Mountarrouy (1805 m) depuis Ardengost
- Randonnée
- Midi-Pyrénées / Hautes-Pyrénées / Ardengost
- Difficulté :
- Moyen
- Dénivelé :
- 1080m
- Durée :
- 5h
800 mètres environ au-dessus d'Ardengost, petit bourg perdu sur les flancs de Vallée d'Aure, plusieurs sommets attirent le marcheur, notamment la Montagne d'Areng et la Montagne du Pin. Mais la montagne sur laquelle repose le village, c'est le Mountarrouy et le cap du Plat de l'Estaque, et qui, plus accessibles de là que les précédemment cités, offrent une randonnée remarquable et variée, au cœur du terrain préféré de bien des randonneurs : la moyenne montagne. La vue est aussi au rendez-vous durant une grande partie de l'itinéraire, en particulier sur l'époustouflante crête un peu vertigineuse qui relie par un moyen insolite Mountarrouy et Cap des Pènes. – Auteur : Julesrando2008
Accès
De Lannemezan, suivre la D929 puis la D939 en direction de Saint-Lary-Soulan et l’Espagne. Suivre le fond de la vallée d’Aure jusqu’à Arreau, où il faut obliquer par la D19 vers le nord puis vers l’est. On atteint Ardengost après quelques lacets. Se garer à l’entrée du village.
Précisions sur la difficulté
- Attention pour les personnes souffrant du vertige, car la crête qui relie le Cap des Pènes au Mountarrouy, bien qu’elle ne soit pas si délicate, s’avère être vertigineuse.
- Petites phases hors sentier pour monter et descendre de la crête du Mountarrouy.
- Le mental : descente qui est assez longue, mais surtout, quelques kilomètres avant Ardengost, une longue ascension qui n’est pas la bienvenue pour les mollets !
Photos
Les infos essentielles
Carte : IGN Top 25 Saint-Bertrand-de-Comminges
Alt min : 963 m
Alt max : 1801 m
Dénivelé : 1080 m
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Itinéraire
0h00 0,0 km Ardengost (1038 m). Du parking à l’entrée, grimper par le sentier emprunté par le PR qui grimpe afin de couper un lacet de la route, et se termine au départ d’une piste. Prendre celle-ci sur la droite, pour commencer une montée douce à flanc de montagne. On passe dans certaine allées d’arbres avant de doubler quelques maisons. Cette portion est longue, mais pittoresque, et on arrive alors au début du chemin qui part vers le col de Sonères, marqué par un panneau indicateur. Emprunter celui-ci à gauche pour commencer la véritable ascension, qui se déroule tout d’abord en forêt (avec quelques, pas raides), puis sur les flancs herbeux à découvert (chemin en lacets, moins raide). On double plusieurs ravins, puis une source (Hont Hérède), avant de déboucher sur le col.
1h15 3,8 km Col de Sonères (1685 m). Au lieu de traverser le col par en face, se diriger vers la gauche par un chemin qui longe les flancs du Cap du Plat de l’Estaque (aller-retour possible vers le sommet, environ 15 min A-R), avant d’atteindre un creux très marqué à 1680 m d’altitude environ. Il faut alors grimper tout droit, plein nord, en hors-sentier, sur des pentes peu rudes, tout en visant le col en face. À ce col (1717 m), obliquer vers la gauche sur la crête, en direction du Mountarrouy, vers l’ouest. Toujours hors-sentier, on aboutit alors au cairn sommital.
2h00 5,7 km Mountarrouy (1805 m). La vue embrasse l’ensemble de la crête de Barousse jusqu’au Mont Né, le Montaut, le Lhéris, l’Arbizon comme le pic d’Aret ou celui de Batoua au fond de la vallée d’Aure. N’émettons pas non plus le Luchonnais, et l’immensité de la plaine de la Garonne jusqu’à Tarbes.
Poursuivre sur le fil de la crête, sans chemin, en direction du pointement coté 1777, qu’il est préférable de contourner. S’ensuit une portion assez vertigineuse, surplombant d’un côté la forêt domaniale de Sarrancolin et de l’autre un vallon qui plonge vers celui de Camous. On arrive finalement au sommet suivant.
2h40 7 km Cap des Pènes (1788 m). Panorama sublime. Revenir sur ses pas jusqu’à se retrouver de nouveau au-dessus du vallon, non loin d’un arbre isolé. La, redescendre avec prudence les pentes herbeuses assez rudes du vallon en direction du sud. Le long du ruisseau, on atteint un sentier, qu’il faut couper pour poursuivre tout droit et enfin emprunter le deuxième vers la droite, venant de la cabane de Camous : il s’agit du vallon de Camous. Suivre le ruisseau pour pénétrer dans la forêt. Le chemin est assez long, mais l’ambiance de ce lieu est unique. On finit alors par s’approcher d’une piste que l’on longe de loin durant un long moment. On la rejoint finalement. La prendre à gauche, vers l’est, à flanc, jusqu’au hameau de Chagarde.
3h45 10,6 km Chagarde (964 m). Persister tout droit et l’issue la poste s’arrête, poursuivre via un chemin qui passe entre deux maisons et rentre une nouvelle fois dans la dense foret. Ici, commence la dernière ascension de la randonnée, éprouvante pour le moral. Après quelques raidillons, la pente s’adoucit progressivement, le chemin oblique vers la droite et passe la cote 1174 qui marque la fin de la montée, et le début d’une redescente progressive en direction d’Ardengost, pas encore visible. Par le large chemin à flanc, on aboutit enfin à l’église du village, puis par la route descendante, au parking de départ.
5h00 14,1 km Ardengost, parking.
Auteur : Julesrando2008
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