L’Albaron (3637m) par l’arête du Colerin ou arête sud-est
- Randonnée
- Alpes grées (ou Alpes graies) / Savoie / Bessans
- Glacier - Sommet mythique
- Difficulté :
- Très difficile
- Dénivelé :
- 2000m
- Durée :
- 10h00
L'Albaron est l'un des sommets majeurs de Haute-Maurienne et de Savoie. Plusieurs itinéraires glaciaires, réservés aux alpinistes, permettent d'en atteindre la cime. Par la vallée d'Avérole, un long itinéraire, à la limite de l'alpinisme, sans glacier crevassé est accessible aux montagnards et permet d'atteindre cette cime mythique. Cet itinéraire est tout à fait adapté à une ascension solitaire pour les montagnards entraînés. – Auteur : BA42
Accès
Parking de Vincendières dans la vallée d’Avérole.
Précisions sur la difficulté
- Le sentier balisé peut, certaines années, disparaître sous la neige dans le haut du vallon, bien avant le col des Audras.
- Entre l’antécime et le sommet de la pointe du Colerin, un passage est délicat et exposé. Il s’agit de la traversée d’une dalle aérienne, d’environ 30 mètres, peu inclinée, mais lisse. Ce passage est difficilement protégeable. Il est très dangereux s’il est enneigé, la plaque pouvant glisser sur la dalle. dangereux également si la dalle est humide.
- De la pointe du Colerin à l’Albaron, crête facile puis arête qui se redresse avec quelques ressauts rocheux sans difficultés majeures.
Photos
Les infos essentielles
- Carte : IGN TOP25 3633 ET
- Altitude départ : 1830 m
- Altitude d’arrivée : 3637 m
- Distance : 22 km
- Dénivelée relative : 1807 m
- Dénivelée cumulée : 2000 m environ
Attention : tout ou partie de l'itinéraire se trouve hors-sentier. Cela nécessite un bon sens de l'orientation. L'imprécision du tracé peut être grande car dessiné manuellement (non relevé sur le terrain).
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
Matériel
- Piolet et crampons en fonction de l’enneigement.
- Éventuellement une corde.
La montagne en solo
L’un des premiers conseils de prudence en montagne est : "Ne partez jamais seuls". Cependant, cette pratique, particulièrement sur les hauts sommets de Maurienne, est loin d’être marginale sur les arêtes non englacées.
Balisage
- Blanc/rouge du Tour de la Bessanèse (TB) du refuge au passage du Colerin.
- À noter que ce sentier balisé n’est pas représenté sur la carte IGN. Il est vrai que moraines, éboulis fuyants, petits passages rocheux, névés, couloir très raide, équipé d’une corde fixe, et non stabilisé, risquent de déconcerter les habitués des "GR tranquilles".
Une alternative
- Faire l’ascension en une seule journée ce que j’ai fait.
- Passer la nuit au refuge d’Avérole.
- Lien refuge.info
- Lien refuge d’Avérole
Approche
- Possibilité de monter à VTT jusqu’au rognon rocheux au terminus de la piste. Soit 9 km aller-retour.
Du parking aux abords du refuge d’Avérole
Suivre la piste jusqu’à son terminus à 2100 mètres d’altitude, en traversant le hameau d’Avérole.
- Plusieurs petits raccourcis sont possibles, mais difficiles à repérer à la frontale.
- À VTT, de nuit, il vaut mieux suivre la piste qui contourne le hameau par le nord.
Au terminus de la piste, prendre le sentier qui monte au refuge.
On arrive à une bifurcation. Prendre le sentier de gauche, "sentier facile", ou celui de droite, plus direct pour un gain de temps minime.
Des abords du refuge à la pointe du Colerin
On arrive à une nouvelle bifurcation. À droite, le sentier mène au refuge. Prendre à gauche, plein est.
Remonter le sentier balisé blanc/rouge. On franchit plusieurs ruisseaux.
Le dernier, vers 2600 mètres d’altitude peut être délicat à franchir si les berges sont verglacées.
