Montagne d’Uriol, partie nord (680m)

Depuis la stèle le long de la route, prendre le chemin à travers les champs puis à gauche vers le nord sur le chemin longeant le pied de la montagne. Quelques centaines de mètres plus loin, bifurquer à droite sur en sentier montant évident, puis rejoindre un autre sentier poursuivant la montée vers le sud. Le suivre longuement jusqu’à dépasser l’amorce de la crête rocheuse.

Y monter par un sentier facile. La vue s’ouvre. Suivre la sente le long de la crête jusqu’aux ruines de la Tour Saint-Giraud. Descendre facilement sur le collet de Porte Coche, puis poursuivre la sente en versant est pour monter une petite vire sous les falaises. Plus loin, un passage facile permet de revenir sur le fil de la crête.

Poursuivre longuement sur la crête vers le sud. Une sente versant ouest permet de monter agréablement, mais les plus aventureux peuvent aller pimenter le parcours sur le fil rocheux de la crête, relativement facile. De beaux points de vue s’ouvrent.

On rejoint une partie boisée de la crête, derrière laquelle le Rocher de Saint-Loup se profile. On peut encore poursuivre la montée vers quelques clairières sur le fil, mais de nombreux panneaux "Privé Interdit" se montrent. Terminus, demi-tour.

Retour par le même itinéraire.

Le Rocher de Saint-Loup

Si, techniquement, l’ascension du Rocher de Saint-Loup ne pose aucune difficulté, son accès est interdit, car appartenant à la propriété de la ferme-auberge d’Oriol située juste derrière. Il serait d’ailleurs difficile de prétendre de ne pas avoir vu la multitude de panneaux "Privé Interdit" rouges jalonnant l’accès, et, une fois au sommet, il n’est pas sûr que les patous gardant les moutons à l’estive soient plus amicaux...

Cela complique sérieusement une rando classique d’antan consistant à parcourir toute la crête jusqu’au Pieu. On pourrait éventuellement envisager de contourner le Rocher par les raides pentes du versant est puis de descendre en forêt direction Vif pour contourner les prairies par le bas et rattraper, assez bas, le chemin remontant vers la Crête d’Uriol, mais la complication est telle qu’il vaut mieux envisager le Pieu comme randonnée séparée.

Détail de la sortie du 16 mars 2022

Il fait beau, il fait doux, mais hélas, la brume saharienne est venue délaver tout le paysage, et le panorama n’est pas vraiment visible, surtout en altitude. Inutile dans ces conditions d’aller faire des kilomètres pour profiter de la vue en altitude, restons donc explorer un de ces petits coins aperçus de temps à autre le long d’une route, souvent ponctués de la question : "Tiens, est-il possible de monter là-haut ?".

Profitons donc de ces quelques heures de liberté pour aller explorer cette jolie petite crête... Un coup d’oeil rapide à la carte pour trouver le meilleur point de départ, et c’est parti...

C’est parti dans la végétation qui sent les prémices du printemps. L’itinéraire est évident, et relativement bien tracé. On attaque la première partie de la crête, jusqu’aux ruines de la Tour Saint-Giraud. Devant se profile le seul obstacle potentiel de la balade, la Porte Coche, d’où l’escalade nécessaire pour regagner la crête n’est peut-être pas évidente... Il est effectivement peut-être possible de grimper sur le fil directement, mais le plus facile est quand même de suivre la sente qui remonte tranquillement une vire pour gagner la crête quelques centaines de mètres plus loin.

On poursuit tranquillement... Par la sente, certes, mais aussi par quelques digressions sur le fil pour aller profiter de la vue, bien jolie malgré le ciel laiteux et la brume, et toucher un peu de rocher... On profite de la vue, on s’attarde sous les chênes, sur l’herbe rousse déjà ponctuée de primevères et de jonquilles... La belle montée se poursuit jusqu’à une partie boisée. Devant, le Rocher de Saint-Loup... Hélas, voici maintenant affiché sur les arbres ces abominables panneaux "Privé Interdit" dissuadant la suite du parcours, malgré la bonne trace, visiblement parcourue récemment... On poursuit juste un peu pour aller se poser sur une petite clairière sous le Rocher, pour la vue et le casse-croûte... La suite avait l’air facile, dommage... Il est temps de redescendre...