De l’Etale (2483m) au Mont Charvin (2409m), grande traversée des arêtes
- Randonnée
- Bornes - Aravis / Haute-Savoie / Manigod
- Lac(s) - Randonnée du vertige
- Difficulté :
- Très difficile
- Dénivelé :
- 2100m
- Durée :
- 12h
La grande traversée des arêtes liant les deux sommets culminants du chaînon sud des Aravis... Une traversée où le panorama sera de mise, dans un décor essentiellement verdoyant, contrastant avec les arêtes minérales de l'Etale au début de la traversée, et qui se conclura par la douceur des immenses alpages de l'Aulp de Marlens. Cette grande boucle, ne présentant pas de grosses difficultés techniques, doit néanmoins être effectué par des randonneurs endurants et ayant le pied sûr, habitués au hors-sentier sur des pentes herbeuses parfois assez raides. – Auteur : Pascal
Accès
Thônes - Vallée de Manigod, poursuivre vers Sous l’Aiguille jusqu’au parking au terminus de la route goudronnée.
Précisions sur la difficulté
Il s’agit d’une randonnée longue (plus de 20km et 2100m de dénivelé), se déroulant en grande partie sur des sentes parfois peu marquées et présentant des passages techniques souvent peu difficiles et discontinus, mais nombreux, demandant une certaine attention. La plupart de ces passages sont des arêtes ou des dévers herbeux parfois un peu raides à franchir, plus ou moins facilités par des sentes souvent peu marquées. Il y a également un parcours rocheux sur les arêtes de l’Etale, peu difficile mais un assez vertigineux et impressionnant. Etre endurant et avoir le pied sûr sont les principales qualités requises.
Plusieurs échappatoires permettent de raccourcir la boucle, en descendant directement vers l’Aulp de Fier.
La montée finale au Mont Charvin se fait sur un sentier théoriquement via ferrata, mais en pratique plutôt sentier avec quelques ressauts câblés, ne nécessitant raisonnablement pas de matériel spécifique pour qui a le niveau d’effectuer cette traversée.
Le sens de la boucle décrite permet d’aborder la plupart des difficultés dans le sens de la montée.
Un terrain sec et l’absence du risque de pluie sont fortement souhaitables. Attention aussi, pas d’eau sur l’essentiel du parcours, prévoir en conséquence.
Un des principaux problèmes ce cette rando est la présence d’un troupeau de moutons sur l’alpage de Tardevant, dont la période d’estive correspond plus ou moins à la période de praticabilité de cette rando. Les moutons sont en général éparpillés sur l’alpage, ce qui rend leur contournement souvent impossible, et ils sont protégés par des patous zélés de fort mauvaise réputation... L’itinéraire proposé semble être le "moins pire" pour contourner les problèmes. Sinon, une alternative est d’effectuer l’ascension de l’Etale par les Combettes et la Creuse, mais cela rallonge significativement le parcours.
Photos
Les infos essentielles
- Altitude départ : 1126m.
- Altitude sommet : 2483m (Etale), 2409m (Mont Charvin).
- Durée : 12h.
- Carte : IGN TOP25 3531OT Megève - Col des Aravis.
Période
Praticable en conditions estivales, lorsque les névés ont dégagé la combe nord-ouest de l’Etale, et aussi l’arête nord du Mont Charvin, en général à partir de fin juin. Temps et terrain sec fortement souhaitables.
Attention : tout ou partie de l'itinéraire se trouve hors-sentier. Cela nécessite un bon sens de l'orientation. L'imprécision du tracé peut être grande car dessiné manuellement (non relevé sur le terrain).
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
Ascension de l’Etale
Depuis le parking, revenir sur la route jusqu’à Sous l’Aiguille, puis prendre le sentier montant en direction de la bergerie de Tardevant. Le départ du sentier est mal indiqué. Eviter de prendre le sentier partant, plus en amont, de la Pierre de St-François, qui obligerait plus haut à une traversée complète de l’alpage et les potentiels problèmes de patous qui en résulteraient.
