Haut Folin (901m) et mont Beuvray (821m) par Saint-Prix
- Randonnée
- Morvan / Sur plusieurs départements / Saint-Prix
- Histoire, châteaux
- Difficulté :
- Difficile
- Dénivelé :
- 875m
- Durée :
- 8h
Une superbe randonnée à la découverte de deux des plus hauts sommets du massif du Morvan : le Haut Folin, le point culminant (où l'on trouve les pistes de ski de fond) mais surtout le Mont Beuvray, historiquement la montagne la plus connue de ce massif car il a servi de lieu d'édification de la capitale des Eduens, la fameuse Bibracte. – Auteur : Jérémy de l’Ain
Accès
Le départ s’effectue depuis le petit village de Saint-Prix situé à 22 km à l’Ouest d’Autun et à 23 km au Sud-Est de Château-Chinon.
Garer le véhicule sur le parking situé à proximité de l’église
Précisions sur la difficulté
Aucune difficulté, quelques portions sans balisage mais évidentes
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN : TOP 25 - 2824 OT "Autun - Mont Beuvray - PNR du Morvan"
- Altitude minimale : 429 m
- Altitude maximale : 901 m
- Distance : 27,5 km
- Horaires : comptez entre 06h30 et 07h00
- Balisages : orange et jaune , blanc et rouge, bleu et jaune, jaune,
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Itinéraire
Première partie : en direction du Haut Folin (901m)
Du parking, prendre la direction du hameau de Chanson puis poursuivre jusqu’aux fermes de la Reinge.
Une centaine de mètre après la Reinge, suivre à droite un chemin qui va rejoindre une piste forestière.
Prendre à droite puis environ une centaine de mètres plus loin, suivre à gauche la large piste forestière. Cette dernière remonte un vallon.
Quelques dizaines de mètres après une large courbe et avant d’arriver à une source, repérer à droite un chemin qui remonte le vallon en direction d’un "col" situé entre le Bois des Pierres (808m) et le Brûlé (882m).
Le col atteint, rejoindre une piste forestière et suivre à gauche sur quelques dizaines de mètres puis prendre deux fois à droite consécutivement.
Le chemin emprunté s’enfonce dans un vallon et domine un petit lac (dont on entr’aperçoit les eaux entre les arbres).
Après avoir traversé un ruisseau, suivre à gauche le sentier qui remonte un vallon où coule un ruisseau.
Plus haut traverser une route et suivre le chemin qui fait face. Après une portion ascendante, perdre un peu en altitude pour virer à gauche afin de demeurer à proximité d’une piste forestière.
Un peu plus loin obliquer vers le Sud pour gravir la pente finale du Haut Folin (901m), le plus haut sommet du Morvan coiffé notamment d’une grande antenne.
La borne IGN se situe à proximité de l’enceinte des antennes émettrices.
Deuxième partie : en direction des sources de l’Yonne
Traverser la route forestière du Haut Folin et suivre le chemin balisé (GR13).
Après une bonne descente de plusieurs centaines de mètres rejoindre une piste forestière qui sert l’hiver de piste de ski de fond (quand il y a plus de 20 cm de neige au sol).
Plus loin, rejoindre la route forestière de la Proie qu’il faut suivre sur un peu plus de 600 mètres avant d’emprunter un sentier qui va traverser un peu plus loin la route forestière du Bois du Roi pour passer à proximité de l’ancienne maison forestière du Bas Folin.
Traverser la D500 pour parcourir la crête de Haut des Chaumes et poursuivre jusqu’à la D300 qu’il faut traverser afin de suivre une piste forestière qui mène en moins d’un kilomètre à un site gallo-romain situé à proximité des sources de l’Yonne.
Les sources de l’Yonne se trouvent à quelques dizaines de mètres (vaste pré et zone marécageuse).
Troisième partie : direction le Mont Beuvray
Prendre la direction des Francillons puis traverser la D500 (qui mène à Glux-en-Glenne) pour poursuivre en face. Après la dernière maison du hameau, suivre à gauche le chemin sur environ 400 mètres avant de prendre à droite un chemin non balisé qui s’engage dans un vallon et qu’il faut suivre sur un peu plus de 800 mètres avant de nouveau suivre un chemin à droite.
Ce dernier va rapidement évoluer à la lisière du bois pour parvenir plus loin à une route départementale (D18).
Emprunter cette départementale sur environ 300 mètres puis suivre à droite le chemin du Mont Beuvray.
Négliger le GR qui part sur la gauche pour poursuivre tout droit. Le chemin se redresse de manière sensible.
Arrivé au carrefour de la Fontaine de l’Ecluse, continuer tout droit en direction de la pâture du couvent.
Parvenu sur le chemin de la Croix de Rebout, suivre après quelques dizaines de mètres un chemin sur la droite qui mène plus loin à la Roche Salvée.
Poursuivre en direction de la Fontaine St-Pierre puis de la Terrasse (point de vue).
Un peu plus loin, parvenir à une chapelle et à un pré sommital (présence d’une table d’orientation et d’un monument dédié à un ancien président de la société éduenne, Monsieur Bulliot, qui fit des recherches consacrées à Bibracte).
