Pic du Glacier d’Arsine (3364m) et Roche Faurio (3730m) en 3 jours

Difficulté :
Alpinisme F
Dénivelé :
2300m
Durée :
3 jours et plus

Voici une invitation au voyage au cœur des Écrins, « entre ciel et terre », pour en trois jours gravir le Pic du Glacier d'Arsine (le second jour) et la Roche Faurio (le troisième jour), courses mixtes faciles offrant une vue imprenable sur le complexe Dôme de Neige/Barre des Écrins et sur le Glacier Blanc. Deux nuits en refuge, d'abord le Glacier Blanc puis le refuge des Écrins, un panorama fantastique sur le cœur des Écrins : si l'on pouvait rester encore une semaine dans ce coin de paradis, ce serait merveilleux... – Auteur :

Accès

De L’Argentière-La Bessée (sud de Briançon), prendre la D994 qui s’enfonce vers le parc National des Écrins, en direction de Puy-Saint-Vincent et Vallouise. La continuer jusqu’au bout en passant par Vallouise et Ailefroide, puis garer la voiture au Pré de Madame Carle, le départ se fait au refuge Cézanne (1874 m).

Précisions sur la difficulté

Cotation globale : F pour la Roche Faurio (attention à l’arête finale rocheuse), F+/PD- pour la voie présentée ici du Pic du Glacier d’Arsine (difficulté maximale : pente neigeuse à 35°/40° et pas d’escalade facile II+)

Note de sécurité : ceci est une course d’alpinisme dans un environnement glaciaire. Il est indispensable d’être équipé en conséquence (piolet, crampons, encordement) et fortement recommandé d’être accompagné d’un guide de haute montagne. Le Glacier Blanc est très crevassé en de nombreux endroits et nécessite une connaissance approfondie du terrain. Si certains hésitent encore malgré tout à employer la corde, cette vidéo devrait vite vous faire changer d’avis (merci à Paul pour cette vidéo !) :


crevasses sur accès refuge des ecrins von jymets

Les infos essentielles

  • Carte : IGN 3436 ET « Meije/Pelvoux, Parc National des Écrins »
  • Lien IGN : Roche Faurio et Pic du Glacier d’Arsine
  • Altitude de départ : 1874 m (Refuge Cézanne)
  • Altitude maximale : 3730 m (Roche Faurio)
  • Dénivelé : 2300 m (dénivelé total sur les 3 jours, aussi bien à la montée qu’à la descente)
  • Conditions météos : vous pouvez aller ici (MétéoFrance, prévisions de la commune de Pelvoux)
  • Remarques additionnelles : le parking du pré de Madame Carle est désormais payant (péage), le tarif en juillet 2014 est de 2 € pour 2 jours.
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Itinéraire

Refuge du Glacier Blanc (2542m) : 131 places (39 hors gardiennage), demi-pension, réservation auprès du gardien au 04 92 23 50 24. L’accueil est top et la nourriture conséquente. Tarif 2015 : nuit à 21,10 € (rajouter environ 28 € pour la demi-pension). Il faut verser des arrhes. Site internet : refugeduglacierblanc.ffcam.fr....

Refuge des Écrins (3170m) : 120 places (40 hors gardiennage) sur 5 dortoirs, demi-pension, réservation en ligne (certains jours seulement) ou auprès du gardien au 04 92 23 46 66. L’accueil est là aussi top et la nourriture conséquente. Tarif 2014 : nuitée à 26,50 €, demi-pension à 56,50 €. Il faut verser des arrhes (10 €). Site internet : refugedesecrins.ffcam.fr

Jour 1, montée au Refuge du Glacier Blanc

  • 4,6 km
  • Dénivelé +670 m
  • Temps d’ascension pour un randonneur moyen : 2h à 3h.

Depuis le refuge Cézanne, suivre le sentier qui traverse le torrent puis s’élève rive gauche en direction du Glacier Blanc qui se dévoile sous nos yeux. La direction à suivre est évidente. À environ 2030 m d’altitude on atteint une bifurcation Glacier Blanc/Glacier Noir : prendre à droite en direction du Glacier Blanc.

Après quelques zigzags dans les rochers atteindre un replat avec lac au bord de l’ancien refuge Tuckett dans une zone marécageuse. Un petit détour qui ne coûte rien permet d’aller le voir de plus près.

