Aiguille des Lanchettes (3073m)

Conditions

Grand beau temps, pas trop chaud (pourtant la météo prévoyait des températures assez élevées mais la présence de glaciers doit diminuer la température localement dans cette vallée).
Présence de névés 100 m sous le refuge puis jusqu’au col, arête sèche sauf un névé plat.

Départ à 8h (eh oui, c’est tard, mais j’ai pris la navette...) du chalet des Lanchettes.
À ce propos, la route est carrossable mais nécessite une conduite lente après la Ville des Glaciers. En juillet-août, la route est fermée en journée donc il faut soit partir très tôt soit prendre la navette. Cependant, on peut descendre à n’importe quelle heure si on est derrière une navette.

La montée au refuge se fait en 2 heures, la neige apparait vers 2650 m mais le sentier reste bien tracé. J’ai évité le refuge en obliquant direct vers la gauche vers 2730 m de manière à rejoindre la trace vers le col. Je rejoins le pied de la petite falaise qui barre l’accès au col en suivant la sente bien marquée dans la neige. Je passe sans crampons car le chemin est bien tracé.

Sous le col je laisse les bâtons et passe la partie câblée sans difficultés, c’est plus impressionnant que difficile. Seulement atteindre le câble depuis le névé est un peu impressionnant, on a la sensation d’enjamber un pont de neige.

Au col atteint à 10h40, vue magnifique sur le glacier de Tré la Tête et le Mont Tondu.
Ensuite je monte à droite d’abord sur une croupe débonnaire où se trouve un névé peu incliné. Après, l’arête devient plus aérienne et nécessite de la vigilance, enfin j’arrive au pied du cône terminal, ce dernier passe assez bien, il est préférable (contrairement à certains topos) de passer entre les rochers dans les éboulis un peu instables plutôt que d’escalader ces rochers.

Le sommet est atteint à 11h16 et là c’est sublime !

Le retour se fait sans problème, je pique-nique sur le névé à l’ombre d’un rocher sous le Col du Tondu, je rejoins de manière plus directe le sentier du refuge en effectuant une belle descente sur le névé avec une technique de pseudo ramasse peu académique mais efficace.

À 14h 15, je suis au parking du chalet des Lanchettes.

Au final belle course, peu fréquentée au-delà du refuge.
Je l’ai effectuée en mode rando sans crampons ni piolet, çà passe sans problème même s’il reste pas mal de névés...