Tête d’Auferrand (1981m) et Pointe de Deux Heures (2018m) par le col de la Colombière

Difficulté :
Moyen
Dénivelé :
500m
Durée :
2h30

Accessible depuis le col de la Colombière, le massif de l'Almet offre de belles crêtes herbeuses qui tranchent avec les roches minérales du Bargy ou des Aravis de part et d'autre. Si la traversée du massif jusqu'à la Pointe d'Almet est longue et comporte des passages délicats, la Tête d'Auferrand et la Pointe de Deux Heures sont facilement et rapidement accessibles. On choisira les saisons et les heures pour profiter de ces crêtes débonnaires en vert, en jaune, en rouge... – Auteur :

Accès

Cluses ou Bonneville - Le Reposoir ou le Grand Bornand - Col de la Colombière. Grand parking le long de la route au sommet du col, souvent encombré les weekends d’été.

Précisions sur la difficulté

L’essentiel du parcours s’effectue sur des sentes herbeuses plus ou moins bien marquées, relativement peu parcourues, non balisées. Il y a quelques passages raides et traversées exposées sur des pentes déversantes demandant de l’attention, notamment pour l’ascension de la Pointe de la Botte, ainsi que les pentes sous la crête d’Auferrand. La crête sommitale de la Pointe de Deux Heures est peu difficile mais aérienne.

Praticable en conditions estivales. Le parcours est déconseillé par terrain humide, les sentes devenant notoirement boueuses et glissantes. Attention à la neige qui doit avoir libéré le chemin d’ascension vers la Pointe de la Botte, et qui peut également poser problèmes sous les crêtes d’Auferrand.

Les infos essentielles

* Altitude départ : 1613m.
* Altitude sommet : 1981m (Tête d’Auferrand), 2018m (Pointe de Deux Heures).
* Horaire : 3h.
* Carte : IGN TOP25 3430ET La Clusaz - Le Grand Bornand.

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Itinéraire

Ascension

Depuis le col de la Colombière, aborder les pentes herbeuses faciles au pied de la Pointe de la Botte, puis prendre vers le sud une sente montant en traversée dans les raides pentes herbeuses du versant ouest. Attention, sur la fin, la sente terreuse devient délicate et exposée au dessus de raides dévers, précautions nécessaires notamment en cas de terrain humide, à éviter absolument en cas de neige.

La sente contourne la croupe sud-ouest. La quitter à cet endroit et monter la croupe tout droit dans l’herbe, en s’aidant éventuellement d’une petite sente. C’est raide mais sans difficultés. On atteint ainsi le sommet de la Pointe de la Botte.

On notera l’existence d’une sente montant tout droit dans les raides pentes du versant ouest depuis les alpages du col de la Colombière. Celle-ci est délicate à cause de sa raideur, on préfèrera l’éviter.

Depuis le sommet de la Pointe de la Botte, redescendre vers un collet juste à l’est, en faisant un petit crochet par le sud pour éviter un ressaut raide. Monter ensuite vers l’est une sente le long d’une crête facile, raide au départ et s’aplanissant vers le haut. On rejoint ainsi un large collet séparant des crêtes de la Pointe d’Auferrand.

Poursuivre la sente montant vers les crêtes en contournant par l’ouest les dévers les plus raides. En début de saison, de la neige tardive recouvre souvent ce lieu, attention en cas de neige dure.

Remonter finalement la crête vers l’est, le point culminant étant la Tête d’Auferrand.

La suite du parcours vers la Pointe de Deux Heures est évidente : Il faut suivre la crête herbeuse vers l’est, traversant un débonnaire replat avant de remonter vers le sommet. La crête sommitale est assez aérienne mais sans difficultés, la préférer aux sentes déversantes souvent boueuses du versant nord.

Le sommet offre une vue magistrale sur la chaîne des Aravis dominée par la Pointe Percée, au dessus de larges et débonnaires vallons herbeux.

Les plus aguerris pourront éventuellement poursuivre les crêtes en direction de la Pointe de Grande Combe, de la Croix et de la Pointe d’Almet, mais il s’agit là d’un itinéraire beaucoup plus délicat et engagé.

Descente

Le retour par le même itinéraire est parfaitement envisageable. On pourra faire plus court en évitant la crête reliant les deux collets par une sente traversant les pentes herbeuses en contrebas, cependant souvent boueuse et glissante par endroits. Ensuite, au lieu de remonter à la Pointe de la Botte, on poursuit la sente descendant le vallon et contournant la Pointe de la Botte par le sud, remontant ensuite un peu pour rejoindre la croupe sud-ouest où on l’a quittée à la montée.

Depuis le replat herbeux entre la Tête d’Auferrand et le Pointe de Deux Heures, une autre option de retour est de poursuivre vers l’est la sente descendant dans la combe des Fours. De là, poursuivre le sentier souvent boueux dans le versant nord pour rejoindre le chemin horizontal ramenant aux chalets d’Auferrand, puis au col de la Colombière.

Détail de la sortie du 25 octobre 2017

Une petite balade pour profiter d’une fin d’après midi... Tout d’abord comme décrassage de la "grosse" faite la veille, et aussi pour profiter du coucher de soleil d’une magnifique journée d’été indien...

Départ vers 16h du col de la Colombière... Certes le parcours est connu, mais toujours aussi beau, notamment dans la lumière chaude de la fin d’après-midi... Bon, il y a quelques résidus neigeux du début de semaine, fondant dans l’atmosphère chaude et transformant certaines parties du chemin en patinoires boueuses, on fera attention en marchant...

Pointe de la Botte, Tête d’Auferrand, et finalement Pointe de Deux-Heures vers 17h30... Le paysage est magnifique, le soleil est tamisé par un léger voile nuageux qui adoucit les contrastes... Grande pause, on est seul et on profite du calme...

18h, retour vers la Tête d’Auferrand, spot idéal pour assister au coucher de soleil. C’est d’ailleurs la saison idéale où l’herbe jaunie resplendit particulièrement à la couleur du crépuscule, alors qu’en plein été le Jallouvre occulte prématurément les rayons du soleil. D’ailleurs, l’horizon est presque clair, permettant aux derniers rayons rougeoyants de faire flamber le décor de couleurs vives. On se s’en lasse pas...

Hélas, ça ne dure pas, le soleil se couche... 18h30, on plonge sur le boueux chemin de descente, alors que les voiles nuageux éclairés en contre-jour mettent le feu au ciel du couchant...

Mis à part quelques glissades sans conséquences sur la sente boueuse, il faudra juste un peu d’attention pour refranchir le passage exposé de la sente sous la Pointe de la Botte, la frontale est utile pour cela. Puis retour au col de la Colombière à la nuit tombante, maintenant déserté des touristes... Il est 19h30.

Avertissements et Droits d'auteur

Randonnée réalisée le 25 octobre 2017

Dernière modification : 23 février 2021

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Avis et commentaires

Je vous ai vu descendre (en tout cas, vos lumières) ! Ce soir là, j’étais en face avec un groupe d’amis, redescendant de la Pointe du Midi. Et c’est vrai que les conditions étaient exceptionnelles, avec juste ce qu’il faut de bancs de cirrus pour peindre le ciel de toutes les couleurs juste après le coucher de soleil...

Pascal

Super topo, Pascal.
Ces photos nous ont motivé à faire cette balade ce samedi 28/10, juste avant le changement d’horaire.
Les couleurs, rose, orange, rouge au coucher de soleil étaient vraiment sublimes.
Nous avons fait la descende avec des lampes Frontales.
Merci beaucoup pour le partage.
Pascal

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  • Sortie du 8 avril 2017 par Pascal

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