Encore quelques lacets puis on atteint un promontoire rocheux où s’élève le refuge du Glacier Blanc.

Jour 2, pic du Glacier d’Arsine, alternative à la voie normale

  • Dénivelé : +940 m/-320 m

La voie choisie est une alternative à la voie classique en passant plus à droite, sur un trajet plus direct. Réveil à 5h, départ à 6h.

Montée :

Depuis le refuge du Glacier Blanc suivre l’itinéraire en direction du refuge des Écrins. Rejoindre les abords du glacier avant de cramponner.

Peu avant d’arriver sous le col du Glacier Blanc tourner à droite et s’engager sur une pente neigeuse (NE) qui se redresse pour atteindre 35° à 40° (la voie normale sous le col du Glacier Blanc est laissée à notre gauche). Arriver sous une barre rocheuse à escalader (II+/III) pour atteindre l’arête neigeuse finale de la voie normale, qui se parcourt aisément jusqu’au sommet du Pic du Glacier d’Arsine (ou Pic Boret). La vue est ample aussi bien sur le vallon du Glacier d’Arsine (dont il ne reste plus grand chose) et ses lacs, avec au loin le Mont Blanc, la Meije et le Pic Gaspard, les Aiguilles d’Arves au nord ; que sur la Barre et le Dôme des Écrins, le Pelvoux, la Grande Sagne, etc., au sud.

Note complémentaire : pour la voie normale, voir ici.

Panorama commenté sur le Glacier Blanc, vu depuis les contreforts du Pic du Glacier d’Arsine  : cliquer ICI puis cliquer sur l’image s’affichant pour effectuer un défilement horizontal.

Descente :

À la descente reprendre le même chemin jusqu’à atteindre le Glacier Blanc, puis continuer sur le glacier l’itinéraire du refuge des Écrins. Les cents derniers mètres de dénivelé pour atteindre le refuge sur un promontoire, dans une roche un peu pourrie et un sentier raide, font grandement apprécier l’arrivée au refuge pour un repos mérité !

Jour 3, Roche Faurio par la voie normale versant SE et retour au Pré

  • Dénivelé : +680 m/-1980 m

La voie choisie est la voie normale, réveil 3h et départ à 4h depuis le refuge des Écrins.

Montée :

Rejoindre le Glacier Blanc sur lequel on s’équipe et s’encorde. Marcher environ 1h en direction de la jonction entre le glacier et l’ensemble Dôme/Barre, où il faut quitter la voie peu après la Pointe Xavier Blanc pour aller sur la droite et remonter le glacier de la Roche Faurio sur une pente douce.

Franchir la rimaye afin d’accéder à une première arête en neige (vers 3550 m) avant de remonter NE un couloir mixte roche/neige à 35° pour atteindre la seconde arête et l’antécime (3710m).

Le final est entièrement rocheux et aérien. Commencer versant S (piton) avant de basculer versant N et de continuer sur un couloir pour atteindre le sommet à 3730 m.

Note complémentaire : des variantes sont aussi décrites ici

Descente :

Depuis le sommet reprendre le même trajet qu’à l’aller, de l’attention est requise lors des sections rocheuses et du franchissement de la rimaye. Continuer jusqu’à atteindre le refuge du Glacier Blanc sans s’arrêter à celui des Écrins.

Depuis le refuge du Glacier Blanc redescendre jusqu’au Pré de Madame Carle par le même itinéraire que celui du premier jour.

24 au 26 juillet 2014 : un récit de l’aventure

Jour I

Le réveille sonne... Quelle heure ? Ah oui, 5h45, c’est le grand jour, le début d’une aventure de trois jours, trois jours de rêve au cœur des Écrins, dans le secteur du Glacier Blanc ! Mais pour l’instant mon objectif est déjà de rejoindre ma cordée, à l’Argentière-la-Bessée puis au Pré de Madame Carle. Je ne suis pas motorisé et je pars de Risoul...

