méridional de la crête de l’Étoile, virer à main droite à l’est. Retrouver des bonnes drailles de moutons qui permettent de passer la Barre des Fontaines. Celles-ci rejoignent une étendue d’alpage servant à parquer les bêtes, juste au-dessus de la cabane Camarguier ou du Pra de l’Aup.

Traverser le replat de verdure plein nord. Poursuivre en maintenant ce cap en restant peu ou prou sur la même ligne de niveau afin d’effectuer la traversée du lieu-dit de la Frache pour atteindre la cabane sous la crête d’Oriol.

Variante par le Pas de Quart, le vallon Girier, le vallon du Grand Villard, le pied de la crête de l’Étoile et l’entrée du vallon de Truchière :

De même que précédemment jusqu’au vallon Girier. En collant la crête dominant la barre rocheuse fermant le bas du vallon du Grand Villard, trouver une faiblesse permettant de rejoindre ce dernier. Une bonne draille permet de franchir ce raide passage à la descente.

Remarquer en face au nord-est, une autre faiblesse donnant accès à la crête de l’Étoile. La rejoindre en effectuant la traversée du vallon du Grand Villard.

Traverser quasiment à niveau en légère descente l’intégrale du pied de la crête de l’Étoile. Gagner l’entrée du vallon de Truchière. Récupérer par la même occasion une trace cairnée qui rejoint la cabane sous la crête d’Oriol.

La cabane de la Pierre Baudinard, la combe du Loup et le col des Faïsses

De la cabane sous la crête d’Oriol, récupérer le sentier du PR balisé jaune traversant plein nord aux pieds du vallon des Narrites et de la crête de la Clape. Il gagne, sous le verrou du vallon du Mas, la cabane de la Pierre Baudinard jouxtant de gros rochers caractéristiques.

Continuer sous la cabane par le chemin pastoral. Il descend jusqu’à l’altitude de 1480m à l’intersection au lieu-dit de Pierre Loisel. Bifurquer sur la gauche par le chemin qui monte au Clos du Mounard et aux Aiguilles du Mas. Le large chemin devient sentier à quelques encablures de la cabane d’alpage. Il franchit plus haut la croupe des Aiguilles du Mas et rentre dans le Pivallon.

  • Une variante-raccourci est possible à partir de la Pierre Baudinard, en poursuivant sur le chemin pastoral à la montée du verrou du vallon du Mas. Une fois sur la large crête du verrou, la cheminer plein nord vers des abreuvoirs. Puis, par des sentes de moutons, traverser à niveau le pied de la crête de Samaroux jusqu’à recouper le sentier balisé du PR au niveau de la croupe des Aiguille du Mas avant l’entrée dans le Pivallon. (Variante en orange sur le tracé.)

Traverser le bas du Pivallon. Attention, à la cote 1700m suivre le sentier qui descend vers Pré Rond en laissant une trace qui continue tout droit vers l’entrée de la galerie des Lyonnais.

Après le Pré Rond, amorcer une descente dans les bois avant de rejoindre le bas de la combe du Loup. Récupérer la piste forestière.

Afin de ne pas perdre de dénivelé à partir de la cote 1386m, quitter l’itinéraire balisé pour un vieux bout de piste sur la gauche. Après un lacet, le chemin tire en ligne droite et recoupe la piste pastorale du col des Faïsses dont il faut suivre la direction aux différentes intersections (pancartes).

  • À noter que c’est à partir de ce col des Faïsses que démarre la voie normale de la Grand Tête de l’Obiou (voir le TOPO).

Du col des Faïsses au col de l’Aiguille

  • La descente directe sur la Bâtie s’effectue en partie sur des vieux chemins de débardage quelque peu envahis par la végétation et des pistes forestières non balisées. On évite ainsi un grand détour par les Payas et la Croix de la Pigne.

Du col des Faïsses, suivre la piste plein nord. Il est possible de couper le premier lacet de la piste par le creux du vallon. Passer le parking des Baumes, départ de la voie normale de l’Obiou. Continuer jusqu’au virage où se présente un réservoir et une fontaine de la source des Baumes.

