Chapelle Saint-Pons - Montagne de Lure
- Randonnée
- Monts de Vaucluse / Alpes de Haute-Provence / Valbelle
- Difficulté :
- Moyen
- Dénivelé :
- 300m
- Durée :
- 2h
Belle balade dans les contreforts nord de la Montagne de Lure, à la découverte d’une chapelle semi-troglodyte à flanc de montagne. – Auteur : ThF
Accès
De Sisteron ou Manosque, direction la vallée du Jabron, prendre la direction de la Montagne de Lure, Col de la Graille (D53). Se garer au hameau des Richaud.
Précisions sur la difficulté
Pas de vraie difficulté technique, mais à éviter avec de jeunes enfants.
Photos
Les infos essentielles
Cartes : IGN 3341 OT Montagne de Lure
Altitude départ : 567m
Altitude maximale : 980m (approximatif)
Durée : 2h
Difficulté technique : pas de vraie difficulté, mais parcours déconseillé aux jeunes enfants, la partie finale du sentier étant proche d’un ravin
Période : toute l’année, l’hiver en fonction de l’enneigement.
Fréquentation : peu fréquenté
Balisage : aucune difficulté de repérage, balisage GR puis pR
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
Du parking, traverser le hameau.
Prendre le chemin balisé GR 6 (rouge/blanc).
Le sentier monte sans difficulté.
On pourra faire un aller/retour en 100 mètres à la chapelle Saint-Honorat (ou au retour). La chapelle est aussi nommée Saint-Honoré sur la carte IGN.
On va quitter le GR pour partir sur la droite en direction de la Chapelle Saint-Pons.
Joli sentier en sous-bois puis sous la falaise (pouvant être difficile pour de jeunes enfants).
Jolie chapelle sobre du 12e siècle, avec un intérieur ocre.
En poursuivant on peut voir un petit tunnel sous la roche et le site d’escalade.
Le retour se fera par le même itinéraire.
Auteur : ThF
Avis et commentaires
Balade bien agréable.
L’arrivée se mérite, mais quelle récompense !
La vue est magnifique, le site de la chapelle envoûtant.
A conseiller...
Histoire et légendes.
Hitchcock n’a rien inventé. Dans les années 1960, il y avait longtemps que les gens de la vallée ne montaient plus en pèlerinage à la chapelle, mais une légende attachée à saint Pons avait toujours cours dans le village.
« Un jour où il était poursuivi par des pies, Dieu ouvrit pour lui la montagne, pour le protéger, et le fit ressortir de l’autre côté (et la grotte existe encore) alors que les pies attendent encore qu’il ressorte : c’est pourquoi on n’a jamais vu une pie au-delà des rochers de Saint-Pons… »
M. Bernard, berger, "Provence rupestre", Les Alpes de Lumières n° 46, 1969.
« Cette grotte a une origine surnaturelle. Saint Pons, poursuivi par des pies, dut s’enfoncer dans la roche pour se soustraire aux cris aigus et aux coups de bec de ces oiseaux qui l’assourdissaient et menaçaient de lui crever les yeux. On voit parfaitement la trace des coups d’épaule à la voûte et aux parois latérales de la galerie. Il parcourut ainsi plus d’une lieue dans l’intérieur de la montagne, et il alla sortir près du défilé qu’on appelle le Pas des Portes. C’est depuis lors que les pies ont été condamnées à vivre dans la plaine ou sur les coteaux : les sommets leurs sont interdits. »
Chanoine Richaud. "Essais de folklore bas-alpin : quelques légendes", 1906.
Une trentaine de mètres après la chapelle, il y a le « Trou de saint Pons », un boyau traversant le rocher. « On rentrait debout, on sortait couché. C’était le refuge du saint pour échapper à ses persécuteurs ; si vous avez le courage de vous y glisser et de le traverser en rampant, vous serez assuré de n’avoir aucune colique toute l’année » selon la tradition locale.
("Bulletin de la Société Scientifique et Littéraire des Basses-Alpes", Tome XII, 1906 ; JM Rouquette, "Provence romane", T II, 1974-1977).
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