Rochemelon ou Rocciamelone (3538m) par le Mont Cenis et le Col de Novalèse
- Randonnée
- Alpes grées (ou Alpes graies) / Savoie / Lanslebourg-Mont-Cenis (Val Cenis)
- Sommet mythique
- Difficulté :
- Difficile
- Dénivelé :
- 2000m
- Durée :
- 12h30
Une randonnée de OUF ! Cette ascension, depuis la France, du sommet italien du Rochemelon, emprunte un itinéraire très long, mais un peu moins que par la Vallée du Ribon, franchit plusieurs fois la frontière et offre la possibilité d'une nuit en refuge. Début d'ascension austère, dans l'ombre, et final magnifique en pleine lumière. Un dimanche, l'ambiance au sommet de cette montagne mythique est unique et totalement décalée. – Auteur : BA42
Accès
Vallée de la Maurienne, Modane, Termignon, Lanslebourg. A Lanslebourg, prendre la route du Col du Mont Cenis. Dépasser le col et le lac. La route redescend sur l’Italie, elle effectue 2 lacets, puis une courbe à droite. Vers le milieu de la courbe, une piste part à gauche vers le parking des Carrières du Paradis.
Précisions sur la difficulté
- Itinéraire pour montagnards, à la limite de l’alpinisme en raison de l’altitude. Longueur, pentes d’éboulis raides, un long passage câblé mais évitable, blocs instables
- Passages neigeux en début de saison et quelquefois jusqu’en automne
- Choisir une journée sans risques d’orages. Après le passage d’une perturbation, si le vent tourne au Nord, on peut aussi éviter la désagréable Nebbia
- Dénivelée : 1850m en tenant compte des différentes remontées au retour
- Possibilité de parcourir les 12 km aller-retour jusqu’à l’Alpe Tour à VTT
Photos
Les infos essentielles
- Carte : IGN TOP25 3634OT
- Départ : 1950m
- Alpe Tour : 2126m
- Refuge Stellina : 2610m
- Col de Novalèse : 3229m
- Distance : 26 km environ
- Horaires : 12h30 environ
- Balisage :
Du parking au refuge, balisage blanc/rouge et pictogrammes grossiers représentant une cabane et peints en blanc
Du refuge au Col de Novalèse, balisage blanc/rouge - Matériel :
Bâtons de marche indispensables
Piolet et crampons même s’ils ne servent pas !
Le casque peut être utile
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
Rochemelon ou Rocciamelone en italien
- Source Wikipédia
Le Rochemelon est un sommet des Alpes italiennes (3538 mètres) situé dans la province de Turin en Piémont, non loin de la frontière française, dans le massif des Alpes Grées.
Bonifacius Rotarius (d’Asti) en fait la première ascension le 1er septembre 1358, pour y déposer une représentation de la Vierge en signe de gratitude pour avoir survécu à sa captivité en Terre Sainte durant les Croisades. Cet exploit constitue le record le plus ancien enregistré pour une ascension montagneuse. Certains avancent même qu’il marque la naissance de l’alpinisme.
Le sommet du Rochemelon domine directement la ville de Suse de plus de 3000 mètres de dénivelée. Son accès aisé depuis la vallée, et notamment sa proximité de Turin (une cinquantaine de kilomètres), ainsi que le panorama qu’offre le sommet avec son altitude remarquable en font un des plus fréquentés des Alpes Occidentales.
Le pèlerinage du Rochemelon est une tradition chaque année, le 5 août. Une statue de 3 mètres de la Vierge Marie a été élevée au sommet en 1889.
La frontière passe pratiquement à un kilomètre au nord-ouest du sommet, ce dernier étant situé en dehors de la ligne de partage des eaux est donc entièrement en territoire italien. Celle-ci passe en effet au sommet de la Pointe de Novalèse (3358 mètres), depuis laquelle s’étend, du côté français, le glacier de Rochemelon (celui-ci, en forte régression, descend approximativement jusqu’à l’altitude de 2950 mètres).
Refuge Stellina (2610m)
Du parking des Carrières du Paradis, prendre au sud-ouest, la piste de 6 Km jusqu’aux chalets de l’Alpe Tour.
Un peu avant les chalets, on rencontre une bifurcation de 2 itinéraires menant au refuge. Prendre celui de gauche car on ne passe pas par le refuge.