Après le franchissement du ruisseau, le sentier monte sur le fil d’une moraine jusqu’à son sommet.
On traverse ensuite le "Clapier Blanc", vaste zone de blocs moins raides.
On arrive dans un vaste cirque sous la pointe des Audras. La pointe du Colerin et l’Albaron sont visibles au nord.
On aperçoit le col des Audras derrière un petit vallon.
Traverser le cirque plein nord pour atteindre une côte rocheuse dans le prolongement du col des Audras.
- Cette partie peut, selon la saison ou les années, être recouverte de neige.
Traverser le col des Audras, reliquat du glacier d’Entre deux Ris (parfois appelé glacier des Audras).
Le sentier remonte sous la pointe des Audras, puis il redescend sur le passage du Colerin.
- Côté italien, ce passage se présente sous la forme d’un raide couloir terreux, haut d’une centaine de mètres, sécurisé par une corde fixe.
Le passage du Colerin est dominé par l’antécime de la pointe éponyme qui n’est pas visible.
Remonter la face sud-ouest de cette antécime, nombreuses sentes, plus ou moins bonnes.
En arrivant vers le sommet, on se rapproche de l’arête à gauche.
De l’antécime, suivre l’arête peu inclinée.
On arrive au passage de la dalle horizontale.
La première partie est facile et se franchit en adhérence.
La seconde partie est un peu plus inclinée, un peu plus aérienne et se franchit par appuis sur de petites prises de pied (écaillage de la dalle).
La troisième partie est parfaitement lisse et se franchit par adhérence, face au rocher, en tenant le rebord de l’arête qui est, à cet endroit, en "lame de couteau".
La quatrième partie est facile et se franchit par appui sur de petites prises de pied.
Le sommet de la pointe du Colerin se gagne facilement par de petits ressauts rocheux.
Statue de la Vierge au sommet et magnifique panorama.
De la pointe du Colerin à l’Albaron
De la pointe, redescendre par l’arête au nord.
Suivre cette arête, qui est davantage une crête jusqu’à la Selle de l’Albaron qui s’appellerait en réalité la Selle des Évettes.
Suivre l’arête sud-est de l’Albaron, presque horizontale. On aperçoit un gendarme avec un calvaire.
Le contourner par la droite, nord-est, par des vires dans une facette assez raide, ou par la gauche, sud-ouest, par des vires descendantes sur une vingtaine de mètres. Puis, revenir sur l’arête qui se redresse.
Gravir cette arête par son flanc nord-est, versant Évettes, jusqu’au sommet.
Panorama grandiose sur les Écrins, Le Grand Paradis, le Mont Blanc, le Valais, Le Queyras avec le Mont Viso, l’Ubaye et, très loin, le massif de la Bernina.
Descente
Par le même itinéraire.
- Pour des cordées qui voudraient redescendre par le Glacier du Grand Fond, attention, les montagnards de la vallée le considèrent comme dangereux.
Panoramique commenté 360°
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Vidéo
- La dalle du Colerin par Julien
L’ascension du 21 août 2013
Le 20 août, après une journée lumineuse, où j’ai réalisé l’ascension de la pointe de la Bailletta, par des températures fraîches et un vent glacial au sommet, je vais à l’office du tourisme de Bessans, comme chaque jour, pour consulter le bulletin météorologique.
Journée lumineuse, plus de vent, températures en hausse, quelques rares cumulus en fin d’après-midi. Ce sont les conditions idéales pour faire une ascension en altitude.
Et pourquoi ne pas aller voir de plus près les 200 derniers mètres de l’Albaron ?
L’ascension du 14 août ayant servi de reconnaissance.
Départ à 4h45 du parking des Vincendières, de nouveau avec le VTT.
Après le passage à proximité du refuge d’Avérole, la nuit laisse progressivement place à un nouveau jour. De temps en temps, je regarde par-dessus mon épaule pour admirer le changement de couleur de la pointe de Charbonnel qui passe du rouge sombre à l’or.
Et de nouveau, le ruisseau verglacé à traverser. Quel bon regel nocturne cette année !
