Pic d’Arlas (2044m) et Soum de Lèche (1844m) par la station d’Arette-la-Pierre-St-Martin
- Randonnée
- Pyrénées Ouest / Pyrénées-Atlantiques / Arette
- Difficulté :
- Facile
- Dénivelé :
- 720m
- Durée :
- 3h25
Pyrénées Montagnes du Barétous. Le circuit que nous vous proposons de découvrir vous permettra de gravir 2 petits sommets de la station de ski d'Arette-la-Pierre-St-Martin, à savoir le Pic d'Arlas qui domine la station, et près du col de la Pierre St Martin, le Soum de Lèche. C'est un circuit qui reste dans les estives de la station et ne pénètre pas dans les Arres d'Anie. Par contre, vous bénéficierez d'un beau panorama sur le Pic d'Anie et le Soumcouy depuis le sommet du Pic d'Arlas, sommet que vous ferez normalement en traversée. – Auteur : Collectif Altituderando
Accès
Accès facile puisqu’il faut se rendre à la station de ski d’Arette-la-Pierre-Saint-Martin (depuis Arette c’est la route D132). A la station, se garer sur un des parkings de la station (au bas par exemple, ou devant l’Office de Tourisme).
Précisions sur la difficulté
Il n’y a pas de difficulté sur le parcours proposé, qui se déroule soit sur les pistes de la station, soit sur sentier dans les estives.
Toutefois, la montée au pic d’Arlas depuis le col de Pescamou peut paraître aérienne à des personnes non habituées. Dans ce cas, il sera préférable qu’elles rejoignent le col d’Arlas par le sentier sur le flanc ouest du pic d’Arlas, et qu’elles fassent un Aller-Retour au sommet par le sentier nord du Pic d’Arlas, côté par lequel descendront ceux qui font la traversée.
Compte tenu de cette possibilité, nous classons le niveau de difficulté de la randonnée à facile.
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN :(TOP 25 - 1446 ET "Tardets-Sorholus - La Pierre Saint-Martin")
- Altitude minimale : 1650 m
- Altitude maximale : 2044 m
- Distance : environ 10,5 km
- Horaires : comptez entre 3h15 et 3h45
- Pas de balisage spécifique
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Itinéraire
Se rendre à la station de ski de la Pierre Saint Martin et se garer dans un des parkings d’entrée, au bas de la station.
La piste que nous suivrons démarre d’un des parkings, au pied du refuge Jeandel. Elle fait quelques larges lacets et passe au haut du télésiège des sapins. Puis elle bifurque à droite (sud-ouest) et atteint le Pla de Pescamou. Jusqu’à présent, c’était balisé GR10, mais à l’entrée du Pla de Pescamou, le GR10 vire vers l’est et quitte la piste.
Continuer sur la piste, puis la quitter pour se rendre aux cabanes de Pescamou (la piste quant à elle monte jusqu’au haut du télésiège du Soumcouy).
Au niveau des cabanes démarre le sentier qui mène au col de Pescamou. Passer à droite d’un réservoir, puis se diriger vers le sud-ouest pour atteindre le col de Pescamou 1918m (borne frontière 265 inclinée).
Si vous ne voulez pas faire la traversée de l’Arlas, suivre côté ouest un sentier bien marqué qui rejoint le col d’Arlas à l’Ouest du sommet, puis suivre le sentier qui va vers le nord de l’Arlas, puis en quelques lacets vous permet d’atteindre le sommet.
Si vous faites la traversée, suivre la crête d’abord facile, puis se redressant de plus en plus. A mi-pente, la crête devient plus escarpée, plus étroite, et on monte en escalier. Puis la pente s’atténue, le sentier reprend ses droits et nous mène au sommet.
Sommet de l’Arlas 2044m. Borne et buzon en forme de maisonnette au sommet. Belvédère de 1er choix.
La descente se fait côté nord-est, par les lacets d’un sentier facile (direction le haut du télésiège d’Arlas). Puis le sentier bifurque et se dirige vers le col d’Arlas.