Je regarde par la fenêtre, autant dire que j’aurais fait mieux d’avoir les yeux bandés. La météo n’est pas mauvaise, elle est exécrable : pas moyen de voir la vallée, brume et pluie, boooon ça commence bien tout ça ! Il est prévu au programme une école de glace le premier jour sur le Glacier Blanc, l’ascension du Pic du Glacier d’Arsine (3364 m) le second jour et enfin le Dôme de Neige des Écrins (4015 m) le dernier jour. Mais pour ce dernier, il est probable que notre guide Nico en décide autrement, les conditions sur le Dôme n’étant pas franchement réjouissantes ces dernières semaines. Nous verrons bien vite que Nico et ma cordée aurons fait le bon choix...

Arrivé à l’Argentière je suis récupéré par mon premier compagnon de cordée avec qui je fais connaissance, Brice. Nous partons vers le Pré de Madame Carle où il n’y a que peu de monde, il est 9h du matin, et une petite pluie fine est en train de tomber... Deux autres personnes nous regardent nous équiper, « vous montez grimper là-haut, vous ne seriez pas avec Nico par hasard ? » : la cordée est donc au complet (à l’exception de notre guide), nous rencontrons ainsi Guillaume et son père Bernard ! Nous montons ensemble jusqu’au refuge du Glacier Blanc, que nous atteignons bientôt deux heures plus tard environ, et la chance nous sourit puisque le soleil arrive et les nuages se déchirent, laissant la place à un franc ciel bleu au fur et à mesure que l’heure avance !

Après la pause casse-croûte, nous rencontrons notre guide, Nico, avec qui nous partons sur le Glacier Blanc pour une école de glace. Voyage féérique, au cœur du glacier, dans un monde tourmenté avec des parois de glace en dévers, des fissures et des crevasses dont on ne peut que tenter de deviner le fond... Et des couleurs irréelles, d’un bleu pur ou d’un ocre nacré se mêlant au blanc de la neige et au bleuâtre de la glace, traces de sédiments emprisonnés par le glacier. Nous nous prenons même à faire de la luge sur quelques pentes, histoire aussi d’apprendre à planter son piolet en cas de chute.

La fin d’après-midi est proche, nous profitons du coucher du soleil sur le Glacier Blanc, illuminant le Pelvoux, le Pic Sans Nom, Ailefroide et les sommets derrière le refuge, comme le Pic des Paévous et les Agneaux. Après un bon repas au refuge (bien consistant, surtout le dessert avec une amandine, délicieuse mais roborative !), il est 21h, au lit !

Jour II

Réveil à 5h, départ à 6h, objectif du jour : le pic du Glacier d’Arsine ! Cela va nous permettre de mettre en pratique les leçons de la veille, et surtout pour ma part d’effectuer ma première course mixte, le Breithorn l’an dernier étant intégralement une course glaciaire. Le temps est au beau fixe, pas un nuage dans le ciel, le glacier a regelé, nous sommes de petits veinards ! En effet, la veille c’était le brouillard, deux jours avant il y a eu des coulées de neige sur la voie normale du Dôme, ambiance...

Nous nous embarquons sur le Glacier Blanc où nous cramponnons, puis c’est parti pour une approche du sommet, avec bientôt la remontée d’une pente à 35°/40°. La voie choisie n’est pas exactement la voie normale et passe plus à droite, il faut bientôt faire un peu d’escalade facile (II+/III) avec les crampons aux pieds pour franchir la barre rocheuse. Et là, peu après, nous entendons une explosion. Un sérac est en train de chuter ! Nous nous retournons, mais il est déjà arrivé en bas de sa course....

À 9h30, nous atteignons le sommet, et le panorama est à couper le souffle... Au nord, le regard se pose sur le vallon du Glacier d’Arsine dont il ne reste quasiment plus rien, si ce n’est trois superbes lacs glaciaires d’un bleu turquoise magnétique, et en portant au loin on peut voir sur la gauche les sommets de la Meije, mais aussi les Aiguilles d’Arves et tout au fond le Mont Blanc. Vers le vallon du Glacier Blanc, la vue sur le Dôme de Neige des Écrins et la Barre des Écrins est tout simplement fantastique. Nous voyons aussi deux parapentistes s’élancer en contrebas, et redescendre toute la langue du Glacier Blanc jusqu’à atteindre, en contrebas, le Pré : moment de grâce et de poésie pures !