Et la moraine, fidèle à elle-même, raide et glissante. Tout en haut de la moraine, deux étagnes et un cabri broutent la rare végétation.
Le cirque supérieur est toujours enfoui sous la neige. Mais cette fois, je sais où passe le sentier. À ma droite une petite harde de bouquetins passe fugitivement. Des étagnes et des cabris. Pas de mâles.
La neige est dure comme du béton. Crampons et piolet obligatoires.
Je ne vais pas suivre le tracé du sentier. Je vais prendre au plus court et passer par le petit vallon qui arrive directement, par une pente à 40°, au col des Audras. Les crampons crissent sur la neige dure. Est-il musique plus douce, à 3000 mètres d’altitude, dans l’ombre du petit matin ?
L’Albaron apparaît dans le ciel, encore lointain, comme un rêve. Chaque pas me rapproche de la réalité du sommet convoité.
Je continue aux maximum par la neige, jusque sous le passage du Colerin que j’atteins par une courte remontée dans du terrain morainique.
Il est 9h30 et pas un nuage. Seulement une brume étincelante sur la plaine du Pô.
Comme d’habitude.
Après les ombres bleutées, la suite de l’ascension va se dérouler dans un paysage éblouissant de lumière.
Après une courte pause, je remonte le pierrier de l’antécime de la pointe du Colerin. Une autre étagne et un cabri passent devant moi.
Le passage de la dalle, qui je l’avoue, me stressait un peu, se passe sans problème. Le rocher est bien sec. À 10h30 je suis au sommet.
Je ne m’arrête pas à la pointe du Colerin et descends aussitôt sur la large crête en direction de ce que l’IGN appelle la "Selle d’Albaron" et les gens de la vallée, la "Selle des Évettes".
Je suis surpris par la longueur de l’arête qui me sépare de l’Albaron. Quand j’ai fait l’ascension de ce sommet, il y a... longtemps, nous n’avions pas quitté les crampons...
L’arête désormais déglacée est parcourue par de multiples sentes. J’essaie de rester sur le fil. Le gendarme avec un calvaire se contourne plus facilement par la gauche au prix d’une descente d’une quinzaine de mètres.
Ensuite, l’arête se redresse. C’est une suite de vires et de petits murs rocheux faciles.
Les mouvements s’enchaînent. Le sommet est comme un aimant, son attraction me fait oublier la fatigue de cette longue ascension.
Sous la Selle des Évettes, j’ai vu des traces fraîches dans la neige. Les alpinistes, venus par le glacier des Évettes, sont déjà redescendus. Je vais avoir le sommet pour moi tout seul.
Une dernière pente dans un éboulis très fin, le long d’un large couloir recouvert par un névé, débouche sur le plateau sommital, en partie enneigé. Il est 11h30, j’atteins le sommet en levant un poing rageur.
Quelques jours auparavant, au sommet de la pointe du Colerin, j’avais estimé que l’aller-retour à l’Albaron me prendrait deux heures. Il m’a fallu une heure pour l’aller et il me faudra une heure pour le retour. Chance ou expérience ?
Ce plateau est surprenant au sommet d’une montagne aux versants aussi raides. C’est sans doute cette raideur, générant des glaciers très crevassés qui a protégé l’Albaron des bétonnières. Avec des versants moins raides, la montagne aurait pu connaître le destin de la Grande Motte.
Comme prévu, je suis seul au sommet. Personne ne sait où je suis. Je n’ai pas de portable. Je suis totalement isolé, seul au monde. La sensation donnée par la poussée d’adrénaline est stimulante.
Le panorama est merveilleux. Le ciel est clair et, avec l’altitude élevée, la vue porte très loin, du Viso au Valais et, me semble-t-il, très loin vers l’est, la Bernina.
Les vallées italiennes sont toujours baignées par une mer de brumes.
Je sors mon appareil photo et je tente de prendre un panoramique 360° ; pour gagner un peu de poids, je n’ai pris ni la carte, ni mes lunettes de vues. Je n’avais pas pensé au panoramique. On verra bien le résultat.
Je mange très peu. Mon appétit a été comblé par le bonheur du sommet.