- Avant la bifurcation, de gros blocs rocheux permettent de laisser les VTT à l’abri des tentations
Juste avant les chalets, repérer à gauche un gros rocher avec les marques de balisage et l’inscription RIF STELLINA. L’itinéraire traverse des pâturages et le sentier n’est pas bien visible, mais les marques à la peinture sont abondantes.
Un peu au-dessus du plateau, on trouve un sentier bien marqué. Après un passage en crête, on atteint de nouveau un plateau herbeux où la sente disparaît.
On la retrouve ensuite pour atteindre une selle un peu au Nord du refuge.
- Variante : à la bifurcation avant l’Alpe Tour, on peut prendre à droite l’itinéraire qui passe par l’Alpe Carolei. La piste perd 126m de dénivellation, pour descendre à 2000m au franchissement d’un ravin. Elle semble un peu plus longue, mais le sentier qui remonte au refuge est beaucoup mieux tracé. Au choix donc.
- Possibilité de passer la nuit au refuge Stellina, atteint en 3h00. Refuge bien équipé, eau courante, surveillé mais non gardé.
Col de Novalèse (3229m)
De la selle précitée, prendre la crête qui se dirige au Nord-Est. On quitte la crête pour prendre pied dans le vaste cirque d’éboulis du versant Sud-Ouest du Rochemelon.
On va d’abord effectuer une traversée ascendante, puis une ascension plus directe qui se termine par un raide couloir câblé qui aboutit au Col de Novalèse. Cependant à la descente, je m’apercevrai qu’une trace en lacet (à droite en montant), permet d’arriver presque en haut du couloir. Le câble est certainement là pour les skieurs au printemps car l’hiver le secteur est très avalancheux.
Sommet
Du col, une trace part au Sud-Ouest dans les éboulis et les blocs. La trace se perd sous la Pointe de Novalèse et on traverse une zone de névés et de blocs instables. Je pense que l’absence de trace est due à l’absence des névés habituels, en raison d’un hiver peu neigeux.
Lorsque l’on a dépassé la Pointe de Novalèse, à hauteur de l’amont du Glacier de Rochemelon, il faut monter sur la droite, dans un couloir, au Sud d’un éperon rocheux caractéristique pour gagner un petit plateau qui précède l’arête Nord-Ouest du Rochemelon.
Le sentier suit une crête, parfois sur le flanc Est, parfois sur le flanc Ouest, jusqu’au pied de l’arête finale.
Celle-ci se redresse pour effectuer les 200 derniers mètres d’ascension.
Au sommet, on trouve une Madone monumentale, une table d’orientation, un buste de Victor-Emmanuel II, une chapelle, un petit refuge...
- Du sommet, il apparaît que du Col de Novalèse, on peut gagner le débonnaire glacier de Rochemelon et le remonter jusqu’à son point haut, puis partir plein Ouest, pour gagner le couloir qui mène au petit plateau. On évite ainsi la zone de blocs instables
Retour
Par le même itinéraire.
L’ascension
Faire un pas, et puis celui-ci accompli, faire un autre pas, et encore un...
28 août 2011, il est 12h00 et je suis sur l’arête (Nord-Ouest) terminale du Rochemelon.
Je ne sais pas si je suis seulement au début, ou bien à la moitié, ou presque à la fin.
Mon esprit est vide. Ou plutôt, il est occupé par une seule idée, une seule obsession : faire un pas, et puis celui-ci accompli, faire un autre pas, et encore un....
Je suis parti des Carrières du Paradis à 5h40, à la frontale, dans l’obscurité de la nuit. C’est un peu tard, mais il fait -4°C et le vent du Nord renforce encore l’impression de froid.
A 7h10, j’en ai fini avec les presque 6 km de la piste qui mène à l’Alpe Tour. Ne connaissant pas les conditions au sommet, par sécurité, j’ai emmené piolet et crampons et aussi des vêtement chauds. Mon sac est donc lourd.
A 8h40, je suis au niveau du refuge Stellina à 2610m et je commence la montée de 620m dans des éboulis terreux, jusqu’au Col de Novalèse.
Et là c’est vraiment un peu galère. Il avait neigé dans la nuit du vendredi au samedi. Exposée au Sud-Ouest, cette neige avait rapidement fondu au Soleil du samedi après-midi, imprégnant le terrain qui allait geler dans la nuit.