Suivre à présent le sentier qui file vers l’ouest et descend vers le col de la Pierre St Martin. (Plusieurs sentiers possibles.)
Col de la Pierre St Martin 1760m Parking. Abri à proximité Borne frontière 262.
Prendre en face la piste qui mène vers les cabanes d’Escuret (balisage GR10). Elle est plane au début puis commence à descendre. L’abandonner pour monter tout droit, le versant sud herbeux du Soum de Lèche.
Soum de Lèche 1839m Vue complémentaire à l’Arlas.
Descendre à présent plein nord, puis dès que la pente s’atténue, bifurquer vers l’est.
On rejoint un vallon qu’on va descendre vers le bas (replat herbeux), puis on traverse le replat (ruines d’une cabane) et on remonte (mini défilé) vers la cabane d’Issor 1820m environ.
Traverser la route, et suivre en face une piste qui nous mène à un réservoir.
On domine la station. Descendre côté droit, passer derrière le refuge Jeandel et retrouver un peu plus bas un 1er parking. Regagner ensuite le point de départ.
Auteur : Collectif Altituderando
Avis et commentaires
#33 : borne 262 - le Tribut des trois Vaches.
Junte de Roncal (F), El Tributo de las tres vacas (E).
Un bon résumé dans fr.wikipedia.org/wiki/Jun...)
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"Le Sud-Ouest" du 12 juillet 2013 :
images.sudouest.fr/2013/0...
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"Le Petit Parisien", n°7211 du 25 juillet 1896 (trouvé dans les collections de Gallica).
" (De notre correspondant particulier)
Pau, 21 juillet.
La cérémonie séculaire du tribut des trois vaches blanches a eu lieu cette année comme de coutume à la frontière de Barétous. On sait que depuis le treizième siècle les Espagnols de la vallée de Roncal ont concédé aux Français de la vallée d’Aramits le droit de pacager sur le versant espagnol. En reconnaissance de ce droit, les Français paient le tribut en question.
Le cérémonial particulier avec lequel les alcades reçoivent ce tribut de la France a soulevé plusieurs fois des protestations inspirées par un patriotisme peut-être un peu trop susceptible.
Il est vrai que les Espagnols lancent en terre française une petite lance, qu’ils tirent des coups de fusil vers notre pays et que nos nationaux de Baretous ont l’air pendant un quart d’heure d’être les sujets des Espagnols de Roncal.
Mais il ne faut pas perdre de vue que lorsque fut signé le vieux traité de la Junte de Baretous les deux vallées faisaient partie d’une même confédération ; elles n’étaient ni françaises ni espagnoles. De plus, le jour de la Junte est un jour de grande fête pour l’une et l’autre vallées.
Le prix du tribut est employé à l’achat d’un chaudron d’escargots que l’on mange bouillis et d’un mouton que l’on fait rôtir sar place ; les Espagnols apportent des outres de vin qu’ils partagent avec leurs voisins de la vallée d’Aramits.
Il faut ajouter que. dans la pratique les alcades de Roncal tirent en l’air leurs coups de fusil, tâchent d’éviter de froisser les Français, et ils font tout pour maintenir les bons rapports de voisinage, qui ont une si grande importance dans les localités frontières. "
Escargots ? Bah ! Nous sommes toujours avec des bêtes à cornes.
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Une très intéressante étude complète de Sara de la Torre Beron : "La Junte de Roncal - une étude contemporaine", 2014.
pdfs.semanticscholar.org/...
Entre autres (p.7) :
" Le Tribut des trois vaches est une un renouvellement de la paix entre les villages. Chaque année, les Français donnaient trois jeunes génisses en bonne santé (« sans tache ni défaut ») aux Espagnols pour l’autorisation qu’ils avaient de pouvoir faire pâturer leurs troupeaux en terres espagnoles selon des dates convenues (pendant 28 jours à partir du 10 juillet). Les trois génisses étant données en échange de l’herbe et de l’eau prélevées par les animaux français. Actuellement, les Français ne donnent plus de vaches, mais ils continuent à rémunérer les Espagnols (dernièrement, le prix de trois vaches équivaut environ à €7000) ".
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