Les hameaux et chalets d’alpage de la vallée d’Avérole à VTT

C’est une longue ballade en boucle en VTT, particulièrement bien adapté à la version assistée, dans les superbes alpages qui dominent Bessans dans la vallée d’Avérole. Hameaux splendides, chalets d’alpages rénovés à la superbe architecture caractéristique de ces hautes vallées, paysages très alpins, majestueux avec les géants de haute maurienne, face à la reine Charbonnel, au pied du seigneur des lieux l’Albaron. Un rêve éveillé !

ITINERAIRE :

Montée :

• Depuis bessans, la place de la mairie par exemple, rejoindre le stade de biathlon.

• Arrivé devant le stade, prendre à gauche le chemin qui mène à la Goulaz (piste croc blanc).

• A la Goulaz après avoir traversé le torrent d’Avérole, suivre la piste rive droite, traverser de nouveau le torrent et suivre la piste rive gauche jusqu’à la route des Vincendières que l’on retrouve 1km en avale du parking des Vincendières.

• On voit main gauche une piste évidente qui monte dans les alpages de la Buffaz, prendre cette piste.

• La suivre sur 4 lacets ( 4km, 450m D+) jusqu’un croisement de piste juste au-dessus de "la Parisse".

• Prendre la piste main gauche qui amène en 5 lacets 80m plus haut à la ferme de Côte Rouge (2320m). On trouve un large replat avec un petit lac en début d’été et l’enclos du parc à moutons et les trois célèbres patous à l’accueil féroce. (remarque, j’aime bien monter 30m plus haut à la ruine évidente qui domine Côte Rouge pour le point de vue plus élargi)

• De Côte Rouge, prendre main gauche le sentier qui amène au travers des alpages au hameau des Parses, un passage raide (on finit dans les alpages hors sentier environs 100m pour aller se poser au chalet de son choix, il faut respecter l’occupation de ces derniers par leurs habitants)

Panorama fantastique sur la vallée d’Avérole et ses sommets, la vallée de Bessans, la Vanoise jusqu’aux aiguilles d’Arves.

• Redescendre à Côte Rouge (petit single court mais sympa peu difficile) puis les 5 lacets jusqu’au croisement des pistes au-dessus de la Parisse.

• Prendre main gauche cette piste qui mène aux chalets de la Mottuaz et à la ferme de la Mottuaz d’en haut.

• Suivre cette piste à flanc d’alpage pendant 1.3km (quelques montées et descentes) qui traverse le Rebryant et le ruisseau de Cardettaz et trouver à nouveau une piste assez raide qui monte aux chalets de la Mottuaz. (Chaine qui barre la piste, respecter les habitants qui sont dans les chalets l’été)

• Remonter en 11 lacets raides (D+130m) jusqu’au dernier chalet (Mottuaz) dont le plus haut, le magnifique chalet "Les Anges",, 2410m point de vue sublime sur Charbonnel, l’Ouille Allegraz et les pointes du Grand Fond.

• Descendre ces 11 lacets, retrouver la piste initiale et la suivre toujours main gauche jusqu’à la ferme de la Mottuaz d’en haut 2310m. (600m, 40m D+). Panorama exceptionnel sur les hauts sommets d’Avérole (La Bessanèse, Arnes et l’Ouille d’Arbéron, la Croix Rousse, les glaciers d’Arnes et du Baounet et bien sur l’omniprésente Charbonnel)

Descente et retour à Bessans :

• De la ferme de la Mottuaz, descendre le chemin de montée jusqu’à la Goulaz, longue et superbe descente amusante et ludique.

A la Goulaz (100m en aval) trouver main droite le GR de pays Tour de la Haute Maurienne. Le suivre jusqu’à la côte 1756m, il tourne à droite et amène une carrière (discrète).

Le GR devient sentier (un peu de pilotage nécessaire) jusqu’à la "Grangette" où il monte au chalet d’Andagne.

• A ce croisement, suivre le sentier du gypaète à gauche (balisage par des points bleus jusqu’au ruisseau d’Andage que l’on traverse, au pied de la falaise des Drailles Blanches (une montée 50m assez technique),

• On descend alors main gauche un large sentier qui amène à la route de Bonneval (2.5km depuis la Goulaz)

De là deux possibilités : => Retour à Bessans pas le superbe hameau du Villaron et le chemin du petit bonheur.