Pile à ce niveau, quitter la piste pour un vieux chemin de débardage sur la gauche. Se frayer dans les grandes herbes. Rejoindre un autre chemin provenant du col de la Samblue, tourner sur la gauche dans le sens de la descente. Après un lacet, le chemin se transforme en large piste forestière à proximité de la cabane de Crève-Cœur.

Poursuivre 1,5 km sur cette piste. Prendre à gauche en descente à la bifurcation des pistes. Après 500m, quitter cette piste principale, pour une autre sur la gauche. Tirer droit sur quelques centaines de mètres avant un lacet rejoignant une autre piste. Bifurquer à nouveau sur la gauche, puis de suite après à droite sur un sentier marqué par un cairn à son départ. Gagner la piste forestière provenant de la route (D 66).

Une centaine de mètres après, tourner sur la gauche afin de récupérer un chemin. Au lacet, prendre sur la gauche et déboucher au lieu-dit de la Bâtie (pancarte).

  • Le sentier en pointillés noirs présent sur la carte entre la Bâtie et les Roussins ne semble pas exister. Je me suis retrouvé à couper en plein champ !

De la bâtisse, suivre donc sur la piste plein nord, puis tourner à gauche à l’intersection pour rejoindre les Roussins. Poursuivre sur les chemins et sentiers balisés jusqu’à recouper la piste pastorale de Bachillianne provenant des Achards.

L’itinéraire balisé coupe à plusieurs reprises cette dernière en montant de manière soutenue dans la forêt. Plus haut à la sortie des bois, par le sentier balisé ou la piste d’alpage rejoindre les chalets de Bachillianne, puis le col de l’Aiguille.

Rochassac, Courtet et descente sur le Serre

  • Sur cette section, précisément entre Rochassac et Casse Varnage, le sentier traverse plusieurs ravines où la prudence est de mise.

Du col de l’Aiguille, basculer sur le versant des contreforts du massif dominant le Trièves. Le sentier franchissant les ravines, avant d’atteindre la prairie suspendue de Rochassac, a été retapé et rélargit. Poursuivre dans l’alpage jusqu’à l’intersection de "Rochassac Haut".

  • Pour une halte au refuge de Rochassac, il faut descendre à l’aide d’un large lacet vers la grande bergerie. La cabane restaurée se situe juste après en contrebas.

Sinon, continuer tout droit. Le sentier traverse plusieurs ravines où la prudence est la bienvenue. Ici, la trace peut se présenter détériorée.

Puis, traverser le vaste pierrier de la Casse Varnage. Le sentier effectue quelques lacets et atteint le pied de l’Arête de Fluchaire. Ensuite, franchir aisément quelques ravines ou le sentier est bien large. Passer un cairn où une trace part en ascendance dans les raides pentes herbeuses, c’est l’amorce du sentier de la Baronne...

Suivre toujours l’itinéraire balisé qui descend en lacets sur l’alpage de Courtet. Basculer sur le versant dominant Tréminis. S’enchaînent quelques épingles dans un raide versant. Rentrer dans les bois, passer la baraque forestière de Sous-Courtet.

Plus bas, traverser le torrent de Pravert à l’aide des cairns. Rejoindre la piste qui descend en larges lacets. Passer la baraque forestière de Pravert. Plus bas encore, traverser le torrent de l’Ebron.

Suivre la longue piste forestière qui rejoint le parking de Boutari, puis le pont sur l’Ebron, prendre à gauche par la route pour rejoindre le Serre.