À midi, après seulement 1/2 heure au sommet, je commence prudemment la descente. Je retrouve mes traces, mes petits cairns ou les pierres que j’ai dressées. L’étagne et son cabri sont maintenant en versant italien. Je m’arrête un peu à la pointe du Colerin. La brume dans les vallées italiennes se morcelle et s’épaissit. Elle va bientôt monter lentement. Je serais de retour dans la vallée avant qu’elle n’atteigne les sommets.
Je franchis, pour la quatrième fois en quelques jours, la dalle exposée. Et ouf ! Les difficultés sont terminées. Il ne me reste plus qu’à descendre tranquillement.
Je passe au maximum par la neige en profitant de la moindre occasion de faire de la ramasse. La moraine est désagréable au possible pour des articulations qui ont déjà des kilomètres.
Les pentes herbeuses, le refuge, le sentier qui descend le rognon jusqu’à la piste, je marche mécaniquement. Ma tête est retournée au sommet.
Je retrouve mon VTT et je file dans le vent, un peu nostalgique.
À bientôt 61 ans, des bambées comme celle-ci, je n’en ferai plus beaucoup.
Auteur : BA42
Avis et commentaires
Bonjour André
Merci pour avoir écrit cette ligne :
Itinéraire assez fréquenté, et le topo d’Alain y est bien connu.
Cdlt
alain
Merci de vos réponses. Thomas, Je serai en Haute Maurienne du 22 juillet au 25 aout 2024. 😉
Bonjour,
j’ai fait le Colerin en juillet 2022 en conditions sèches, juste un vestige de glacier au niveau de l’ancien glacier des Audras.
Il y avait bien des patous avant le refuge mais enfermés, je m’étais d’ailleurs renseigné à l’office du tourisme...Toutefois, attention à bien monter au dessus du refuge et non à quitter la route avant pour monter par la trace de ski de rando sur la carte ign qui passe au Clapier de Rocafort. Il me semble qu’il y a des troupeaux par là...On peut être tenté de redescendre par là car çà semble plus direct ou de passer par le Clapier blanc et de piquer vers la droite.
Sinon pas de patous sur le tour de la Bessanèse...
En ce qui concerne la dalle, elle m’a paru assez facile et moins impressionnante que le final de Rochebrune par exemple...
Itinéraire assez fréquenté, et le topo d’Alain y est bien connu.
Bonjour Philippe, bonjour à tous.
Je souhaite faire une nouvelle tentative en août 2024.
J’ai tenté l’ascension par Averole fin août 2023mais j’ai stoppé juste avant les dalles à environ 3450.
Montagne incroyablement sèche et itinéraire qui a été possible sans mettre le pied dans le moindre névé( du refuge jusqu’au dalle en passant par le passage du colerin)
Parti à 4h45 du parking et grosse frayeur sur le chemin du refuge avec trois énormes patous qui m’ont chargé et qui se sont arrêtés à 1metre de moi car heureusement ils n’ont pas sauté par dessus la maigre clôture.
En pleine nuit franchement c’est impressionnant.
Je ne sais pas exactement quand je vais retenter, cela dépendra des dates de mon séjour( je viens du 77)
et de la météo ( nécessairement optimale pour l’arête finale et les dalles qui doivent être parfaitement sèches).
Thomas
Bonjour à tous,
Y aurait-il des personnes qui seraient intéressées pour l’été 2024 disons pour le mois d’août ? Pour éviter de partir seul. Merci !
Je n’ai pas trouvé ce passage, peut être l’ai je raté ? A moins que les conditions n’aient changées depuis 2013 ? Car au vue de vos photos ; les miennes (pourtant à peu prêt à la même date 10 ans plus tard) montrent des glaciers raccourcis et tout gris (notamment le glacier du grand fond ). Merci encore pour ce topo très exhaustif.
C’est effectivement le passage le 2e passage délicat avec la dalle.
Perso, je suis passé à gauche du gendarme (à l’aller) et par le même passage au retour donc à droite).
Certains préfèrent le contraire, question de sensation personnelle.
