Tête de Chabriere (2745m), Puy de la Sèche (2820m), Pic des Têtes (2662m), Roche Close (2739m), La Mourniere (2671m) : quasi intégrale des crêtes

Difficulté :
Difficile
Dénivelé :
1850m
Durée :
10h

Très beau voyage en crêtes permettant de faire le tour complet du vallon de Vautreuil. – Auteur :

Accès

De la D900 en direction de Barcelonnette, peu après le Lauzet-Ubaye, prendre la route du Laverq. Peu avant les Clarionds prendre à droite la route qui devient ensuite piste forestière du col de la Pierre jusqu’à son terminus.

Précisions sur la difficulté

C’est long !
Hormis cela :
- la montée du couloir pour accéder au col 2458 entre Chabrière et Balaour est assez éprouvante.
- la traversée du chaos rocheux avant le point 2770 est fastidieuse.
- la descente directe du promontoire 2585 sur le pas de Galèbre est dangereuse , mieux vaut revenir un peu en arrière et descendre de quelques dizaines de mètres pour récupérer le sentier.
- l’arête sud de montée à Roche Close peut se passer intégralement sur le fil moyennant quelques pas de II, même les passages qui ne font pas envie de prime abord. Cependant, si le rocher est globalement bon, certains passages exposés ont des prises peu fiables, donc testez tout ce que vous touchez.
- l’arête nord de Roche Close est effilée sur deux portions, dont une peut être assez impressionnante.

Les infos essentielles

  • Carte IGN TOP 25 - 3439 ET " Seyne "
  • Altitude minimale : 1730 m
  • Altitude maximale : 2820 m
  • Distance (A/R) : 15 km
  • Balisage : jaune sur les courtes parties sur sentier
  • NB : Le tracé gpx est approximatif, à la seule fin de faciliter la lecture de la carte.
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Itinéraire

Suivre le sentier balisé jusqu’à la Grangette, cabane située juste avant la bifurcation du point 1873.

Là, on part à gauche pour traverser le torrent -à sec- du col de la Pierre et l’on monte en direction du sud-est pour venir buter sur des barres rocheuses au niveau d’un ravin encaissé.

Suivre la sente discrète qui longe les barres en s’élevant très peu et traverser deux autres petits ravins. On arrive sur un troisième ravin encaissé lui aussi (sans compter le tout premier), qui monte raide en longeant des barres rocheuses noires.

Ce ravin n’est pas le même que celui décrit dans le topo de Mick et Pierre.
Il est plus encaissé, sans doute plus pénible à remonter, mais la récompense aux efforts fournis en est la belle ambiance le long des barres rocheuses noires.

Remonter au mieux jusqu’à une zone de grandes dalles, où l’on traversera pour rejoindre la rive droite.

Continuer à monter en tirant à gauche dans des pentes raides, herbeuses et parfois encombrées de végétation.

On finit par sortir dans une zone plus dégagée encombrée de petits blocs rocheux.
Continuer à monter en longeant de raides pentes striées de vires pour aboutir au point 2458 entre la Tête de Balaour et la Tête de Chabrière.

Monter en direction de la Tête de Chabrière par sa crête nord, en restant légèrement en versant ouest pour profiter de bandes herbeuses.

Après le sommet, continuer sur la crête (quelques ressauts à escalader ou désescalader facilement, une grande zone de chaos rocheux) jusque juste avant le point 2770.

Là prendre une pente herbeuse pour descendre en versant est afin d’éviter plusieurs strates de barres rocheuses et rejoindre en contrebas le sentier balisé juste avant un joli lac double envahi de linaigrettes. (détour sympathique à envisager)

Remonter au col de Vautreuil puis au Puy de la Sèche sur une trace cairnée.

Du sommet, descendre par la crête nord-ouest en restant au bord pour profiter de vue prodigieuses sur le versant ouest.

On suit ainsi le fil jusqu’au point 2585, promontoire que l’on voyait de loin, au dessus du pas de Galèbre.

De là, il est possible de descendre toujours sur le fil pour rejoindre le pas, mais ce passage est constitué d’abord de raides gradins herbeux, puis d’un petit franchissement de barre et, enfin, d’une raide rampe gravillonneuse et déversante juste au bord des falaises du versant sud. Pour être passée par là, je déconseille vivement ....

Mieux vaut, depuis le promontoire, revenir sur ses pas de quelques dizaines de mètres afin de descendre un premier niveau de petites barres rocheuses et, ensuite, descendre dans le pierrier jusqu’à venir à la rencontre du sentier balisé venant du col de Vautreuil.

Au pas de Galèbre, prendre la direction du Pic des Têtes, qui s’atteint facilement par un bon sentier pourvu de multiples chaînes. Celles-ci ne sont utiles que pour les personnes peu habituées à ce type de terrain. Si vous éprouvez le besoin de vous y accrocher, mieux vaut ne pas poursuivre vers Roche Close !