  • Il est possible de prendre un raccourci quelque peu paumatoire. Lors de la descente de la piste forestière, prendre le sentier par la combe Amarre (pancarte). Peu avant de recouper la piste forestière principale, bifurquer sur la gauche sur un ancien chemin emporté par une crue, il remonte jusqu’à une intersection. Tout droit le sentier continue en direction du Pré de l’Aupet, nous laisserons celle-ci. Tourner sur la droite, trouver une pancarte "Le Serre", traverser le torrent des Chaberts et récupérer le chemin menant au hameau. Plus bas, on recoupe une piste balisée d’avion jaune (qui mène à la stèle commémorative d’un crash au pied de la Grande Casse) que l’on va emprunter dans le sens de la descente. Rejoindre un chemin bitumé qui descend sur le Serre.
    (Variante en orange sur le tracé.)

Retour par le col de la Croix

Du hameau du Serre, tourner à gauche en direction de la Chenal, puis prendre la piste vers le col de la Croix (pancartes). Au bout de 2 km, récupérer le sentier balisé montant au col du Devès. Rejoindre la piste provenant du Pique-Nique du Grand Ferrand. S’orienter plein sud sur 2,5 km pour atteindre le refuge sous le col de la Croix.

De ce col, basculer dans le versant dominant le vallon de la Jarjatte. Le sentier balisé rejoint plus bas la petite route du vallon entre les Granges des Forêts et le parking de départ des randonnées. Suivre donc sur la gauche pour regagner ce dernier.

Avertissements et Droits d'auteur

Randonnée réalisée le 2 novembre 2019

Dernière modification : 31 octobre 2022

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Avis et commentaires

Bonjour,
Super tour effectué du 27 au 29/09. Beaucoup de diversité dans les paysages (et dans la météo : brouillard complet, pluie, grand soleil, vent).
Beaucoup d’animaux croisés.
1er stop à la cabane sous la crête d’oriol : rustique mais le canapé est bienvenu. Cuisinière à gaz avec bouteille de gaz pleine !
2 ème étape assez longue mais très belle, et quel confort au refuge de Rochassac. Il y a même la lumière à l’intérieur !
A part à Rochassac, on n’a croisé personne sur ces 3 jours. Solitude garantie !
Merci à Dyn’s pour cette proposition de tour et notamment les variantes qui sont très claires dans les descriptions.

Bonjour,
Effectué ce très beau tour en partant de Villard Joly à Saint-Disdier. Jour 1 un peu long (32 km) jusqu’au refuge de Rochassac (super hébergement au sec quand le temps est pourri !). Un peu pommatoire entre la cabane de Crêve-Coeur et les chalets de Bachilliane au travers de la forêt sans redescendre jusqu’à la Bâtie comme décrit. Jour 2 (23 km) jusqu’au refuge du Col de la CRoix (plus rustique) en évitant la Casse Varnage (trop enneigée) en redescendant prendre des sentes de sangliers à 1300 m (cela passe bien une fois qu’on a trouvé le bon sentier qui parcours à flanc tout le versant). J3 (18 km) retour à Villard Joly en essayant de contourner les moutons et les patous.
Très beau tour même si nous n’avons pas vu les sommets compte tenu d’une météo exécrable.

Généralement, la période d’estive débute vers mi-juin et finit vers fin septembre/mi-octobre.

Lisa

Merci pour cet itinéraire qui nous fait bien envie. Comme vous le conseillez, nous allons "éviter la période d’estive". Pourriez-vous nous indiquer à partir de quand elle débute ? Merci !

Bonjour,
Nous venons de faire ce tour en partant de Tréminis (hameau le Serre) avec qq variantes due notamment a la neige encore très présente dans les combes autour de 1800m (Casse Varnage et Col de Charnier).
On a aussi rajouté un jour de plus et dormi uniquement en tente et heureusement car Pierre Baudinard était fermé et la journée de montée au col des Faisses est longue avec les sacs qu’ont avaient (18 et 15kg au départ).
C’est effectivement un très beau tour avec un panorama incroyable, exigeant physiquement et très peu de monde en cette période.

Merci Arnaud ! C’est noté !

Salut Vince,
À vélo, mieux vaut suivre l’itinéraire donné en lien par Séb. Certaines de mes variantes ne me semblent pas adaptées aux deux-roues.

Merci je n’avais pas vu son commentaire. Cela m’éclaire bien !