Nous allons entamer la descente, et là... Nous entendons encore une fois une grosse explosion, et cette fois, sous nos yeux, un énorme sérac chute sur la voie normale du Dôme, à la jonction avec le Glacier Blanc, donc un secteur qu’il est impossible d’éviter lors de l’ascension soit du Dôme, soit de la Barre... Personne ne dit un mot, nous voyons encore le souffle de la chute s’évacuer en gerbes de neige et de glace, et nous pensons tous la même chose : ô combien nous avons eu raison de décider, la veille, de ne pas tenter le Dôme de Neige comme il était prévu !

Arrivé au refuge des Écrins, il est l’heure de manger puis de se reposer, sieste pour les uns, lecture pour les autres (je choisis de commencer Retour à la montagne de Frison-Roche, livre que je finirai dans la soirée). Lentement mais sûrement la fin d’après-midi arrive, le temps se gâte et quelques gouttes nous atteignent, malheureusement cela n’annonce rien de bon pour le lendemain et notre ascension de la Roche Faurio, mais tant pis ! Il est temps d’aller manger puis de se reposer pour être en forme demain : le réveil est à 3h...

Jour III

Le gardien nous réveille à 2h50, mais pour ma part j’étais déjà réveillé depuis une dizaine de minutes et j’avais eu le temps d’aller jeter un œil dehors, espérant (follement) que le temps s’était mis au beau : tu parles ! Il est 3h du matin, nous sommes à presque 3200 m d’altitude, et il... pleut... Oui, oui, de la pluie, pas de la neige ! Génial, ça va être sympa de marcher sur le glacier, et même déjà d’y descendre, 120 m de dénivelé dans un rocher moyen et mouillé à la frontale, on va bien rigoler !

Nous partons à 4h, troisième cordée à s’élancer, la première pour la Roche Faurio. Deux cordées devant nous sont parties pour tenter, malgré la météo exécrable (et les séracs...) l’ascension du Dôme de Neige. Arrivés sans encombre (grâce à notre vigilance) sur le Glacier Blanc, nous cramponnons et c’est parti pour une heure de marche à la frontale, les nuages sont très bas, il pleut, aucune chance de voir les étoiles.

Après avoir dépassé une cordée, nous arrivons au point où nous devons quitter la voie vers le complexe Dôme/Barre pour rejoindre le glacier de la Roche Faurio et le sommet idoine. Une demi-heure après avoir débuté la montée sur ce glacier, deux explosions rapprochées se font entendre : il est 5h du matin, il fait encore nuit, et deux chutes de séracs coup sur coup se font entendre ! Moment dramatique, car nous voyons toute une cordée de frontales repartir à toute allure en arrière, paniquée : dorénavant la plupart des cordées vont changer d’objectif du jour et venir sur la Roche Faurio. Quelques heures après, nous apprenons de la bouche de cette cordée qui courrait qu’elle a senti le souffle de la chute des séracs...

Après avoir franchi la rimaye et marché sur un glacier 100% en neige, nous atteignons la première arête, puis quelques petits pas rocheux pour atteindre la seconde arête et l’antécime du sommet. Le grésil a remplacé la pluie, il commence à faire froid, et surtout le final rocheux de 20 m de dénivelé dans de telles conditions automnales est dangereux : nous y renonçons, ainsi que les cordées qui nous rejoignent bientôt. Pour 20 m, et surtout pour la "vue" que l’on a aujourd’hui, qu’aurions-nous y gagné ?

Nous ne nous attardons pas au sommet, et préférons redescendre. La pluie s’est arrêtée, et les nuages remontent un peu ce qui nous permet de voir le bas du complexe Dôme/Barre. Nico décide de nous emmener vers un secteur du Glacier Blanc qu’il n’a encore jamais visité, sur la droite selon une trajectoire ouest->est. C’est une visite hallucinante car nous entrons dans le secteur du glacier le plus torturé. Les crevasses sont plus nombreuses que jamais, un véritable univers déchiré. Sans doute un des moments que j’ai le plus appréciés aujourd’hui.