Je monte donc péniblement, les appuis étant parfois difficiles à trouver. Le dernier couloir est très raide. Dans ce dernier couloir, les éboulis ne sont pas gelés et ont tendance à descendre. Le câble est bien utile, mais vraiment "tire-bras". Enfin à 10h30, je débouche au Col de Novalèse en pleine lumière. Après la nuit et l’ombre, c’est un autre univers.
Le sommet à l’air proche, mais il reste 2 km. Une sente se dirige plein Sud pour passer sous la Pointe de Novalèse. Aujourd’hui, je me demande si je n’aurais pas dû passer par le glacier. En effet la sente se perd et laisse place à des blocs instables. Une pente sans doute récemment déglacée et pas encore stabilisée. D’ailleurs, il reste quelques névés à traverser et la neige tient les blocs. Je rencontre même un passage avec de la glace morte sous de fins éboulis. Cette traversée va me prendre beaucoup de temps. Je suis seul, une entorse serait ennuyeuse, une fracture pourrait être catastrophique.
Le Glacier de Rochemelon ! Le pauvre Glacier de Rochemelon devrais-je dire ! Tout en glace ! Plus de zone d’accumulation ! Il va encore s’amincir, et reculer.
Ces 2 km entre le Col de Novalèse et le sommet vont me prendre 2h00 !
Je suis donc à 12h00, quelque part sur l’arête. Affamé et déshydraté par ce Soleil implacable et aussi par l’air sec de l’altitude.
Faire un pas, et puis celui-ci accompli, faire un autre pas, et encore un...
Et puis, un léger vent vient me caresser. Un vent frais et sec. Un vent composé d’un air rare. Impossible de se tromper ! C’est le vent des cimes ! Je lève la tête et je vois la monumentale statue de la Vierge à 50m. Peut-être 100m, les impressions peuvent être trompeuses.
Désormais, je ne regarde plus mes pas, mais la pierre la plus proche et puis quand celle-ci est atteinte, je regarde la suivante, et puis celle d’après...
A 12h29, je pose mon sac et avance, en titubant un peu, vers le sommet. Ce jour est rare ! Pas de Nebbia. Turin est visible à 50 Km, comme Lyon du Pilat : à quelques Km près, la distance est la même.
Le panorama est magnifique. Le Massif de l’Argentera, le Mont Viso dont on voit la Face Nord, le Massif des Ecrins, la Vanoise et la Haute Maurienne, les Grandes Rousses et les Aiguilles d’Arves, les Alpes valaisannes. Seule la Pointe de Charbonnel, masque un peu le Mont Blanc dont je ne vois que la calotte sommitale.
Le Charbonnel ! Le panorama du sommet doit être fantastique ! Je tente de plonger dans mes souvenirs.
C’était le 26 août 1981 ! Presque 30 ans jour pour jour ! Je me souviens d’un départ en pleine nuit, du lever de Soleil dans la pente de neige juste sous le sommet, de l’arrivée avec Noël, le compagnon de tant de courses, d’une journée lumineuse...
Le souvenir aussi de 2 belles "bambées" récentes, la Pointe de la Valette et l’Ouille d’Arbéron.
Le Rochemelon un dimanche, n’est pas vraiment propice pour une longue contemplation méditative. Nos amis transalpins, sont nombreux et bien entendu exubérants.
Le sommet est très encombré : un pylône, une Madone, une table d’orientation, un buste de Victor Emmanuel II, un refuge, une chapelle et beaucoup d’italiens montés par l’itinéraire de la Riposa.
Quelques "Summiters" arrivent du refuge Tazzetti, d’autres de la Vallée du Ribon, mais aussi par le Col de Novalèse.
La chapelle est ouverte, le Padre doit être là ! J’arrive donc trop tard pour la Messe. Je vois devant la chapelle un petit étalage de vente de souvenirs et cartes postales. C’est peut-être le Padre lui-même qui arrondit les fins de mois de sa paroisse. Unique je vous dis !
A 13h30, je commence la longue descente. Je vais me ménager quelques pauses. Le temps, magnifique, le permet.
14h40, je suis de retour au Col de Novalèse. A 16h15, au refuge Stellina. A 17h45 à l’Alpe Tour. Et à 19h40, je suis au parking après presque 2h de marche sur la piste. Quatorze heures après mon départ.
Le Soleil va disparaître derrière le Massif d’Ambin. Le lac du Mont Cenis est dans l’ombre. La pyramide du Rochemelon, que l’on peut encore apercevoir juste avant le parking, est toujours illuminée et se dresse fièrement au-dessus du paysage.
