Le Puy (1832m), pic Melette (2062m) et pic des Miauzes (1971m) en boucle par Rabou et le col du Ferlieu

Partir au nord du parking et rejoindre rapidement l’oratoire de Ste-Roseline (1194m) et ses panneaux de randonnée.

Suivre le sentier balisé à droite, qui monte vers le Puy et notamment la Chaumasse.

Vers l’altitude approximative 1600m, laisser le sentier balisé qui part vers le nord-est et contourne le sommet du Puy par la droite, et poursuivre hors sentier (il y a une bonne trace) tout droit sur la large croupe herbeuse afin de rejoindre plus haut, la cabane du Puy.

Monter au-dessus de la cabane et obliquer légèrement vers le nord-ouest afin de gagner de manière plus douce, la crête sommitale du Puy.

La remonter à droite jusqu’à son sommet orné d’un cairn (1832m), où la vue est saisissante sur le proche pic Melette mais également Dévoluy et Écrins.

Poursuivre la crête sommitale du Puy qui descend en douceur vers le nord-est, pénétrer dans un bois clairsemé, et en sortir de l’autre côté afin de gagner facilement et rapidement le col du Ferlieu (1671m).

Du col, partir plein nord sur la belle et évidente crête sud du pic Melette afin d’avaler les 400 mètres de dénivelé positif qui sépare le col de ce sommet.

• La montée et tracée et même "cairnée", certaines portions sont raides mais ne dépassent jamais les 30% de pente.

L’arrivée au sommet est magique et permet de jouir d’une vue splendide sur Écrins, Dévoluy, et notamment sur l’ensemble Gleize-Chaudun.

Tout en bas dans un "trou", on peut deviner l’emplacement discret et presque secret du chalet/refuge de Chaudun, lieu d’un ancien hameau.

Descente

Du sommet de Melette, suivre la crête sommitale qui redescend franchement vers l’est, désescalader un ressaut puis atteindre une crête transversale qui barre le cheminement en crête et qu’il nous a été impossible de désescalader sans équipement.

Descendre alors sud-est (à droite) le long de cette crête dans des portions avoisinant les 50 degrés de pente par endroits.

• Le but étant de la contourner par le bas, d’également contourner dans la foulée, ses deux voisines presque similaires et surtout parallèles, pour ensuite remonter sur l’arête sommitale afin de gagner le pic des Miauzes.

• Cette descente se pratique avec extrême prudence et grande concentration. (Un piolet, un casque et des petits crampons, en plus des bâtons de randonnée, peuvent être extrêmement utiles.)

Après avoir contourné ces barres, et être remontés sur la crête sommitale, rejoindre sans grosse difficulté le sommet exigu des Miauzes (1971m), où la vue sur le pic Melette récemment gravi, est très intéressante.

La descente du pic des Miauzes est presque similaire à celle du pic Melette.

Avancer légèrement sur la crête des Miauzes vers l’est puis basculer dans son vertigineux et pentu couloir sud en longeant la paroi.

Descendre prudemment, environ une centaine de mètres de dénivelé sur des pentes encore très raides (45° environ) puis basculer à gauche (est) en désescaladant un ressaut rocheux permettant de passer de l’autre côté de la paroi transversale devenue bien moins haute qu’en haut du couloir.

Ensuite, poursuivre la descente à vue avec comme objectif le grand, beau et évident replat verdoyant situé au sud-est, à l’altitude approximative 1500m.

Arrivé à ce replat, repérer le sentier balisé provenant du col de Chabanottes, et le suivre vers le sud-ouest.

Celui-ci traverse à gué le ravin de Ferlieu, pénètre dans une belle forêt et suit le torrent du col de Gleize en le traversant à gué à plusieurs reprises, et notamment en passant par le lieu-dit des Tournillons.

Rejoindre plus bas le village nommé " la Rivière" puis par une route maintenant carrossable, celui de la Fond du Moulin.

A l’entrée de ce dernier, emprunter la piste de droite qui permet de remonter au parking de Rabou, une trentaine de mètres plus haut.