Nous arrivons finalement au refuge du Glacier Blanc à 11h, et arrive l’heure de se séparer d’avec Guillaume et Bernard, nous avons formé une cordée soudée et forte, et surtout avec un super état d’esprit. Nico, Brice et moi déjeunons ensemble à 11h30, avant que Brice et moi-même ne prenons congé de Nico, nous avons passé trois jours fantastiques en sa compagnie et nous ne nous privons pas de le lui répéter amplement !

Brice et moi entamons alors la descente au Pré, le soleil est revenu et les randonneurs et alpinistes sont de plus en plus nombreux à monter au refuge du Glacier Blanc. En chemin nous croisons des marmottes, qui sont plus qu’apprivoisées puisque elles en arrivent à quémander de la nourriture à Brice ! Cela donne une image cocasse, et triste à la fois, car cela signifie que ces marmottes ont déjà été nourries par des touristes, détruisant par là-même leur instinct...

Nous atteignons enfin, après 2000m de dénivelé en descente, le refuge Cézanne où nous prenons une bonne Tourmente, pour nous remettre de nos émotions. Sous le soleil, une petite sieste, avant de reprendre la voiture, Brice me dépose très gentiment à Mont-Dauphin et repart chez lui à Puy-Saint-Vincent, je prends la navette pour remonter à Risoul, ces trois jours sont finis mais le rêve continue dans ma tête...

Avertissements et Droits d'auteur

Randonnée réalisée le 26 juillet 2014

Dernière modification : 13 octobre 2022

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Avis et commentaires

Bonjour bonneau,

Si je puis me permettre, vous ne faites que répéter ce que je dis, je me cite "sentier plus dur". Évidemment par "sentier" je ne parle pas ici de sentier pédestre tranquille, j’ai pris le mot au sens générique, j’aurais dit "itinéraire" que c’était la même chose...

bonneau

le col des ecrins ce n’est pas du sentier c’est tres engage avec des risques chutes de pierres barres rocheuses où l’erreur ne pardonne pas l’acces a la barre est plus facile cote glacier blanc

Meci Vince pour ton commentaire ! Héhé avant de partir sur le secteur j’avais relu les compte-rendus de sortie sur le Dôme, dont le tiens, ferais-tu référence à ce dernier ? J’avais beaucoup aimé en tout cas !

Je me tâte pour l’an prochain à carrément partir sur la Barre par le vallon de Bonne Pierre, ça pourrait faire une sortie sympa, et ça évite ces sacrés séracs. Après, c’est aussi un sentier plus dur... Mais plus sauvage, c’est du donnant-donnant !

Excellent topo Julien, qui me rappelle un bel épisode sympa en haut du Dôme avec quelques potes ! Très belles photos, sacrément immersif tout ça ! Bravo !

Dapiks

Très belles photos pour un coin vraiment magnifique 🙂

Jean

Très belles photos.De bons souvenirs datant de 50 ans reviennent mais le temps alors était radieux et il fallait traverser la langue finale de glacier blanc pour atteindre le refuge du même nom. Si vous avez apprécié les séracs lancez vous dans la traversée du Pelvoux (beaucoup plus difficile que le dôme des Écrins) en redescendant par le glacier des Violettes. Vous serez servi

En réalité le fond d’une crevasse est magnifique, des reflets bleutés incroyables.
C’est impressionnant et il n’y a pas meilleure expérience pour pressentir l’intérêt de l’encordement !
Bonne nouvelle, le Glacier Blanc n’était pas en récession en 2013 !
(Petite rectification, je ne suis pas descendu en rappel mais en moulinette).
Encore bravo pour ces photos !

Bonjour Michel,

Merci de ton retour ! À lire ton message j’ai des frissons, descendre dans une crevasse me ferait flipper je pense ! En tout cas j’ai l’impression que ce pauvre Glacier Blanc en voit de belles et que c’est de pire en pire, le bas est complètement torturé. Après, ça donne une certaine ambiance, c’est sûr...

Photos magnifiques !
Je ne me lasse jamais de regarder les photos de ce magnifique glacier (en poster géant chez moi). Je suis descendu en rappel en bas de la langue de glace, dans une crevasse à plus de 30m de profondeur. Une remontée sportive à l’aide de piolets tractions ! Merci de me rappeler quelques-unes de mes heures glorieuses 🙂
qui me renvoient à mes propres souvenirs.

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  • Sortie du 15 juillet 2016 par flo380

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