Projet de longue date, toujours repoussé, et enfin réalisé.
Auteur : BA42
Avis et commentaires
Bonjour
Piolet et crampons, pas de corde.
Je vous conseille de passer la nuit au refuge pour passer le col de Novalèse le plus tôt possible.
Cdlt
Bonjour, l’ascension exige-t-elle un encordement en début de saison ou peut-elle se réaliser avec piolet et crampons seulement ? Ca serait pour le courant de la semaine prochaine (je sais qu’il y a énormément de neige cette année...)
Bonjour
Merci du retour.
Effectivement, pour l’ascension voisine du Mont Tour, j’ai utilisé un VTT. C’est surtout appréciable au retour.
Très belle randonnée un peu ouf. Une montée au col de Novalaise impressionnante, La montée finale sur l’arête où la vue de la statue de la Madonne, marquant le sommet, permet de surmonter la fatigue et l’altitude. Au bout un très beau panorama à 360°. Une redescente moins difficile qu’imaginée à la montée, par contre qui n’en finit plus. Dommage qu’il y est cette portion de 6 km de piste entre le parking et la ferme d’Alpe Tour. La faire en VTT peut être une bonne solution.
Le tracé est matérialisé par un marquage blanc et rouge assez fréquent qui permet de bien se diriger sauf entre le col de Novalaise et le bas de la montée finale, où l’on peut facilement se tromper, ce qui a été notre cas.
Merci Mathieu
Départ à la frontale, retour après le coucher du soleil, je n’en ai pas fait beaucoup comme celle-ci. Grand souvenir aussi.
Quel souvenir !
J’ avais emprunté cet itinéraire en 2018 en partant du lac , ça m’ avait probablement fait dans les 30 km A-R .
Avec 3 ans de retard , merci BA42 !
Bonsoir Delgado
J’ai l’âge des "personnes fragiles" et je vais éviter les lieux touristiques.
Merci d’avoir pensé à moi.
Je vous souhaite de belles courses dans cette magnifique Haute Maurienne.
Bonsoir Alain. Je serai en Haute-Maurienne la toute première semaine d’août. Si nous nous y croisons, peut-être pourrons-nous organiser cette sortie commune tant attendue... Bonne soirée. (blog-randos.eklablog.com)
Merci du retour
Rando effectuée les 15/16 Septembre 2019 : température caniculaire , piolet et crampons inutiles.
J’ai effectuée cette course avec l’un des gardiens du refuge Stellina, encadrant un petit groupe de locaux.La trace gpx de AltitudeRando est parfaite.
L’itinéraire est parfaitement marqué entre le refuge et le col de Novalèse ( marque rouge et blanche type GR). ; après il y a des cairns tous les 10 m, jusqu’au bas du couloir qui mène à la crête, et cité dans ce topo. Après , c’est bien tracé jusqu’au sommet.
Effectivement le câble est inutile : arrivé au bas de celui-ci, aller vers la droite , ou un autre petit câble est installé ; filer droit au-dessus, au mieux : c’est sans difficulté jusqu’au col.
Le piolet n’est pas utile, en temps normal, mais l’arête finale, Nord , et à haute altitude peu être gelé : une petite paire de crampons est alors utile.
Rando exigeante faite aujourd’hui, mais les conditions n’etant pas idéales, je n’ai pu apercevoir Suse et sa vallée.
Le passage câblé avant le col est évitable par une sente sur la droite. Après c’est selon le confort de chacun, mais il faut bien tirer sur les bras si on choisit le câble.
Comme le dit Alain, bâtons obligatoires car la caillasse friable à souhait est une petite patinoire par endroit. Sachant qu’il est probable de prendre une bonne redescente en cas de chute, entre le refuge Stellina et le col.
Quelques petits névés restants avant le montée vers l’arête finale, mais pas besoin de cramponner.
Au retour, super acceuil au refuge Stellina ! J’ai pu goûter une bagna cauda délicieuse faite par le gardien.
En bas, je n’ai pas trouvé la sente dont parle Alain, je suis redescendu à l’Alpe Tour moi aussi... Heureusement je n’ai pas eu droit au même acceuil qu’à l’aller où 5 chiens peu amicaux m’ont obligé à dévier ma route.