Les patous en question gardent fermement les moutons de l’alpage, qui ont en général la mauvaise idée d’y être disséminés sur une bonne partie, et donc difficilement contournables. Ils défendent également les environs de la bergerie, même si les moutons n’y sont pas. La meilleure option pour limiter le problème est de quitter le sentier dès qu’il sort de la forêt en aval de la bergerie et, par une traversée à vue ascendante vers la gauche, rejoindre le torrent bordant l’herbe. A niveau de la bergerie, on trouvera une sente permettant de franchir la ravine du torrent et prendre pied sur la croupe herbeuse de l’autre rive.
Les moutons se trouvent rarement de ce côté de l’alpage, le torrent formant une bonne frontière, et les patous vous y laisseront en général tranquille. On remonte ensuite cette croupe droit dans la pente, assez raide sur le haut, jusqu’à rejoindre le sentier montant au col du Passet.
Poursuivre derrière le col sur de beaux replats, puis ensuite sur la sente à travers les pierriers de la combe dominée par les impressionnantes dalles de la face nord-ouest de l’Etale. Après un crochet sur l’autre versant de la combe (passage raide dégradé pour y accéder), on finit par un raide couloir de roches brunes montant au collet sous le sommet. Une dernière grimpette de roches faciles mais un peu croulantes (un petit pas d’escalade au début) mène rapidement au sommet.
De l’Etale à la Pointe de Mandallaz
Suivre l’arête vers le sud. On passera soit par le fil de l’arête, soit éventuellement par endroits par de légères sentes quelques mètres plus bas en versant ouest pour un peu plus de facilité. La progression est parfois aérienne, mais jamais vraiment difficile. On atteint ainsi le sommet sud.
Poursuivre vers l’antécime sud. la progression est similaire, mais nécessitera le passage sur deux courts "toits" aériens, qui constituent les passages les plus impressionnants de la traversée. Retour sur l’herbe à l’antécime qui marque la fin des difficultés.
La crête se transforme en croupe herbeuse, la crête proprement dite se poursuivant en contrebas à gauche. On la rejoint par une rampe évidente, assez raide mais pas vraiment difficile, qui permet d’y prendre pied. Suivre le rebord des pentes herbeuses sur le fil ou, plus facilement, un peu en contrebas pour couper les bosses. La descente vers le point bas de la crête est assez raide, on s’éloignera un peu du fil pour négocier au mieux ces pentes.
On notera que ces crêtes constituent le sommet de l’alpage de Tardevant, éventuellement occupé par les moutons et les patous qui vont avec. Il faudra bien évaluer de visu la situation avant d’entamer la descente depuis l’antécime sud de l’Etale.
Le point bas de la crête est marqué par un couloir de dalles qui se traverse facilement. Ensuite, l’arête remonte en direction de la Pointe de Mandallaz.
L’arête est formée de plusieurs ressauts successifs. Le premier est le sommet d’un dévers de dalles similaire au précédent, qui se traverse sans difficultés. Le deuxième est le plus délicat. Il faudra ne pas se laisser tenter par la sente versant est, qui devient rapidement très étroite et exposée. Il faudra au contraire grimper quelques mètres pour rejoindre le fil, facile mais exposé. Puis, on traverse au mieux une petite écaille de dalles, le parcours sur le fil redevenant facile juste après.
Les ressauts suivants sont en général herbeux et sans difficultés. On trouvera sur le parcours deux passages récemment câblés en des endroits pas vraiment utiles. On finit par déboucher au sommet, formé de trois petites bosses successives.
