Mendizar (1323m) par le Col d’Organbidé

Difficulté :
Facile
Dénivelé :
415m
Durée :
3h40

Pyrénées Basques (Navarre). Ce sommet situé sur la ligne de partage des eaux est peu fréquenté malgré qu'il soit peu éloigné de nos petites routes de montagne. Nous vous proposons de le visiter en démarrant au Col d'Organbidé (988m), que nous atteindrons en remontant la petite route qui,au départ d'Estérençuby, mène au col d'Azpegi et aux cayolars proches d'Harpea. Ce sera une promenade facile sur les crêtes de Saiarri et d'Eskanta réputées pour être faciles et panoramiques – Auteur :

Accès

Se rendre à Saint-Jean-Pied-de-Port, puis à Estérençuby par la D301.
Traverser le village et se diriger vers les sources de la Nive (D301) puis D428.

Arriver à Béhérobie 327m et poursuivre par la petite route qui monte vers Organbidé (D428), Au haut de la montée, laisser la D428 qui file vers le col d’Arnosteguy pour prendre à gauche la route qui va vers Azpegi et vers les cayolars d’Harpea.

S’arrêter au Col d’Organbidé 988m, intersection des 2 directions.

Précisions sur la difficulté

Pas de difficulté pour cette randonnée. Elle se déroule sur des crêtes herbeuses où le cheminement est facile. Au retour, on suivra le GR12 et la piste du Loigorria.

Les infos essentielles

  • Carte Editorial Alpina Roncesvalles/Irati ou cuadernos pirenaicos SUA Irati/Ori, Otsagabia
  • Altitude minimale : 988 m
  • Altitude maximale : 1323 m
  • Distance : environ 13 km
  • Horaires : comptez entre 3h30 et 3h45
  • Balisage : pas de balisage sur les crêtes, balisage GR lorsqu’on revient par le GR12.
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Itinéraire

Se garer au Col d’Organbidé (Irupilé).

Remonter vers le sud-est la crête du Saiarre. Elle est facile et peu marquée. On rejoint le sommet légèrement rocheux qui domine la vallée de Loigorri.
Revenir un peu au nord pour suivre le mamelon suivant, puis aborder une légère descente (vue vers Harpéa) avant de remonter vers le sommet d’Eskanda (1203m).

Redescendre vers le col suivant d’Eskanda où on retrouve les balises rouges et blanches ainsi qu’un poteau multidirectionnel, marquant l’intersection des GR12 et GRT8.

De ce poteau, remonter la bosse suivante en prenant un sentier qui monte de biais.
Sur le replat qui suit, on arrive à un bassin de rétention.
Remonter alors, plein EST, les pentes herbeuses faciles et rejoindre le collet entre les sommets Nord et Sud du Mendizar.

Le collet atteint, le sommet sud est le plus haut et dispose d’un poteau béton.
Sommet Sud du Mendizar 1323m.
Vue étendue vers Errozaté, Okabe, Urkulu et coté sud, la forêt d’Iraty.

Retour :

Redescendre vers le bassin de rétention, puis rejoindre les balises (petits poteaux au niveau du sol) et le sentier du GR12. Avec lui redescendre ce petit ressaut et rejoindre le poteau multidirectionnel.

Suivre à présent le GR12 vers l’Ouest. Le sentier traverse le flanc sud de l’Eskanda, puis descend rejoindre une nouvelle retenue d’eau. Le sentier ensuite traverse le mamelon suivant, puis rejoint une piste que l’on suivra.

On restera sur la piste jusqu’au plateau d’Iropilé (abandonner le GR12-GRT8 lorsqu’ils contournent l’Ursario). La route d’Orbaitzeta rejointe, la remonter vers le nord-est jusqu’au point de départ.

Conclusion :

Une randonnée facile sur crête herbeuse. Il faut Profiter du beau temps pour faire cette petite randonnée.

Avertissements et Droits d'auteur

Randonnée réalisée le 7 septembre 2017

Dernière modification : 16 juin 2022

3 membres ont cette randonnée en favori !

Avis et commentaires

Jacques DESCHEEMAEKER a fait une bonne étude sur les faceries
aunamendi.eusko-ikaskuntza.eus...

Chez nous les plus connues sont le cas du Kintoa ( Baigorri-Erro), la facerie Cize-Aezkoa ,
en Béarn, celle du col de la Pierre Saint Martin.

Entre cantons : chez nous, une étude sur celle d’Ostibarret-Garazi
arroileta.blogspot.com/20...

Photo 1 - Facerie (pour ceux/celles qui ne sont pas versé(e)s dans les particularités pyrénéennes).

Le terme « facerie » désigne initialement des conventions de pâturage de la partie occidentale des Pyrénées.

Facerie s’emploie en Navarre depuis des siècles pour désigner des accords entre deux (ou plus) villages, signés pour régler de manière pacifique des différends portant sur des pâturages situés en limite de territoires.

L’analyse de la pratique montre que l’objet des contrats frontaliers pyrénéens dépasse l’exploitation des pâturages et les mots « contrats de facerie » ne sont pas regardés comme exclusifs d’une convention de pacage (pêche, adduction d’eau, ...).

Quelques noms attestés dans les traités :
cartas de la patz - 1187, accord entre les vallées d’Aspe et d’Ossau (archives de la vallée d’Ossau) ;
carta qua continetur pax - XIIIe siècle, accord Bagnères-de-Bigorre - Barège ;
concordats et pariages - XIIIe siècle (archives de la vallée d’Ossau) ;
cartas de pax ou patzarias - 1328, accord Ossau - Tena (accord entre les vallées d’Ossau et de Tena ; archives de la vallée d’Ossau ;
patzerias - 1375, accord entre les vallées de Barétous et de Roncal ; archives des Basses-Pyrénées.

Exemples.
Facerie « perpétuelle » maintenue dans un traité international, entre Aezcoa, Cize et Saint-Jean-Pied-de-Port : « […] Les troupeaux de gros et de menu bétail sans distinction d’espèce, appartenant à chacune des deux vallées pourront entrer pour paître et s’abreuver librement sur le territoire de l’autre, y demeurant seulement le jour, de soleil à soleil et rentrant dans leur propre territoire pour y passer la nuit ». _ Annexe III de la convention additionnelle du 28 décembre 1858.

En 1632, les Cortès de Pampelune indiquent (traduction) : « quelques lieux où les territoires joints et contigus font l’objet courant de faceries, dans le but de jouir en commun des terrains indiqués et signalés dans le cadre des faceries ».

Une étude intéressante
" BORDES, PEUPLEMENT ET HABITAT AU PAYS BASQUE NORD" de Michel Duvert.
bizkaia.eus/fitxategiak/0...
Où l’on s’aperçoit que ce qui ressemble à "cromlech" et "menhir" n’est forcément préhistorique.

Et aussi "USAGE DES ESPACES AGRICOLES DE LA MONTAGNE BASQUE : L’EXEMPLE DU MASSIF BAIGURA ", thèse de Constance Idiart.
oatao.univ-toulouse.fr/21...

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