Le Senépy (1769m) en boucle par le ruisseau de Prunières, les Serres de la Manchette et de l’Aigle, Sommet du Serre de l’Horizon (1617m) et le Cimon (1209m), de la Mure
- Difficulté :
- Moyen
- Dénivelé :
- 1500m
- Durée :
- 9h
Une belle boucle assez complète sur ce petit sommet et ses satellites, permettant des vues somptueuses sur le lac de Monteynard, le Vercors et en particulier le Mont Aiguille, le Dévoluy et en particulier la crête du Rattier, les Écrins et en particulier l'Olan, les massif du Taillefer et en particulier l'Armet, etc... – Auteur : Laurence
Accès
Départ à pied du parking du petit train de la Mure.
Précisions sur la difficulté
Aucune difficulté si ce n’est la longueur du parcours.
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN :TOP 25 - 3336 OT "La Mure"
- Altitude minimale : 900 m
- Altitude maximale : 1769 m
- Distance (A/R) : 25 km
- Balisage : jaune
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
Prendre le chemin qui part sur la droite de la route (rocade ouest de la Mure), au coude juste après le rond-point.
On suit la direction Prunières.
Au village, prendre la direction Combe de Prunières (À la fontaine, on peut prendre un petit chemin juste derrière les maisons plutôt que de marcher dans les rues), et quitter le balisage jaune lorsque celui-ci tourne à gauche au niveau des dernières maisons.
On suivra le sentier, d’abord large, qui longe le ruisseau de Prunières en rive gauche, puis le traverse sur la fin avant de rejoindre la piste du balisage jaune.
Au point 1215, on pourra faire un petit crochet sur le sentier à droite pour aller voir l’effondrement d’une galerie d’aération de l’ancienne mine de charbon.
Revenu au point 1215, on suivra la direction du Senépy par le Serre de Chat Pendu.
Arrivé à la petite cabane, on préférera monter dans l’herbe en direction du sommet plutôt que de suivre les fastidieux lacets de la piste.
La pente est un peu raide, mais c’est beaucoup plus rapide et moins monotone !
Une fois au sommet, on se dirige vers la belle croupe nord-ouest nommée Serre de la Manchette, que l’on descend jusqu’au replat 1607, où l’on prendra sur la gauche le sentier balcon ouest.
Ce replat constitue un coin idéal pour la pause pique-nique, le sommet n’étant pas très joli ...
Sur la piste qui prolonge le balcon ouest, repérer une trace assez discrète qui file légèrement sur la gauche (si on la loupe, ce n’est pas grave, elle rejoint la piste quelques centaines de mètres plus loin), à l’endroit où l’on prend à gauche à angle droit pour rejoindre la croupe sud du sommet, nommée Serre de l’Aigle.
On revient sur le plateau sommital, et on prend la piste qui descend en versant est, pour la quitter assez rapidement en suivant une trace descendant plus directement au col du Senépy.
De là suivre la croupe qui remonte au Sommet du Serre de l’Horizon, puis descendre sur son autre versant et tirer à droite en visant le replat peuplé d’arbres aux formes très particulières !
Le but est ensuite de rejoindre l’alpage géant de Champ Morand puis la piste menant au lieu-dit "Les Granges", soit en coupant dans les prés (attention aux clôtures), soit en suivant les pistes (direction "le Paradis").
Une fois chez Saint-Pierre (point 1127) on suit "le Cimon" qui s’atteint par un petit crochet sur le chemin principal nous ramenant au départ.
Auteur : Laurence
Avis et commentaires
Eh bien François, voici mon avis, qui n’est que celui d’une amatrice de lectures scientifiques vulgarisées :
En effet j’avais connaissance du phénomène que tu relates concernant la transmission d’information des arbres en vue d’une protection contre les "prédateurs".
J’interprèterai dans ce contexte l’ensemble des arbres comme un réseau communiquant, à l’image d’un réseau de neurones !
Dans ce cas ce ne serait pas un arbre en lui-même qui aurait un cerveau, mais leur ensemble.
Bien entendu tout celà se fait sans conscience ( je pense ), car la complexité des informations transmises et le nombre de connexions n’est pas suffisant pour ça ( de ce que j’ai pu lire, plusieurs modèles de la conscience reposent sur cette complexité/quantité d’informations véhiculée ).