De la Pointe de Mandallaz au Mont Charvin
Descendre le magnifique champ Tardif en suivant la sente longeant son rebord gauche. On arrive au point bas où on croise du sentier descendant versant est ainsi que celui se dirigeant vers l’Aulp de Fier d’en Bas pouvant servir d’échappatoire. L’arête se remet ensuite à monter, parfois assez raide mais restant facile, jusqu’à la Tête de l’Aulp. Poursuivre derrière sur le fil vers la petite bosse suivante, la Rouelle, et la descente derrière, toujours sur le fil. Fréquentée par les moutons, l’herbe est souvent haute et rehaussée d’orties (attention aux mollets à l’air). Le seul petit passage un peu délicat est le franchissement d’un couloir de dalles. Il faudra négocier un court ressaut en descendant quelques mètres sur une petite croupe à gauche avant de traverser le haut du couloir sur le fil.
On fait maintenant face à la Goenne, défendue par une barre rocheuse interrompant le fil. Cette barre rocheuse se négocie par un point faible évident bien visible, ainsi que la sente qui y mène. Quitter l’arête et descendre au mieux les pentes herbeuses assez raides pour aller chercher cette sente, qui traverse quelques ravinements de pierriers pas trop difficiles. Un petit pas de grimpe sera nécessaire sur le haut du passage.
Au dessus de la barre, une petite combe herbeuse permet de monter vers le sommet de la Goenne, en contournant en petit pierrier et en négociant un passage raide sur le haut. Finalement, une courte grimpe permet d’arriver au sommet. Pour en descendre, on reviendra vers l’arête qu’on suivra vers le sud, soit sur le fil, soit plus facilement par des sentes en contrebas.
Pour ceux qui souhaitent économiser le temps et les forces, on peut éviter le sommet de la Goenne en poursuivant la sente débouchant de la barre rocheuse en une traversée légèrement ascendante qui emmène rapidement au dessus du lac du Mont Charvin. De beaux replats dominant le lac offrent enfin de l’eau par quelques ruisseaux, actifs tant qu’il y a des névés pour les alimenter.
En contrebas du point bas de la crête dominant le lac (débouché de la via ferrata du pas de l’Ours), repérer le sentier montant en direction de l’arête nord du Mont Charvin. Après une raide montée sur un sentier maintenant bien marqué, on arrive au premier passage câblé, remontant un ressaut de roches striées. Théoriquement via ferrata, la progression y est facile, le câble n’étant la plupart du temps même pas nécessaire. On aboutit à quelques jolis replats de la crête, au pied de la deuxième partie câblée qui suit le fil de l’arête nord, esthétique et sans réelles difficultés, jusqu’au sommet.
Descente
L’option la plus rapide est de rebrousser chemin et de redescendre l’arête nord jusqu’au lac du Mont Charvin, et de là par de bons sentiers vers l’Aulp de Fier d’en Haut, puis par une bonne piste d’alpage redescendre le vallon du Fier vers le parking.
Une option plus variée consiste à descendre le sentier en versant ouest, puis de remonter au col des Porthets pour revenir dans la combe du lac, et de là l’Aulp de Fier d’en Haut. On notera l’existence d’une petite sente liant directement le col des Porthets au Mont Charvin par la raide facette nord-ouest, mais celle-ci franchit des dévers herbeux très raides par un cheminement pas très évident, et donc déconseillée à la descente.
L’option la plus esthétique consiste a redescendre du sommet par le sentier du versant ouest puis, juste après l’entame de la remontée vers le col des Porthets, basculer par un collet vers le nord dans la combe des Fours. Par une longue traversée dans l’herbe en s’aidant au mieux des sentes à vaches, gagner les contreforts de la Tulle qu’on contournera par l’ouest, en visant le bas d’un petit pierrier. Les sentes se poursuivent ensuite plus ou moins horizontalement de l’autre côté pour rejoindre la piste d’alpage et gagner les chalets de Sur le Freu. De là, on basculera vers l’est sur le raide sentier redescendant dans le vallon du Fier.