Ensuite, prendre la direction du sommet du Mont Beuvray, à savoir le Porrey qui culmine à 821m, et qui est à un peu plus de 300 mètres du pré sommital en plein couvert boisé.
Quatrième partie : retour à Saint-Prix
Poursuivre le sentier qui revient en direction du chemin de la Croix de Rebout. puis prendre la direction du musée de Bibracte en suivant le chemin principal, passer la porte du Rebout et suivre sur la gauche le sentier qui mène au musée précité.
Après être passé à proximité du musée et du parking attenant, suivre sur la gauche la D18 et dans la première courbe, repérer le sentier balisé qui descend dans un vallon herbeux. A l’approche du fond du vallon, le sentier devient étroit, boueux et glissant.
Remonter et atteindre le hameau d’Argentolle
.A partir de ce hameau, suivre à droite la direction de Plein Faite en suivant un chemin qui longe des pâturages.
A l’approche de Plein Faîte, rejoindre la route départementale D260 et regagner le point de départ initial.
Auteur : Jérémy de l’Ain
Avis et commentaires
Merci Hereme pour le commentaire.
S’il existe moults articles sur le Beuvrect, celui-ci est moins connu :
Lettre du curé de Saint-Léger au chanoine d’Autun du 17 novembre 1725
" Je vous envoye, Monsieur, la description de la montagne de Beuvrect, comme vous l’avez souhaitée. Je l’ay faite le plus exactement qu’il m’a été possible dans sa situation, sa forme, sa figure, suyvant la connaissance que j’en ay pour avoir souvent parcouru cette montagne, et l’avoir examinée depuis quarante-deux ans, que je suis curé de la paroisse de Saint-Léger, dont la montagne fait partie. Le clocher en est éloigné d’une lieue, d’où il y a toujours à monter jusqu’au sommet de la montagne, quoiqu’insensiblement. La plus grande partie de ma paroisse est située dans la province de Bourgogne, et la plus petite partie dans celle du Nivernais, sur la frontière de laquelle la montagne se trouve située, et séparée de la Bourgogne par un chemin. Cette montagne est une es plus hautes de ces quartiers, détachée de toutes les autres voisines par des vallons étroits. Elle est plus longue que ronde, presque également élevée partout ; c’est pourquoi il faut monter beaucoup de tous côtés pour parvenir à son sommet. Il y a deux grands chemins qui y conduisent, l’un vient d’Autun du côté du levant, l’autre du couchant, qui vient de Luzy. Ces deux chemins se voyent encore par une levée et un ancien pavé qui subsistent en plusieurs endroits. Il y en a un troisième qui est plus fréquenté et assez large, quoique non pavé, c’est par celuy-cy que les villageois, qui sont au pied du Bevrect, conduisent leurs troupeaux sur le plus haut de la montagne pour y pâturer, et que les paroisses du voisinage vont à une foire considérable qui s’y tient tous les ans le premier mercredy du mois de may. Il y a dans la partie qui est du côté de Saint-Léger une esplanade assez spacieuse, enceinte d’anciens fossés et d’une partie de murailles, dont les vestiges se voyent en plusieurs endroits. L’enceinte de ses murailles s’étend encore sur le déclin de la montagne, de manière qu’elles paraissent avoir renfermé l’espace d’une grande ville. Les murailles qui sont tombées en partie ont comblées les fossés, et forment une espèce de glacis par la terre qui y est crûe par-dessus ; il y a des endroits où les pierres de ces murailles se trouvent répandues, parce qu’elles ont été remuées par le labourage qu’on y a fait à la pioche pour y semer du grain. Il y a plusieurs fontaines sur cette montagne dont l’eau est très vive : des anciens du pays m’ont assuré y avoir vu des puits, mais qui ont été comblés à cause des bestiau qui y pâturent. Ils m’ont ajouté y avoir trouvé plusieurs médailles, comme aussi des anneaux d’or et d’argent. Il y a environ trente ans qu’il tomba un vieux hêtre d’une grosseur prodigieuse, qui était au-delà du fossé du côté de Saint-Léger, et sous les ruines duquel il se trouva beaucoup de pierres : cela donna occasion à un paysan du voisinage de creuser en cet endroit pour les ramasser : il y découvrit une urne de terre rouge de la hauteur de deux pieds et demy, toute entière avec un couvercle de la même terre. L’ayant ouverte, il la trouva remplie de cendres, avec une tête humaine, qui tomba en poussière dès qu’il l’eut touchée : il trouva encore dans ces cendres deux grandes médailles d’or, dont l’une était comme celle d’un écu de six livres. Il fut longtemps sans vouloir avouer cette découverte, de crainte d’être recherché par le seigneur du lieu ; enfin il me l’avoua à l’article de la mort : il ajouta qu’un orfèvre de la ville d’Autun luy en avait donné quatorze pistoles (140fr.). J’ajouteray à l’égard de la montagne de Bevrect, qu’elle est très vaste et qu’elle a au moins dans son circuit deux lieues et demy de tour. "
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