Oui c’est le gendarme avec le calvaire que vous mentionnez (Altitude env. 3500m - je pense que la petite croix marque la selle de l’Albaron).
Bonjour et merci du retour.
Parlez-vous du gendarme surmonté d’une petite croix ?
Bonjour, J’ai fait l’Albaron ce 18 aout. Merci pour vos conseils qui m’ont bien aidé. Je souhaiterais juste apporté une précision concernant le contournement du gendarme juste avant la selle de l’Albaron : Il faut le contourner impérativement par la droite (en montant- c’est à dire côté refuge des évettes) c’est un conseil que m’avait donné la veille un montagnard aguerri qui connaissait bien cette ascension. J’ai essayé malgré tout de passer par l’autre versant à la descente et me suis retrouvé dans des pentes scabreuses (raides et recouvertes de petits cailloux instable). J’ai pu faire demi tour et j’ai repris l’itinéraire que j’avais suivi à la montée. Ce contournement est, à mon avis, le seul passage vraiment "technique" de cette magnifique randonnée.
Personnellement les conditions sèche m’ont permis d’accéder au sommet sans utiliser de crampons ni piolet (y compris le petit glacier sous le passage du Colerin - environ 30m dans la neige avec des traces bien marquées ).
Quelle belle sortie...ça fait envie...merci pour ce beau partage...bon je suis aussi un ancien jeune (70 ans) c’est peut etre un peu ambitieux et la video de Julien dans le passage des dalles me donne déjà les mains moites 😉 mais qu’elle devais etre belle votre "petite" sortie !
Bon je pourrais peut etre trouver ici un coéquipier aussi jeune pour faire des randonnées glaciers la semaine prochaine du cotés de Bessans, non ?
Au fait, les ’sorties’ apparaitre ou ?
Je n’en trouve pas un seul actuellement.
Merci Alain, C’est fait (je pense..)
Cdlt, Ed
@ bikenskibnb
Merci du retour.
Vous pouvez vous inscrire sur le site et partager vos photos via une "sortie".
Les modos sont là pour vous guider.
Cdlt
alain
Merci BA42 pour encore un super itinéraire.
J’ai passé vraiment une journée superbe hier en suivant votre topo.
Pour ceux qui pense mettre celui-ci parmi leurs projets je le recommande fortement.
Pour contribué je n’ai pas grande chose à ajouter à ce qui a déjà était déjà dit.
Se garé a La Vincendieres n’est vraiment pas un problème étant donné que le chemin et route entre parking et refuge sont évidemment facile et pas usant.
Je ne suis pas trop matinale mais suis arrivé à mettre pied sur route peu après 7 heures.
J’étais au sommet de L’Abaron vers 13 :30 donc 6 ½ heures de monter, similaires au temps de BA42 et de Marcadau, bien que j’avais l’avantage du topo BA42 pour éviter des explorations inutiles. Les jeunes pourraient le faire plus rapidement sans doute (j’ai 65 ans) mais compter 7 heures de monté pour être tranquille.
Je sais que la tradition veut des départs de très bon heure mais me suis dit que si l’itinéraire ne risque rien avec un peu de dégel il n y a pas de mal. Au fait je n’ai même pas mis les crampons que j’avais dans le sac car les traversé de névé matinal (gelés) n’était pas pentus et une fois au soleil la neige devenait mou. Pas de piolet non plus car les bâtons suffisait en neige fondu. Partir plus tard implique descendre plus tard et j’ai pu tarder à la descente dans la partie herbeux pour partager une belle fin de journée ensoleillée avec des familles de marmots.
Le fameux dalle était impressionnante mais sec et rien à craindre si vous n’avez pas le vertige, j’étais plus inquiet sur quelques vires moitié enneigé coté Evettes mais je n’étais peut-être pas sur le meilleur chemin à ces moments.
Mes photos n’ajoute rien à ceux de BA42 si ce n’est pour voir des conditions d’enneigement légèrement diffèrent. Si quelqu’un veut les voir je les chargerai quelque part.
Merci encore pour le topo.