Détail de la sortie du 18 juillet 2024
L’alpage de Tardevant laisse des souvenirs impérissables, hélas pas pour de bonnes raisons... Ainsi, parti vers 8h du matin de Pierre de St-François pour cette longue boucle anticipée depuis pas mal d’années déjà, c’est à mi-chemin de la montée vers l’alpage qu’on croise un randonneur qui descend, l’air dépité.
"Inutile de monter là-haut, ça passe pas", la faute aux moutons éparpillés empêchant toute traversée. En fait, l’alpage semblait tranquille et il a pu monter assez haut, en sortant du sentier pour contourner le gros des moutons. Et c’est là que deux patous se sont "téléportés" de l’autre bout de l’alpage et ont fondu sur lui pour l’acculer sur des pentes assez raides, l’empêchant de se déplacer dans quelconque direction. Le stand-by aura duré presque une heure avant que les moutons ne s’éloignent un peu et que les deux compères ne lâchent finalement l’affaire...
Mais il semblerait que les moutons ne soient pas du côté de la bergerie en ce moment, donc il y a peut-être des chances en montant par l’autre sentier... Un "peut-être" à tenter, vu qu’on est déjà sur place. On redescend donc vers Sous l’Aiguille et, vers 10h, on recommence la montée...
Pas de chance, l’accueil ne fut pas agréable du tout à l’arrivée à la bergerie, car voilà les deux compères, en fait des bergers d’Anatolie, bien décidés à faire comprendre que la cabane était également ZàD... On ne panique pas, on fait mine de redescendre, et, après s’être fait agressivement "raccompagner à la frontière" (l’orée de la forêt), ils n’insistent heureusement pas trop...
Le salut, on ira le chercher au côté nord de l’alpage, au delà d’un de la profonde ravine d’un torrent, quelques filets à montons semblant confirmer que ce côté-là est hors-limites pour la population ovine... Par une traversée dans l’herbe bien au dessous de la bergerie pour rester hors de vue, on rejoint la bord de la ravine, et on trouve opportunément une sente permettant de la franchir. Enjambant les filets à moutons, le soulagement est là...
Voilà, il n’y a plus qu’à remonter tout droit cette longue croupe herbeuse pour rejoindre le sentier menant au col du Passet. Sous le soleil déjà maintenant assez haut et la grosse chaleur de la journée qui s’annonce, il faudra faire le deuil de la fontaine de la bergerie. De l’autre côté de la ravine, les deux compères observent la ruse et aboient, mais ne bougent pas...
Revoilà le sentier et le col du Passet. La rando va pouvoir reprendre "comme prévu". Le décor de verdure piqué de fleurs est bien apaisant...
La montée au sommet de l’Etale se déroule sans difficultés notables. C’est vers 13h passé qu’on arrive au sommet, avec plus de 2h de retard sur l’horaire prévu. Il fait chaud et lourd sous le soleil, et la légère brise d’ouest peine à rafraîchir l’ambiance. On avait prévu large avec 4l de d’eau et de boissons, mais là c’est clair que ce ne sera pas de trop... En attendant, on contemple le panorama délavé par la brume de chaleur...
Pas trop le temps de s’attarder, on poursuit avec la traversée des arêtes, le but du jeu étant maintenant de réussir au moins la traversée des arêtes de Mandallaz, ce qui permettrait une descente par l’Aulp de Fier plutôt que par Tardevant. Les arêtes de l’Etale se franchissent sans difficulté notable, c’est plus facile que dans les souvenirs, peut-être parce que la vision nord-sud est moins aérienne que la vision sud-nord...
Retour de l’appréhension lorsqu’on quite l’Etale pour les arêtes herbeuses descendant en direction de Mandallaz. On est sur les pentes supérieures de l’alpage, pourvu que les moutons n’y soient pas. Heureusement, le lieu semble calme... On attaque finalement la montée des arêtes en direction de la Pointe de Mandallaz, où se situent les plus grandes inconnues sur la praticabilité globale de l’itinéraire.