Retour sur la piste dans une nebbia gonflée d’air chaud, l’atmosphère n’était pas désagréable, malgré la douleur dans les mollets !
C’est une énorme face sud, suivie d’une arête assez longue à parcourir en aller-retour. Début mai, on est tout à fait en conditions printanières.
Donc, à moins d’être à skis et de pouvoir redescendre la face dare-dare avant que cela ne chauffe et ne ramollisse trop, j’attendrais un peu plus tard histoire que la neige vieillisse et disparaisse de la face.
Mais des 3000 faciles et accessibles dans la région, ce n’est pas ce qui manque !
Bonjour
Le sommet est en effet magnifique, dominant Suse de 3000m.
C’est plutôt un sommet d’été.
Début mai c’est une course de ski alpinisme, expérience (nivologie) et matériel (Arva) indispensable.
Avec de la neige, cet itinéraire est complexe, il y a un "mur" haut de 1000m entre l’Alpe Tour et le col de Novalese.
Bonjour.
Je voulais savoir si cette randonnée est possible début mai, car avec un ami nous voulons gravir un sommet de plus de 3000m et celui à l’air magnifique.
Mais à cette époque nous ne savons pas si cela est réalisable avec l’enneigement.
Merci d’avance pour votre réponse.
Pour le côté italien ilmeteo.it/meteo/Susa/pre...
Il a neigé haut et hier soir le col de l’Iseran était fermé.
Merci messieurs, du coup je ne serai pas seul mais avec un ami montagnard bien plus aguerri que moi 🙂 nous allons tenter l’ascension et le retour dans la journée avec un rhytme rapide au possible, je vous tiens au courant demain soir. Merci pour vos petite astuce meteo 🙂 je vous en donne une petite au cas ou vous ne connaissez pas, en tapant le nom du sommet et meteo sur google celui affiche les conditions du sommet sur la page de recherche google c est le site weathers qui donne les conditions. Donc par exemple taper rochemelon meteo ou grand moulin meteo.. voila merci encore
Ceci dit, je pense avoir répondu à côté à la seconde question de Tony.
Vu les prévisions météo de Mercredi, je n’irais pas au Rochemelon, mais ailleurs, pour une ascension plus courte. A l’aller, on franchit le col de Novalèse pour finir l’ascension dans le haut vallon du Ribon.
Au retour, il faut refranchir ce col qui n’est peut-être pas évident à trouver si la crête est accrochée par les nuages.
Une solution pourrait être de passer la nuit dans le refuge du sommet et descendre le lendemain.
Alain, je constate qu’on utilise le même site Internet mais je me contentais des villes proposées par défaut dans chaque département. Grâce à toi, je découvre qu’on peut demander d’autres villes. Je suis bien content de l’apprendre. Merci @ toi. ;o)
Ceci dit, j’aime quand même bien regarder les autres villes autour pour voir si la tendance est la même autour, ce qui donne plus de garanties que ça se réalise.
Ça vaut ce que ça vaut mais je regarde la météo régionale sur France3, la météo du soir sur TF1 et surtout la météo sur Internet sur le site la chaîne météo.
Par exemple le lien suivant donne la météo du lendemain (donc là mercredi) sur le département de la Savoie :
france.lachainemeteo.com/...
Après tu peux voir le détail entre matin, après-midi et soir.
Tu peux aussi voir le détail heure par heure sur certaines villes, par exemple Val d’Isère et Modane qui sont les 2 plus proches dans ce département.
Tu peux aussi voir un autre jour.
Et si tu veux voir un autre département, tu demandes à voir les prévisions sur la région Rhône-Alpes puis tu sélectionnes un autre département (par exemple l’Isère, mais tu n’auras pas de ville plus proche).
Depuis le début de mon séjour à Hauteluce le samedi 8 mai, ça m’a donné des prévisions assez fiables et surtout beaucoup plus fiables qu’à la télé.
Je te souhaite d’avoir des conditions favorables pour ton projet mais attends-toi à rencontrer probablement plusieurs centimètres de neige tombés jusqu’à aujourd’hui. ;o)
Bonjour Tonyjano
En effet, la météo s’améliore.
lachainemeteo.com/meteo-f...
Demain, je n’irais pas, je vit dans la Loire, c’est loin...
Bonjour alain, il semblerait que les conditions meteo ce sont arrangé pour demain, puis je savoir ou est vous regardez la meteo pour la montagne ? Tu irais demain ?