Vince : il y a un commentaire de SebL à ce sujet un peu plus haut. Le lien qu’il donne semble toujours OK.

Salut Arnaud !
Penses-tu que ce tour soit faisable en VTT ? Vu les photos, j’ai l’impression qu’il y a pas mal de portions roulantes.

Merci pour le retour, Philippe.

Lorsque je suis passé ce printemps à la cabane de la Pierre Baudinard, elle était en rénovation, donc dans l’incertitude d’une prochaine réouverture ou fermeture définitive... Dommage c’est la deuxième cabane du secteur qui ferme après la confortable du Pra de l’Aup au pied de la crête de l’Étoile...
Je vais mettre à jour le topo.

Merci pour ce beau tour fait fin octobre 22. Quelques points :
Ne pas tenter les variantes sous le col Charnier sans une bonne visibilité.
Ne pas compter sur la cabane de la Pierre Baudinard. Certes toute belle, mais parfaitement close. Moins d une heure avant, celle de sous la crête d Oriol est bellement située, plus rustique mais ouverte, dotée d une citerne d’eau de pluie, d une gazinière, et d un canapé cuir !! Deux autres couchages à l étage et un abri sur le côté. Merci à ceux qui l entretiennent.
Sous le col des Faïsses je ne suis pas descendu jusqu’à la Bathie et aux Roussins. Au lieu dit Les Sauvages, on peut traverser le torrent par une piste, puis, par un bon chemin s élever et rejoindre la piste qui monte à Bachilianne.
Ne pas compter sur de l eau ou un abri à cette bergerie, en tout cas à cette saison. Il semble qu il y ait une chambre labellisée chambre d alpage réservable en saison. Mais le délicieux refuge de Rochassac n est qu à une bonne heure !
Quel beau tour !

C’est un parcours "grand public", joli et sans difficultés notoires.
Pour ceux qui ont le pied sûr et qui souhaitent rester en altitude, au plus près de ces 2 grands sommets, y’a moyen de trouver des variantes plus alpines.

Pour info, c’est devenu un classique en VTT (avec des petites variantes au niveau itinéraire) depuis une dizaine d’années, avec certains grands sportifs qui arrivent à boucler dans la journée...
vttour.fr/topos/l-obiou,1...

A ce rythme, pas certain de bien voir les petites fleurs et les arches du secteur !

Merci pour ton retour, François.

Oui, c’était un beau tour ! Pour l’anecdote, j’y ai fait un mix entre les deux grandes variantes proposées, et suis retourné plus tard aux pieds des crêtes et des vallons supérieurs pour aller voir les sentiers balisés au-dessus du Grand Villard.

Le plaisir est grandement partagé, agis à ta guise pour ton classement !

Bonsoir Dyn’s,

C’est une bien belle balade que tu as faite là...!
J’imagine que tu t’y ais fait plaisir.

En tout cas, toutes ces photos, de toutes les années où tu as parcouru les flancs de ce Dévoluy magique sont très belles.
Et, comme chaque fois, je me suis régalé à les regarder. Dont certaines sont maintenant archivées dans mon classement (si tu n’y vois pas d’inconvénient...).

Merci beaucoup pour ce moment d’évasion au grand air.

Merci pour vos retours !
On peut aussi imaginer des tours plus grands par le col des Aiguilles ou même le col de Plate Contier.

Merci Nadine, belle année 2021 à toi aussi ! (et à chacun en passant !)

Quelle merveille ce topo ! Entre ce que j’ai déjà fait et ce que je voudrais faire, tout est là.... Un voyage de pur bonheur ! Avec en prime des bijoux de photos.
Après cette année de contraintes et en plein hiver, c’est un grand plaisir de parcourir ces contrées, vivement l’été prochain !
Merci Arnaud et Bonne Année à toi, avec plein de belles randos que tu viendras nous raconter....

Un tour qui mériterait de devenir un classique.
Sans doute plus beau en automne, moins de chasseurs au printemps...

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