Poursuivre sur la crête sud de Roche Close, en restant en permanence sur le fil, c’est possible ! Il y a même une inscription sur le rocher à un endroit où on n’a pas forcément envie, qui vous encourage à y aller 😉

Attention cependant à bien tester la solidité du rocher : il est globalement bon mais quelques morceaux sont susceptibles de ne pas tenir si on tire trop fort dessus.

Arrivé au sommet, on continue toujours vers le nord, cette fois-ci sur un terrain friable.

Deux portions sont assez étroites avec du gaz de part et d’autre, mais ce n’est quand même pas un rasoir !

Ce jour-là il y avait un fort vent depuis le sommet du Puy de la Sèche. Etant donné les photos et commentaires sur d’autres topos concernant cette arête, il m’a d’abord semblé qu’il n’était pas raisonnable de la faire dans ces conditions.
Mais comme je suis de nature optimiste et que je crois toujours en ma bonne étoile, je me suis dit qu’il fallait aller voir, que le vent serait peut-être tombé d’ici à ce que j’arrive au fameux passage, et qu’au pire, comme il était assez fluctuant, je pouvais attendre quelques minutes une accalmie avant de m’élancer.
Il avait toujours du vent quand je suis arrivée au sommet de Roche Close, et il y eut une trêve juste avant la portion "terrible", où je m’engageai donc illico presto.
Et ce maudit vent s’est remis à souffler quand j’étais en plein milieu !
J’ai donc pris appui sur mes deux pieds (car c’est tellement large qu’on met les deux pieds de front), ainsi que sur mes bâtons ancrés de part et d’autre, en attendant cinq minutes que ça se calme, puis j’ai pu finir tranquillement la traversée.

Vient le cairn qui marque la fin de l’arête à l’altitude 2710.

De là, on va prendre la direction nord-est. On passe un petit col où un un cairn indique la descente par le couloir nord-ouest, qui ne fais pas du tout envie...

Remonter légèrement pour atteindre le point 2671, sommet de la Mournière, et continuer dans la même direction en descendant l’agréable croupe en petit gravier qui borde les falaises dominant le vallon de l’Essaleyret.

Quand celle-ci se met à plonger alors que l’on aperçoit en contrebas à droite une butte surmontée d’un gros cairn (???), prendre à gauche dans des pentes herbeuses et continuer la descente en visant la bergerie que l’on aperçoit au loin en bas.

Obliquer ensuite légèrement à droite afin de pouvoir traverser la ravine sans encombres, puis rejoindre rapidement le sentier balisé nous ramenant à la Grangette puis à la voiture.

Avertissements et Droits d'auteur

Randonnée réalisée le 14 août 2023

Dernière modification : 19 août 2023

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Avis et commentaires

Donc ce n était pas le même couloir !
Dans votre topo vous dites avoir pris le couloir suivant du premier encaissé, moi j en ai traversé deux après le premier encaissé et pris le 3ème.
De plus , après le 1er cairn que vous avez mis en photo moi j’ai continué à l horizontale, je n ai pas vu le 2e cairn de votre topo.
Sinon, le fait que je n’ai pas fait exactement comme vous n est pas forcément une erreur : je ne suis jamais les topos à la lettre, pour moi c est juste une " base de travail " 😉

La première partie ou tu butes sur un cul de sac , là oui on y était pas, c’est le couloir juste après à gauche que tu as forcément prit où traversé où l’on était. Mais c’est curieux que tu sois allée si à droite. Tu as passé le bon couloir évident pour te retrouver coincé dans celui d’après. Ca fait du sport !

"La rive" est en hauteur, nous ne sommes pas descendu dans le couloir. Mais on était pas dans ton tracé bleu. En réalité on était même un peu plus à droite du tracé rouge de Pierre, mais ca reste approximatif. Sur les hauteurs main gauche de ton étroit couloir. Photo 9 de notre topo tu vois une partie haute de l’étroit couloir. Dans sa partie basse la rive droite est bien plus haute. C’est un détail ;)

Salut Rabah,
Merci pour le compliment 🙂
Si la santé est nécessaire elle ne suffit pas, c est surtout une question d énergie, que je dois cet été en partie à une personne particulière.

Bonjour Mick,
Je ne pense pas, mon couloir était très encaissé, sans rives !
C est pour ça d ailleurs que je n y comprenais rien en lisant votre topo ....

Bonjour Laurence, quelle grande randonnée ! Bravo ;) Mais tu as fait une erreur d’interprétation. On a bien fait avec Pierre le même couloir que toi en rouge. Sauf que l’on est pas resté dans le couloir (exposé chute de pierres), on s’est mis sur sa rive droite (main gauche en montant).

Parcours superbe avec des passages bien escarpés et un gros dénivelé en prime, quelle santé ! Félicitations Laurence !

Merci Nadine 🙂

Magnifique itinéraire !
Tu fais des choses superbes.... Bravo !

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