Roc des Tours (1994m) et Aiguille Verte (2045m), par Samance
- Randonnée
- Bornes - Aravis / Haute-Savoie / Le Grand-Bornand
- Difficulté :
- Moyen
- Dénivelé :
- 850m
- Durée :
- 5h
Deux jolis petits sommets, offrant une belle vue sur le massif des Bornes et la chaîne des Aravis. Bien que proches, ces deux sommets sont tout de même totalement différents : Alors que l'Aiguille Verte s'atteint par l'ascension d'une arête herbeuse raide et un peu vertigineuse, le Roc des Tours s'atteint par la traversée d'un petit lapiaz chaotique. A grimper séparément ou à combiner... – Auteur : Pascal
Accès
Le Grand Bornand - le Chinaillon.
Avant la sortie du village, bifurquer à gauche sur la route montant à Samance, parking le long de la route au point le plus haut de la boucle.
Précisions sur la difficulté
L’essentiel de l’itinéraire se déroule sur sentier, bien marqué et facile jusqu’au col. Ensuite, le parcours se fait plus chaotique dans la traversée du lapiaz en direction du Roc des Tours, ou plus raide et un peu exposé sur la crête en direction de l’Aiguille Verte. De l’antécime, l’accès à la cime nécessite la traversée d’une petite brèche exposée.
Photos
Les infos essentielles
- Altitude départ : 1350m
- Altitude sommets :
- 1994m (Roc des Tours)
- 2045m (Aiguille Verte)
- Carte : IGN TOP25 3430ET La Clusaz - Le Grand Bornand.
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Itinéraire
Période
Praticable en conditions estivales, ou hivernales à skis ou avec des raquettes par bonnes conditions de neige. L’hiver, il faudra faire attention aux éventuelles avalanches pouvant dévaler des flancs de l’Aiguille Verte (raides pentes herbeuses orientées sud-est), notamment des coulées de fond les jours de redoux tant que les pentes ne sont pas purgées. L’hiver, l’accès au Roc des Tours nécessite un enneigement suffisant pour combler les crevasses du lapiaz. La montée à l’Aiguille Verte peut être délicate en cas de boue ou de neige gelée.
Itinéraire
De Samance, suivre la piste montant vers le plateau, puis la quitter pour un bon sentier montant en direction de la base du Buclon, ou alors, plus court, directement droit dans les alpages. Le sentier aborde une combe ascendante vers l’ouest sous les raides pentes de l’Aiguille Verte (l’hiver, attention aux éventuelles coulées de neige, s’éloigner de ces pentes dans la mesure du possible).
On atteint un col sur la crête séparant les deux sommets, avec une belle vue s’ouvrant sur l’autre versant. Alors que le sommet du Roc des Tours semble encore éloigné, celui de l’Aiguille Verte semble juste à portée de main... Mais c’est en fait l’inverse ! L’aller-retour à chacun des sommets s’effectue en 1h environ.
Le Roc des Tours
Suivre vers le sud-ouest la sente se dirigeant vers le lapiaz. Le parcours est assez chaotique avec quelques petits détours, mais sans difficultés. On admirera quelques belles sculptures dans la roche calcaire. On finit par rejoindre la crête juste sous le sommet, marqué d’une croix. L’hiver, pour peu que l’enneigement soit suffisant pour gaver les crevasses de lapiaz et lisser le relief, le parcours se fait beaucoup plus facile.
L’Aiguille Verte
Suivre vers le nord le sentier montant vers la crête. Le parcours est évident, mais la pente se fait assez raide et un peu exposée aux glissades surtout vers le haut, notamment en cas de terrain boueux ou en mauvaises conditions de neige. On atteint l’antécime. La cime, facultative, est juste derrière une petite brèche, peu difficile mais aérienne et exposée, qu’on franchit en grimpant quelques rochers terreux sur le fil (ignorer la sente du versant ouest).
Le lac de Lessy
Pour ceux qui ont le temps d’en faire un peu plus, un petit détour au lac de Lessy offre une suite agréable. Pour cela, on prend la bonne sente traversant les pentes herbeuses sous l’Aiguille Verte pour ensuite basculer au nord dans le vallon du lac, jusqu’aux chalets de Lessy. Compter 1h30 pour l’aller-retour.
Détail de la sortie du 10 avril 2016
Enfin le beau temps, après un magnifique but pris la veille dans les Aravis dans une tentative désespérée d’essayer de passer au-dessus d’une grosse couche de grisaille...
J’avais prévu de passer cette belle journée dans une tranquille balade entre amis, mais la "maladie du mouton", particulièrement virulente le dimanche matin, a eu raison de la plupart d’entre eux (« Oui, j’avais dit que j’allais venir, mêêêê... »). Bon, il en reste un, il souffrira pour les autres...
Départ vers 15h30... Petit doute sur l’état de la neige cet après-midi printanier, mais finalement, bien que transformée, celle-ci se révèle assez ferme, quasiment "névé", et on marche avec les raquettes sans trop s’enfoncer...
Les raides pentes sous l’Aiguille Verte sont quasiment purgées, et on passe sans problème. On se contentera de s’écarter par précaution de quelques restes de plaques douteuses juste avant d’arriver au col.
La neige est suffisamment abondante et ferme pour poursuivre sur le lapiaz en direction du Roc des Tours, malgré la douceur de l’après-midi. Un rapide aller-retour à ce beau sommet avant de revenir à l’objectif initial de la journée, l’Aiguille Verte. Ascension sans difficultés de la crête, en préférant la neige transformée mais ferme à la boue glissante de l’herbe... La vue au sommet est magnifique...
19h, descente tranquille... Sans se presser, histoire de voir le coucher de soleil illuminer les Aravis de toute sa gamme de couleurs... Fin de la balade avec la nuit, vers 20h30.
Auteur : Pascal
Avis et commentaires
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