Col de la Vache - bivouac improbable
- Randonnée
- Ecrins / Hautes-Alpes / La Chapelle-en-Valgaudémar
- Difficulté :
- Moyen
- Dénivelé :
- 1000m
- Durée :
- 2 jours
Partis à l'aventure pour bivouaquer au col de la vache, nous trouvons une terrasse improbable dans la muraille sous la pointe Richardson. – Auteurs : JEAN.C.RIEN et Paul
Accès
De la Chapelle-en-Valgaudemar, prendre la D480t jusqu’à son terminus : le Chalet-Hôtel du Gioberney (9km) à 1615 m.
Précisions sur la difficulté
Facile jusqu’à la cabane du Vaccivier.
Plus sauvage jusqu’au col de la Vache, puis hors sentier pour rejoindre le bivouac.
Névés pentus à 25° environ ou cheminement rocheux II
Photos
Les infos essentielles
Carte : IGN TOP25 3436ET Meije - Pelvoux
Lien IGN : Refuge du Pigeonnier
Altitude départ : 1615m
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Itinéraire
Départ du chalet-hôtel du Gioberney, bondé comme un mois d’août, même si la météo est instable et l’ambiance plutôt grisâtre.
Nous prenons le sentier de droite, qui remonte le torrent du Gioberney, pour atteindre en 1h30 environ la cabane du Vaccivier, déjà à 2120m.
De la cabane, nous filons à droite en direction de l’aiguille de la Vache et de son décor sauvage, voir austère.
Ce sentier est encore une corniche circulaire qui se termine au refuge du Pigeonnier, mais nous le laissons, lorsqu’il tourne à gauche, vers 2500m, pour une sente qui se dirige vers le col de la Vache où nous pensons avoir un espace acceptable pour poser la tente.
L’endroit n’est pas sans intérêt, mais l’emplacement de bivouac qui s’y trouve est réduit à un sac de couchage.
C’est Jean qui observe une vire herbeuse, dans la muraille de la pointe Richardson. D’où nous sommes cela parait confortable, et certainement le seul espace possible pour poser notre Hogan.
Il faudra s’engager sur des pierriers instables et remonter un névé un peu expo car bien transfo, pour accéder à la terrasse, visiblement déjà réservée par des bouquetins.
Je suis plus à l’aise que Jean car j’ai des grosses semi-rigides, mais je fais gaffe tout de même dans les pentes de neige. Pas de crampons, pas de piolet, mais des semelles : il faut un minimum…
Arrivée à la terrasse après quelques pas de rocher faciles.- 2640m environ-.
Nous posons la tente dans une ambiance grise. Le Glacier de la Condamine est au régime sec et les barres rocheuses du pic des Aupillous sont d’une austérité sans nom avec leurs bandes de glace sale. Heureusement notre terrasse est conviviale, l’herbe bien drue, et nous avons une magnifique ouverture vers le bas de la vallée.
Il faut retâter du rocher pour les provisions de neige. Repas plus que frugal, nous n’avons guère d’appétit suite à cette montée un peu chaude dans cette ambiance pré-orageuse.
La tente Hogan, est superbe de confort. Nous sommes heureux tandis que le plafond de nuages sombres descend des Rouies et du Vaccivier. La pluie ne va pas tarder.
Elle va tomber 5 heures durant. Un vrai bon test de tente à 2600m pour la Hogan !
Vendredi au réveil, vers les 6h00, la montagne est nettoyée. On respire enfin un air vivifiant. Nous quittons avec précautions le petit plateau qui nous a servi d’hôtel.
Retour au col de la Vache, puis nous suivons la cornique supérieure qui mène au refuge du Pigeonnier.
Nous saluons Olivier et sa compagne, et filons assez rapidement vers le lac Lauzon pour une baignade sympathique dans une eau verte et à 19°.
Retour au Gioberney vers les 13 h00. A 14h00 l’orage du jour s’annonce.
Une belle virée, encore avec le goût de l’aventure.
Un grand merci à Jean pour les photos !!
Auteurs : JEAN.C.RIEN , Paul
Avis et commentaires
Salut Alain,
L’accès au col du Gioberney par le ravin de la vache existe toujours. Présent en noir sur IGN. Très sauvage en effet !
Salut Paul.
Ça me parle ce coin.
Je suis monté au Gioberney par là. Sais-tu si le sentier existe encore ou si les éboulements ont eu raison de lui ?
Parce que comme coin sauvage, c sauvage !
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