Bien merci pour votre aide je vous tiendrai au courant de mon ascension en espérant pouvoir grimper mercredi quand même.
Comme le dit VLM, il faudra peut-être attendre une meilleur fenêtre météo.
A cette période de l’année, et dans les conditions actuelles, l’itinéraire devrait être sec. Dans ce versant sud, la fraîche fondra vite dès le retour du Soleil.
Il est quand même plus prudent d’emmener piolet et crampons, surtout le piolet.
Ceci dit, si possible, ne fais pas comme moi pour l’ascension du Rochemelon, mais comme pour celle du Mont Tour voisin, fais l’approche à VTT.
Bonjour. En tout cas, ils annoncent des chutes de neige possibles dans les Alpes du Nord au-delà de 2300-2500m lundi (et mardi aussi je crois). Et mercredi, les prévisions météo sur les Alpes du Nord ne sont pas très optimistes pour l’instant. Donc ce sera peut-être dans les nuages, avec peu de visibilité et des conditions humides. Autant de facteurs à prévoir.
Bonjour alain, je vais grimper au sommet mercredi en solo, ce sera ma première ascension au dessus de 3000, mon maximum étant 2926 croix de belledonne.
Penses tu que à cette période les crampons vont mettre utile ? ( si c’est le cas ce sera ma première utilisation également )
Si tu as quelque conseil je suis preneur merci.
Ok on est redescendu jusqu’à l’Alpe Tour au retour sans voir les marques mais on a pas du bien faire attention.
Tant mieux parce que ça paraissait étrange ce détour...
La nuit au sommet vaut vraiment le coup et le réveil à la Grappa aussi.
Pas grand monde dort en haut finalement, les italiens débarquent le matin puis repartent pour la plupart de ce que j’ai vu.
Je pense que c’est le bon moment pour une nuit au sommet comme les nuits ne sont pas trop froides
A bientôt !
Merci du retour.
Une précision toutefois. Un peu avnt la ferme de l’Alpe Tour, il y a sur la gauche des marques de peinture. C’est le balisage du refuge Stellina. Il n’est nul besoin de descendre la piste. La carte IGN montre un bout de sentier au niveau de la cote 2126 sis sur la frontière au nord des fermes.
Bravo pour votre ascension. J’aimerais passer un nuit au sommet...
Magnifique rando terminée hier.
Partis à deux à 12h30 ce samedi, arrivés au sommet à 19h45 après être passés par le refuge Stellina à l’aller.
La piste qui part des carrières du Paradis et qui passe par la ferme est en fait une route donc pas de souci d’orientation, par contre elle descend sur plusieurs kilomètres jusqu’au balisage du sentier. La vue du Rochemelon lorsque l’on prend cette route peut être décourageante car il faut ensuite remonter tout le dénivelé que l’on vient de descendre. On a préféré couper à partir de la cascade et traverser la vallée en passant au dessus de la ferme. Pas de balisage mais quelques pseudos sentiers tracés par les moutons qui permettent de naviguer à vue sans descendre aveuglément la route.
La randonnée devient vraiment physique à partir du refuge de Stellina (où l’accueil et le thé chaud font bien plaisir).
A partir du refuge l’ascension est raide et constante, avec certains passages vertigineux et surtout instables (pierriers, couloirs...) mais possibilité de tirer sur le câble avec les bras pour reposer un peu les jambes avant le passage près du glacier et l’ascension finale.
Il y a quelques pas à faire sur des névés peut être évitables à partir du col de Novalèse mais attention encore aux pierriers et aux éboulis car à cette altitude c’est que de la rocaille bien sèche et qui demande qu’à descendre plus bas.
Enfin, la dernière ascension est crevante, il faut vraiment trouver le combo bon rythme/bon souffle, notamment à cause du taux d’oxygène qui baisse et qui se fait sentir au dessus du col (3229 m).
On a dormi en haut, au refuge (3538 mètres).
Il y a des lits, des oreillers et des couvertures mais il vaut mieux prendre un duvet car la température peut tomber à -5/-10 la nuit...
En tout cas super accueil de la part des italiens, qu’ils viennent de la Riposa (rando moins éprouvante) ou qu’ils soient gardiens de refuge (Stellina, Rocciamelone), ça fait plaisir de voir des gens simples et naturels.
