Le Pont-de-Montvert au départ de Florac par le hameau de la Valette (752 m), le Col de Perpau (952 m), le Col de l’Ancise (1026 m) et le Col du Sapet (1079 m)

Se rendre à l’ancienne gare de Florac

Emprunter la Voie Verte direction la Salle-Prunet.

A la Salle-Prunet quitter la VV. et s’engager sur une petite route direction le hameau de "La Valette" qu’on atteint au bout de 2,7 km d’une bonne grimpée.

Gagner le centre du hameau où se trouve un bassin

S’engager sur un chemin empierré à gauche de ce bassin et monter tout droit pour rejoindre un chemin de campagne.

Partir à droite et contourner un potager en étages (réservoir d’eau en contrebas).

Traverser sans problème le Ruisseau de la Valette, ignorer la piste à gauche, tout de suite, après le ruisseau (elle arrive devant un portail cadenassé) et poursuivre à droite

Rentrer dans une forêt et poursuivre sur le chemin, ici pas franchement tracé.

Après environ un kilomètre, poursuivre sur une piste forestière qui arrive de droite.

Quelques 500 m après ce carrefour, quitter cette piste pour attaquer brutalement à gauche une rude montée sur une autre piste particulièrement ravinée.

En restant sur la piste principale, rejoindre ainsi le Col de Perpau (952 m où on débouche sur le large chemin de crête qu’utilise le Chemin de Stevenson

On est ici dans un carrefour de cinq chemins, partir sur le premier à droite pour arriver environ quatre kilomètre plus loin au Col du Sapet (1079 m).

Descendre à gauche sur le Pont-de-Montvert (886 m) par la D20.

Ce jour, météo oblige (orages annoncés), pas de falbalas, retour direct à Florac par la D998.

NOTRE SORTIE

C’est lors de l’aller-retour Florac-Cassagnas par la Voie Verte, qu’au village de La Salle-Prunet nous avons vu cette petite route avec une direction : "La Valette".

Nous avons vu sur la Top 25 que La Valette était un petit un petit hameau perché là-haut à l’écart de tout. Un coin sans doute intéressant à découvrir.

D’autant plus intéressant qu’après La Valette, d’après la carte, un jeu de pistes favorables pourrait nous amener sur le Chemin de Stevenson, d’où on rejoindrait le Pont-de-Montvert (et son gâteau au chocolat et aux châtaignes avec de la crème Chantilly !).

Avec un joyeux ’Vive la Gourmandise" nous voilà repartis sur la Voie Verte. Sans évidemment perdre de vue le ciel, parce que des Phénomènes Cévenols, on commençait à saturer.

Les 2.6 km à 8% de La Salle-Prunet à la Valette sont tranquillement avalés.

Là-haut quelle tranquillité ! Maisons blotties les unes contre les autres, petites ruelles en pente, pas de bruit si ce n’est le murmure du Ruisseau de La Valette ou l’écoulement de l’eau fraîche dans le bassin contre lequel nous avons appuyé nos vélos

D’ici s’ouvre une magnifique vue sur le Causse Méjean et ses falaises dentelées en bordure du plateau au-dessus de la vallée du Tarnon.

Halte aux rêveries, maintenant, d’après la carte, c’est le Col de Perpau qu’il faut rejoindre.

Nous reprenons notre progression par une ruelle empierrée très raide puis sur un chemin qui longe et contourne un potager aménagé en terrasses au-dessus du hameau.

Le Ruisseau de La Valette se traverse à gué facilement.

On entre dans une forêt, où le parcours quasi horizontal se fait sans problème et demande seulement un peu d’attention et de pilotage.

Tout à coup il faut quitter ce sympathique chemin pour attaquer à gauche sur une piste très ravinée sur terrain en partie instable.

C’est le début d’une rampe très raide vers le Col de Perpau. Comme d’hab faut pas regarder vers le haut, faut pas réfléchir, faut tout simplement pousser. Les tendons d’Achille sont à bloc et faut faire sauter la roue avant à bouts de bras au-dessus des gros cailloux. Il fait très chaud, la sueur ne tombe pas elle descend dans les chaussettes et le Mythe de Sisyphe fait sa place dans mes pensées.

Puis la pente s’est adoucie et nous avons cassé la croûte à quelques distances du col près d’un cairn insolite de deux mètres de haut (à ce jours pas de réponse quant à cette présence ici).

Les quatre kilomètres qui mènent au Col du Sapet sont majoritairement en faux-plat montant et le terrain est stabilisé et très roulant.

Tout au long de ces quatre kilomètres on peut profiter d’admirables panoramas vers les reliefs du Mont Lozère.

On remarque que malgré une météo exécrable, les randonneurs sont très nombreux sur "Stevenson"

Le Col du Sapet a ceci de particulier, ce n’est qu’après 6 kilomètres d’ondulations, sans perte d’altitude, que commence la plongée vers le Pont-de-Montvert. J’ai souri en passant devant le panneau indiquant le Château de Grizac

Enfin devant mon gâteau au chocolat et aux châtaignes ! Délicieux moments bien mérités en terrasse au bord du Tarn !!!!

En fait la gourmandise, ça se mérite. Tout simplement.

Mais moments abrégés car des orages sont annoncés dans l’après-midi, et comme l’avant veille on s’était déjà fait secouer sur la Voie Verte dans les Gorges de la Mimente, hors de question de remettre le couvert. Un déjantage en pleine tempête, ça laisse des souvenirs et l’écho de mes jurons doit encore parcourir les rochers du défilé tant ils étaient chauffés à blanc !

Donc c’est sans falbalas et loufoqueries qu’on prend le chemin le plus rapide pour rentrer à Florac : par la D998

Quelques précisions sur la Voie Verte "La Cévenole".

Cette Voie Verte utilise l’ancienne voie de chemin de fer qui reliait Florac à Alès via Sainte-Cécile-d’Andorge. Elle est en cours d’aménagement.

Selon moi, quand ces travaux seront terminés on aura là une des plus belles Voies Vertes de France, si ce n’est la plus belle, comme peuvent nous le montrer les 16 premiers kilomètres.

Actuellement :

De Florac à La Salle-Prunet la Voie est totalement aménagée avec un revêtement durci. Ne vous laisser pas influencer par ce tronçon pour le choix du vélo, car c’est bien un VTT qu’il faut utiliser. Voir photos).

De La Salle-Prunet à Saint-Julien-d’Arpaon, nouvelle passerelle au niveau du Pont Manqué, garde-fous sur les ponts, panneaux explicatifs, mais revêtement naturel (terre et herbe - beaucoup de boue et grosses flaques d’eau par temps de pluie).

De Saint-Julien-d’Arpaon à Cassagnas aucun aménagement, pas de garde-fous sur les ponts et viaducs, revêtement naturel mais plus médiocre que précédemment (terre et herbe - beaucoup de boue et grosses flaques d’eau par temps de pluie).

Je joins quelques photos. Avec un ciel fantastique.

• La ligne verte des Cévennes