Album photo - Sortie du 26 octobre 2022 - Le Tabor-antécime nord (2312m) par le versant est et le ruisseau de la Pisse

Photo magnifique très aimablement mise à disposition par Goupil — Vue d’ensemble de la montée à l’antécime nord du Tabor, par son versant est, et par le ruisseau de la Pisse : on voit ici combien le lit du ruisseau est rectiligne dans sa partie centrale !

Regard arrière dans le début de la montée du "Talus"

Vers l’aval, petit coup-d’œil en direction de Fontagneu

En voyant ce tas de cailloux (ainsi que plusieurs autres à côté) on mesure la quantité de travail des paysans d’antan afin de se dégager quelques arpents de terrain pour leurs bêtes

Vers l’amont, petit coup-d’œil en direction de Lavaldens

Lavaldens au zoom : l’église au centre du village, et le village construit à cheval sur le ruisseau de l’Espalier, qui descend de l’Armet

Un peu plus haut, voici le pierrier qu’on longe sur sa gauche. Quelques épineux apparaissent, mais ils ne sont pas gênants.

En regardant vers le bas, cette fois : l’une des 2 fermes des Fraux (l’autre est masquée par le Talus). — Le décor de ce fond de vallée montagnarde se montre. Le fond est plat. Des lignes d’arbres délimitent les parcelles. L’herbe bien verte rehausse le sentiment de Vie. Et, dans le calme matinal, l’esprit s’apaise à profiter de ce paysage

En montant, on se rapproche du ressaut rocheux. Mais on va le contourner par la gauche, en le longeant à son pied (voir la marque "R")

Arrivé sur le premier ressaut, les marques continuent et grimpent droit dans un second ressaut ! Je n’y vais pas et traverse à gauche

En fin de traversée horizontale du petit versant, un regard arrière : cela s’est bien déroulé. On voit la terrasse, en haut du premier ressaut.

En arrivant au sommet du "Talus", une énorme falaise nous domine. Heureusement que le ruisseau part sur la gauche...

La fin du Talus est là, la fin de la première partie de l’itinéraire. Cela signifie du coup que c’est le début du vallon dans lequel coule le ruisseau…

J’attendais ce moment de découverte depuis longtemps, me demandant si le parcours au long de cette eau « cascadante » serait vraiment faisable. Et la réponse est oui !

Le fin ruisseau tombe en petites chutes, tourne en courts virages ronds....

....coule à petites eaux, avec une mince bande d’herbe sur sa droite, bande d’herbe qui permettra de marcher sans problème à son bord. Et de remonter le vallon… Quel bonheur !

Le pari fait sur la possibilité de monter là est gagné. Pour le début, en tout cas. Nous verrons plus tard s’il en est de même jusqu’au bout

Un premier passage étroit, en "S" : par dessus le buisson, mais par dessous le bloc qui lui fait suite. Cela se franchit très simplement, et dans un cadre enchanteur !

Le soleil se lève exactement dans l’axe du ruisseau....

....nous nous rencontrons, .....et nous serrons à bras-le-corps !

Ces arbres ressemblent à des hêtres parce que le sol est couvert de feuilles couleur rouille. Mais je ne suis pas sûr de les reconnaître exactement. Leurs troncs sont si minces !

Cette remontée du lit du ruisseau est splendide. J’ai bien fait de tenter le coup.

Je dirais même que c’est un paradis merveilleux !

Petit regard en arrière. On reconnait le bouleau de la photo précédente, avec ses feuilles jaunes

C’est le moment de remplir la gourde. Point n’est besoin de faire beaucoup de provision, le matin, lorsqu’on commence la balade

Là, on arrive vers la fin du vallon. Cela se redresse un peu, et il va falloir mettre les mains sur ce beau rocher bien solide

En cours de montée dans les rochers, regard arrière : ce vallon a vraiment de l’allure ! Tout au fond, dans l’axe, on voit le sommet du "Talus"

A droite, de l’autre côté du ruisseau, les pentes de la forêt deviennent plus accueillantes

A gauche, sur l’autre versant, la pente des forêts est beaucoup plus sévère

Devant, pour finir le ressaut, il y a quelques herbes hautes et des buissons. Mais ce n’est pas long

Ici c’est la sortie du vallon. Bientôt, ce seront les alpages

En plein milieu du cirque sous l’Oreille du Loup, et les pieds dans l’eau de la source (probablement) de la Truie

Et derrière, c’est la côte de Lau : un replat merveilleux. Et une échappatoire possible, mais je ne vais pas m’en servir aujourd’hui. Sus, au sommet !

Pour aller vers la Vigie Verte il faut passer par un pierrier, finalement encore assez commode. Puis par une traversée de rhododendrons géants

Le massif du Taillefer se montre derrière la côte de Lau

Le couloir à emprunter, sous la Vigie Verte, est un point que l’analyse à ordinateur avait répertorié comme « raide ». Bon, même si ce ne fut pas le pire du pire, ce fut déjà du sérieux

Le souffle manquait de plus en plus. Et les arrêts pour repos devenaient très fréquents. Le moral flanchait sérieusement. Pour preuve la consultation de l’altimètre ne montrait une progression que de huit mètres de dénivelée seulement à chaque fois

L’arrivée au sommet du couloir, fut un soulagement. Il y avait là une très belle plateforme rocheuse, d’où le sommet du Tabor se voyait enfin parfaitement

....une très belle plateforme rocheuse, formant promontoire au-dessus de tout le vallon remonté depuis ce matin. Superbe !

Au zoom : la ferme des Fraux, point de départ, ce matin, de la balade du jour

Exactement plein est, le magnifique triangle de la combe des Choumeaux, dont le sommet est le rocher Rond.

En se retournant, après quelques mètres de montée, on peut voir la belle terrasse rocheuse formant promontoire au-dessus du vallon

La côte de Lau, toujours aussi magique...

A droite en montant, les pointes rocheuses de l’Oreille du Loup. Le retour, traversée en arc-de-cercle, se fera sur la vire, entre les éboulis et les petits pins noirs d’Autriche