On a eu droit à la Grappa et au Chianti au petit matin, ainsi qu’au thé à la pèche chaud du gardien de la chapelle couvertes de photos de grimpeurs et de disparus à qui les familles ont voulu rendre hommage.
Super rando en tout cas, qui demande une bonne condition physique mais qui offre en haut un panorama incroyable avec une vue imprenable sur les Grandes Jorasses, le Mont Rose, Le Mont Blanc, le Cervin, le Mont Viso, le Grand Paradis et un paquet d’autres sommets mythiques.
C’est la haute montagne pour de vrai et c’est le bon moment pour se motiver.
Magnifiques et très explicites photos, Alain ! mais je pense que je vais partir de Suza et la Riposa, car je vais enchaîner pas mal de "3000" en une semaine, et je vais quand même privilégier les voies normales dans un but de récupération !
ouh la la la la ! ça c’est un sommet pour moi !
Merci, je le pousserai ! ;)
C’est une piste, plus adaptée au VTT qu’au vélo de route.
Bonjour Alain,
Cet été, je serai à vélo de route pour approcher le départ de cette rando, pensez-vous que je peux faire les 12 km aller-retour jusqu’à l’Alpe Tour avec ?
Si non, Je chercherai un endroit pour l’attacher et le laisser la journée.
Merci, super topo, ya tout ce qu’il faut !
Je meurs d’envie de faire cette ascension depuis quelques années. Elle est prévue à mon programme cet été, vos photos m’ont convaincue de la faire 🙂
Bonsoir Delgado
Si vous pouvez vous offrir un guide, alors n’hésitez pas.
Je serais peut-être à Bessans cet été..qui sait ?
Bonsoir Alain, et merci pour vos réponses.
En effet, il y a tellement de facteurs... Votre commentaire est très intéressant !
Je pense de faire une ou deux sorties avec un guide (Jean Claude ?), avant de partir avec une âme charitable explorer d’autres glaciers... Vous ?...
Bonne soirée, Alain
Bonjour Delgado
Question(s) complexes ! La couverture neigeuse des glaciers varie énormément
- selon l’enneigement hivernal
- selon l’exposition
- selon que la fin du printemps aura été froid, ou chaud, ou humide et neigeux
Et donc vous n’aurez pas de "vraie réponse".
Le maximum de sécurité, pour les crevasses, est donné par un glacier découvert et donc sans ponts de neige.
S’il y avait un moyen de repérer les crevasses, il n’y aurait pas d’accident.
Une pente à 25° peut être facile en neige et plus délicate en glace, laquelle peut être tendre ou dure comme du béton. En général, on considère que les pentes ne sont plus négligeables à partir de 30°. Dans les topos, c’est en général le degré à partir duquel on commence à mentionner l’inclinaison. Ne pas oublier qu’il faut souvent redescendre les pentes après les avoir montées.
L’expérience s’acquiert. Il suffit d’y aller, en commençant par des glaciers faciles (glacier des sources de l’Arc, sous le col Girard - Baounet - Rochemeon). Ne pas y aller seul et s’encorder.
Bonjour Alain.
J’ai récemment acheté un livre fantastique sur l’alpinisme en Haute-Maurienne, un livre qui présente des topos de courses glaciaires, de courses d’escalades, de courses mixtes... et franchement, je suis conquis. Je souhaite, dès la prochaine saison estivale, franchir un pallier et visiter quelques merveilleux Glaciers haut-Mauriennais. Problème : je manque cruellement d’expérience sur les Glaciers.
J’ai surtout peur des crevasses. Alors, faut-il franchir les Glaciers au mois de juillet lorsqu’ils sont encore recouverts d’une neige dure qui ne risque pas de s’effondrer sous nos pas ? Y a-t-il un moyen de repérer les crevasses ? A partir de quel degré d’inclinaison de pente passe-t-on en "escalade" sur un Glacier ?
Pardonnez-moi d’utiliser cet article pour poser mes questions, mais je cherchais à joindre un alpiniste expérimenté qui sache donner de vraies réponses... Bonne journée à vous, et bonne année 2013 !
L’hiver arrive ! L’as-tu fait ? Ou est-ce pour l’année prochaine ?
Superbe !! J’espère pouvoir la faire avant l’hiver si les conditions et l’emploi du temps le permettent.
Sacrée bambée...
J’espère que tu n’as pas oublié ton obole à la chapelle comme les italiens....même si tu es arrivé après la messe !!!!
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