Merci pour votre super topo qui m’a permis d’imaginer faire l’Albaron l’été seul. Je l’ai déjà fait en ski de rando depuis le Grand Fond mais votre itinéraire est fascinant, je vais le tenter cet été.
C’est du costaud ça !
Bonjour Romuald, merci pour ton commentaire.
Le bivouac est sans doute possible, mais j’avoue ne pas avoir fait attention.
Entre le refuge et 1/2 de marche, c’est certain, il y a des terrasse et de l’eau. Plus haut, l’herbe se raréfie et disparaît et l’eau coule dans des ravines. Je suppose qu’un bivouac sur les cailloux n’est pas très attrayant ?
Sublime, ça me fait un projet de plus
Alain, vos topos sont supers, je crois que vous avez gravi la plupart des sommets de Vanoise (+ VISO où vous m’aviez répondu)
Ma question : avez-vous vu des lieu de bivouacs sympa pendant la rando, à peu près à la moitié de la montée ?
Merci
Romuald
Merci Cyril...surtout que la vidéo est de Julien.
La route est praticable jusqu’au rognon sous le refuge... mais elle est interdite, il y aurait des centaines de véhicules au terminus.
Il faut se garer à l’endroit indiqué dans le topo. Une navette (en saison)relie le parking à Avérole. La premières est à environ 7h00, trop tard pour un sommet ce cette envergure. Reste le VTT, le refuge ou un départ à la frontale.
Tu es en pleine bourre, c’est dans tes cordes.
question pour Alain : ne peut on pas se garer en voiture au niveau de l’oratoire de Notre Dame de la Garde (2052m), ou bien même, dans le village de Avérole (1990m) ? au lieu du parking un peu en amont du village de Vincendières (1809m) ? parce que sur la carte IGN, la route à l’air praticable, au moins jusqu’au village d’Avérole
très intéressant ce sommet ! merci Alain ! ta vidéo des dâles à traverser est impressionnante, bien plus que les photos !!!
Julien, qui à publié une sortie sur ce sommet :
altituderando.com/sortie1...
à réalisé une vidéo qu’il nous a caché...mais je l’ai trouvée et rajoutée sur le topo. Le passage est impressionnant surtout avec le vent qui, visiblement, soufflait fort.
Un grand sommet mythique en solitaire et en un jour, de l’engagement, de l’exposition, du dénivelé, de l’isolement, de la neige et du rocher : cette ascension est un chef d’oeuvre !
Bonjour jérémy,
On peut toujours partager l’ascension par une nuit au refuge d’Avérole.
Le passage difficile, c’est la dalle lisse avant la pointe du Colerin.
Au ras du sol, cette dalle se traverserait en courant. Avec un toboggan à gauche (en montant) ce n’est plus pareil. Ce passage n’est ni difficile, ni dangereux, il est exposé. Il faut y aller sans trop réfléchir. Simplement s’assurer qu’il est sec. Si on se pose trop de questions, le mal des rimayes risque de sévir. D’un simple coup d’oeil on doit se rendre compte si son expérience personnelle permet de passer ou non.
Entre la pointe du Colerin et l’Albaron c’est une arête facile. Après la Selle de l’Albaron, il faut mettre un peu les mains et chercher le meilleur passage.
Sur la pointe du Colerin, voir le récit d’ascension :
altituderando.com/Pointe-...
De cette pointe au sommet de l’Albaron
Bravo. Un bel article pour un beau sommet.
Cela fait envie (je connais un peu le secteur pour avoir fait l’une des Dents du Colerin)mais cela doit être terriblement fatiguant pour parvenir au sommet de l’Albaron... à en juger la dénivellation énorme et la distance parcourue... cette sortie n’est pas à la portée de nombreux randonneurs... une rando sans nul doute réservée à la crème des randonneurs.
Entre la Pointe du Colerin et l’Albaron, est-ce dangereux pour un randonneur confirmé mais non initié à l’alpinisme ? Le cheminement est-il évident ?
En tout cas, bravo.
Secteur toujours aussi magique.
De belles photos et beaucoup de rêves...
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