Pics de Gleize (2161m) - de l’Aiguille (2140m) - de Chaudun (2135m) - de Courmian (1855m) - de Montclair (1847) et de la Greysinière (1881m)

Pics de Gleize, de l’Aiguille et de Chaudun

Du col de Gleize, prendre la direction du Pic de Gleize.
J’ai choisi de quitter le sentier dès les 1800m environ pour rejoindre au plus court (et plus raide) le sentier au-dessus du point 1969. On peut évidemment préférer suivre le sentier.

Poursuivre la crête qui se fait de plus en plus rocheuse jusqu’au Pic de Gleize.

Descendre plein nord vers le col à 2101m et poursuivre le sentier non balisé, mais bien marqué qui mène au Pic de l’Aiguille. Prudence pour la partie finale.

Revenir sur ses pas jusqu’au point 2101 et continuer vers le sud-ouest en empruntant une sente étroite qui passe sous le Pic de Gleize et conduit au Pic de Chaudun.

Pics de Courmian et de Montclair

Descendre sous le Pic de Chaudun en versant ouest. Il faut notamment désecalader un pas de II+ muni de bonnes prises. On se trouve alors dans une sorte de large et raide couloir qu’il faut descendre (vers le sud) et qui permet de contourner les hautes parois du Pic de Chaudun, avant de rejoindre l’épaule située au point coté 2011m.

De là, descendre vers le nord en passant par des prairies et un bois de mélèzes, de façon à rejoindre le sentier de ronde autour des 1750m. L’emprunter en s’orientant à l’ouest. Celui-ci conduit à une piste (point 1685) qui remonte jusqu’au col du Milieu.

Quitter la piste au col en suivant des drailles orientées sud/sud-ouest, puis remonter la pente raide sous le Pic de Courmian en longeant plus ou moins une clôture barbelée. On finit par gagner un mélézin (la clôture est cassée à un endroit ce qui permet de passer en dessous), et on atteint rapidement la crête herbeuse qui donne accès au Pic de Courmian en faisant un bref aller-retour.

S’orienter sud en direction du rognon rocheux du Pic de Montclair.

Sommet de la Cuquère et Pic de la Greysinière

Basculer sous le sommet et descendre plein est à travers une pente caillouteuse puis herbeuse, pour atteindre le torrent du col de Gleize.

En passant en rive gauche du torrent, on trouve en forêt une sente discrète puis mieux marquée (orientée plein sud) qui remonte progressivement vers un sentier balisé pour le rejoindre presque à la verticale des barres rocheuses du Pic de la Greysinière.

Suivre un peu ce sentier et le quitter lorsqu’on parvient aux pâturages de la Cuquère. Une sente bien marquée remonte vers le sud jusqu’au point 1687. De là, elle oblique au nord-est avant de se perdre dans la végétation. Il faut alors monter plein est pour gagner le col de Côte Gelée.

On retrouve un sentier PR qui passe par le point culminant de la Cuquère (1926m) avant de redescendre vers le Pic de la Greysinière, en passant par une belle arête rocheuse.

Le sentier nous ramène finalement au col de Gleize à travers un petit passage en forêt.

Petites impressions

« Que la montagne est belle » chantait le poète.
Dans la quiétude de ce matin, elle est belle comme un trio de marmottons aux aguets.
Belle, comme un parterre d’anémones duveteuses en train d’éclore.
Belle comme les doux et puissants souvenirs de « premières fois ».
Belle comme les ondulations étincelantes d’un Dragon Noir.
Belle comme une langue de brume qui se désagrège au même rythme qu’elle avance, tel un rouleau suspendu dans le vide et l’infini.
Belle comme un horizon hérissé de géants, nageant à la surface d’une mer de coton.
Belle comme les cabrioles joyeuses de chamois espiègles.
Belle comme l’apparition furtive d’un renard ou d’un chevreuil en forêt.
Belle comme la liberté. La liberté de tracer son chemin au gré de ses envies.
Belle comme un vol d’hirondelles, un balai, un tourbillon qui vient vous frôler en faisant siffler l’air.
Oui, que la montagne est belle. Et malgré les orages qui menacent, on peut sans peine s’imaginer que le printemps vient d’arriver.