• 1- Revenir sur la piste de Traverole, passer devant le camping et rejoindre le Villaron au niveau de la Chapelle Notre-Dame des Grâces, traverser l’Arc et suivre le chemin du petit bonheur jusqu’à Bessans.

• 2- Traverser l’Arc à gué juste en face de l’arrivée de la piste (à faire plutôt en fin de saison quand l’Arc est bas), on retrouve le chemin du Petit Bonheur juste en aval de la Roche du Château, le suivre jusqu’au Villaron puis Bessans (j’adore cette option !)

Les hameaux et chalets d’alpages de la vallée d’Avérole, Mai, juin, septembre 2022 en VTTAE.

Et là haut, les patous !

La Goulaz, Vincendières, Avérole, les Parses, La Mottuaz, le Villaron... Autant de hameaux, de lieux dit dans cette vallée extraordinaire d’Avérole.

L’Albaron, Le Grand Fond et les Ouillarses, Charbonnel et la Bessanèse, Arnès et le Babounet, l’Arbéron, Pointe Marie et Crocca Rossa... Autant de très hauts sommets célèbres qui entourent les hameaux magnifiques.

Un bijou cette vallée moi je vous dis ! Je n’ai pas peur de le dire, haut et fort, Avérole c’est la plus belle vallée du monde, et oui rien que ça !
Et ça ne souffre aucune contestation !

Une fois dit cela...Que rajouter ?

À part le plaisir d’y aller et y retourner encore et encore, à ski de rando, en alpi, en VTT.

A chaque sortie ses plaisirs et ses coups d’œil, ses ambiances. Et jamais je m’en lasse, je crois que jamais je ne m’en lasserai.

C’est là comme une évidence, juste au-dessus du chalet à Bessans. Quel que soit l’heure du jour ou de la nuit, qu’il fasse grand bleu ou bien gris, qu’on se gèle ou que l’on grille au soleil, cette vallée, ce bijou est comme un fruit que l’on cueille... Il n’y a qu’à tendre le bras, se donner un petit coup de pied aux fesses pour se bouger, et nous y voilà.

A perte de vue, que ce soit au loin ou sous mon nez, mon regard traine, s’attarde, scrute, déchiffre à l’infini cet univers grandiose.

Qui croirait en regardant une carte, qu’un si petit territoire soit aussi riche de tout ?
Pas grand monde compte tenu de la fréquentation et c’est bien, c’est bien pour moi, ma tranquillité, mes envies et mes rêves.

C’est bien pour les marmottes, les chamois, l’aigle et le gypaète, les choucas et autres corbeaux, quand ce ne sont pas les vautours.

Les biquettes aussi, les vaches, qu’elles soient Tarines Abondances ou Aubracs, les chevaux et même les moutons.

Mais, il y a un mais...

Parce que la perfection n’existe pas, parce que la cohabitation n’est pas aussi simple que cette montagne nous le laisse imaginer... Le ou les loups aussi ont élu domicile.

Mais eux, discrets comme pas possible, on ne les voit pas, sauf parfois le résultat de leurs attaques.
Faut-il s’en plaindre ? Il y a du gibier, les loups sont des prédateurs... C’est la réponse mise en place qui pose problème. Le problème des patous, le seul chien qui se prend pour un mouton..Quelle dégénérescence, résultat de la paresse humaine.

Cependant soyons honnêtes ! Pour que la coexistence entre l’homme et son frère le loup soit possible, il faut accepter une protection de nos biens, des troupeaux donc.

La paresse humaine s’exprime dans la non éducations des chiens de troupeaux (ce n’est peut être pas une généralité, je l’espère en tout cas).

Mais là-haut et depuis des années, sévissent trois patous extrêmement agressifs (peu ou non éduqués en miroir de leur propriétaire probablement).

Là-haut à coup sûr on y a droit, trois patous déchainés sur les talons, trois patous déchainés aux fesses, sans que personne ne dise rien, jusqu’au jour où...

Alors sachez-le, sachons-le...

Dommage quand même !