En fait, tout passe plutôt facilement, la plupart des petits "râteaux" au dessus des couloirs de dalles se franchissant sans difficultés. La seule vraie difficulté, le deuxième ressaut, oblige à grimper court passage facile mais exposé, pour ensuite traverser une écaille sur quelques mètres. Mais ensuite, c’est quasiment plus que des ressauts herbeux faciles... On peut enfin profiter du paysage, et se dire que Tardevant, c’est définitivement derrière...
15h30, pointe de Mandallaz... Le Champ Tardif s’étend vers le sud-ouest comme un immense plateau d’herbe et de petites bruyères à myrtilles d’un vert vif piqué de quelques mares, presque digne d’une vidéo pour enfants... On longe tranquillement le rebord du plateau, profitant du paysage de l’autre côté. Devant se profile la raide montée de la crête en direction de la Tête de l’Aulp. La motivation est là, on s’y colle...
La montée, efficace sans être difficile, s’expédie finalement assez rapidement. Mais pas de pause au sommet, qui est envahi par les herbes hautes et les orties. Les responsables sont d’ailleurs regroupés dans une petite combe juste au dessous. Heureusement, rien n’aboie dans ce joli petit groupe de moutons bruns...
La traversée vers la Rouelle se fait sans difficultés, si ce n’est la hauteur de l’herbe qui masque les cailloux sur lesquels on marche, et les orties qui ne manqueront pas de piquer parfois bras et mains... Derrière, l’arête descend vers la dernière petite difficulté, encore le haut d’un couloir de dalles qu’il faut franchir sur le fil. Mais ça passe facilement, on en a vu d’autres...
En face, la prochaine bosse de la ligne de crêtes, la Goenne... Mais cette grosse barre rocheuse empêche le parcours "parfait" de la ligne de crêtes, il faut quitter le fil et contourner. La caillasse à traverser est un peu pénible, mais la montée vers le point faible de la crête s’effectue sans problèmes.
Monter à la Goenne ou pas ? Le détour n’est pas très long, mais la chaleur et la fatigue se font sentir, d’autant plus qu’on a maintenant presque épuisé les réserves à boire... Attiré par les névés sous les pentes du Mont Charvin alimentant de rafraîchissants ruisseaux descendant vers le lac, on traverse directement vers là, mettant cette imperfection de parcours supplémentaire sur le compte des patous...
18h, grande pause au bord d’un petit torrent dominant le lac. On se rafraîchit, on casse la croûte, on remplit les bouteilles. Il est presque 19h lorsque, ragaillardi et remotivé, on se lance dans la montée finale vers le Mont Charvin. Tant pis pour la nuit, l’heure tardive sera récompensée par un coucher de soleil...
On se traîne pas mal dans cette montée, utilisant de multiples contemplations comme excuses pour des pauses. Pas de surprises ici, on connaît le parcours, toujours aussi spectaculaire sur cette raide arête dominant les plaines de haut...
20h au sommet. Le soleil descend sur les vallées embrumées, les lumières jaunissent... Après une courte pause, on reprend la descente dans les couleurs...
On avait prévu l’option de descente par l’ouest, à vue, à travers les immenses étendues herbeuses pour contourner la Tulle par l’ouest. Est-ce bien raisonnable à la tombée de la nuit ? Mais on s’y lance quand même, peut-être découragé par la petite remontée vers le col des Porthets... Ce parcours à la nuit tombante se ressent comme bien longuet, les sentes à vaches discontinues et irrégulières n’étant finalement pas si agréables que ça... Il fait déjà bien sombre lorsque finalement on atteint Sur le Freu, et c’est à la lumière de la frontale qu’on s’attaque à la descente du raide sentier basculant entre les ravines dans le lugubre et profond vallon du Fier, alors qu’en face toutes les bosses parcourues dans la journée dentellent l’horizon nocturne... Au loin, les patous de Tardevant aboient... Fin de la balade vers 23h.
Auteur : Pascal
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