Si on revient à un arbre isolé et sa faculté d’adaptation, il en est de même de tout être vivant, du moins c’est ce que dit la théorie de l’évolution, non ?
Alors là certes on ne parle pas de l’adaptation de l’espèce, mais de l’individu.
Mais de mon point de vue, cette adaptation de l’individu est rendue possible grâce à son matériel génétique, qui "code" ces comportements, et qui est lui-même le fruit de l’adaptation de l’espèce.
C’est un peu comme un "logiciel" interne qui piloterait les comportements individuels.
Je fais cette comparaison car je viens de (re)lire un article passionnant ( point de vue personnel ) concernant les logiciels humains.
Que tu peux trouver ici si tu es intéressé :
irif.fr/~krivine/articles...
Oui Laurence, je reconnais avoir bien forcé le trait en utilisant le mot de "torture". Dans l’élan de la phrase, je n’ai pas pris la bonne mesure.
Il est bien clair que le vent n’a pas de volonté de faire du mal. Il est ce qu’il est, et c’est tout.
Par contre pour les arbres, l’analyse est un peu plus délicate. Je confirme ton mot "d’adaptation". Mais il n’est peut-être pas suffisant.
D’où vient cette adaptation ?
Quel est le moteur de cette capacité à faire pencher son tronc à l’horizontale, à cause des rafales de vent, alors que normalement les arbres ont un caractère qui les amènent à grandir à la verticale vers le haut ? (il y a des expériences faites par l’INRAE qui ont démontré ce caractère).
Ce n’est pas parce qu’il y a un coup de vent que l’arbre va se mettre à l’horizontale. Il va se mettre à l’horizontale parce que cela réduit sa prise au vent, bien sûr, et qu’il ne risquera donc pas de se faire déraciner. C’est là le point important.
Pourquoi l’arbre sait-il qu’il risque de se faire déraciner ???? Là est toute la question.
Les spécialistes cherchent à comprendre où se trouve le "cerveau" des arbres, c’est à dire le système qui pilote ses adaptations : est-il dans le tronc ? dans les racines ? ailleurs ??
Pour l’heure, la réponse n’est pas connue. Mais la question reste posée
Pourquoi les acacias, quand les girafes viennent manger leurs feuilles, émettent-ils un composé volatile (une odeur) qui avertit les arbres voisins du danger des girafes, et qui permet à ces arbres voisins de produire un réactif, dans leurs feuilles, que les girafes n’aiment pas manger, et qui font qu’elles arrêtent de brouter ces feuilles ???
C’est fort ça, pas vrai ?
Pour ma part, je commence à penser que les arbres ne sont pas si immobiles que l’on croirait, et qu’ils ont des capacités s’approchant de celles d’un cerveau. En tout cas, j’aime bien cette idée...
Avec plaisir François.
Question : Tu parles de torture.
Ce qui implique volonté ( du bourreau, ici le vent ), et souffrance ( donc conscience, ici des arbres ).
On en est loin, non ?
Je parlerai plutôt d’adaptation des arbres à un milieu hostile.
Bonjour Laurence,
Merci pour les photos d’arbres, dont je suis toujours amateur.
Il est impressionnant de voir combien le vent a pu les coucher à ce point... Et tout aussi impressionnant de constater la résistance de ces arbres à un traitement qui s’apparente à de la torture.
Merci Nadine, en effet il y a maintenant de quoi faire pour tricoter autour du Senepy.
Courtepatte, les arbres sont déjà magnifiques dans ce coin, et avec les feuilles en feu + la neige sur les troncs il y avait de quoi mourir d’extase, pour aller directement au paradis !
@CourtePatte : T’inquiète, pour celui-là je ne suis pas pressée ! lol !
@Vermatoiz : "Je n’ai pas encore exploré le Paradis". Euh, ne te presse pas trop tout de même...
@Laurence : jolis, les troncs d’arbre soulignés par la neige !
Bravo Laurence pour ce topo très complet sur ce bel alpage !
Il complète bien tous ceux déjà existants sur ce massif dont on aura fait le tour....ou presque !
Je n’ai pas encore exploré le Paradis, bien connu des Matheysins, ça manque à mes déambulations par là-haut, il faudra que j’y remédie....
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