Sortie du 6 février 2016 par BA42 Croix du Châtelard (855m)

Vieilles pierres dans les bois.

Itinéraire, carte // Fiche topo

Topo de référence

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Conditions météo

Éclaircies matinales et température de 7°C minorée par le vent qui se renforce avant le "coup de vent" prévu pour la nuit à venir.

Récit de la sortie

  • A comparer avec la sortie effectuée 4 ans plus tôt, presque jour pour jour alors qu’une masse d’air glacial venu de Sibérie avait envahi l’Europe occidentale. Cette balade du 06 février 2016 se fera dans une toute autre ambiance, dans les bois, les premières jonquilles fleurissent avec plus d’un mois d’avance...

Éclaircies de durées incertaines, météo médiocre prévue pour l’après-midi, nous allons profiter de ce Soleil passager pour faire une balade de la matinée... pas trop loin de la maison. Pas trop longue... mais 10km quand même...

L’occasion aussi de rechercher ces rochers marqués sur la carte IGN par un petit symbole patatoïde.

Départ de la chapelle Saint-Apollinaire et nous commençons par le très connu Rocher Saint-Apollinaire, creusé de cupules et orné de deux petites croix. Une religion ayant succédé à l’autre.

Seconde étape, le Petit Châtelard. Un amas de rochers se trouve à moitié enfoui sous la végétation à quelques mètres du chemin. Les pierres sont alignées. Difficile pour un non-spécialiste de dite si c’est, ou pas, naturel.
Un peu plus loin, un autre rocher. Une sente y mène, le rocher est donc connu. C’est peut-être le signe que des bassins ou des cupules se trouvent sous les feuilles mortes.

Troisième étape, le Grand Châtelard. Le sommet est orné grande d’une croix sur un socle.

Quatrième étape, le Bois du Grand Châtelard. Nous revenons sur nos pas pour prendre le chemin qui passe sous le Grand Châtelard, au sud. Le chemin devient sentier, prend une direction plein nord et traverse une hêtraie. A droite, des escarpements rocheux avec des roches en équilibre. Caprice de la nature ou arrangements ?
Continuons le sentier. Il s’interrompt vers un rocher marqué sur la carte. Donc le sentier mène à ce rocher et nulle part ailleurs.
Des bassins sont visibles. C’est donc un mégalithe. Au nord, nous pouvons encore voir un petit muret parallèle au rocher.

Du rocher, nous pouvons descendre hors sentier au nord-nord-ouest pour retrouver un sentier à l’altitude de 750m.
Puis nous rejoignons le sentier balisé pour revenir plein sud en direction de Saint-Apolinaire.
Vers la cote 806m, jonction des deux chemins qui cernent le Grand Châtelard, nous prenons un chemin à droite, nord, et remontons sur la petite D 663 que nous longeons à gauche, ouest pour la dernière étape.

Après une courbe, nous prenons un chemin agricole à droite qui monte en direction du Crêt de Grand Champ. Le chemin s’interrompt à la lisière du bois. Nous continuons plein nord et arrivons droit sur deux pierres levées, là où la carte IGN les situent. Ces pierres sont trop bien alignées pour être un simple caprice de la nature.

Nous continuons au nord et arrivons sur le chemin que nous suivons à gauche. Nous passons devant l’ancien pylône. Un peu plus loin, une pierre se trouve à droite, elle aussi bien située sur la carte IGN. Une sente y mène. Recouverte de mousse, il est bien difficile de dire si c’est un mégalithe.
Un peu plus loin encore, mais cette fois à gauche, se trouve un amas rocheux. Recouvert de ronces et de feuilles mortes, il faudrait un bon nettoyage pour écouter ce que ce rocher a à dire...si toutefois il a une histoire à raconter.

Nous continuons la descente. De vieux murets sont visibles. Ces lieux étaient davantage cultivés qu’aujourd’hui.

Le Vent s’est renforcé, amenant des nuages qui masquent le Soleil.
Il est temps de rentrer, nous ne sommes qu’à quelques minutes de la chapelle.

Avertissements et Droits d'auteur

Randonnée réalisée le 6 février 2016

Dernière modification : 7 février 2016

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Avis et commentaires

Des 4 massifs autour de Saint Etienne (les autres étant le Pilat, les Mts du Forez, massif du Mézenc), les monts du Lyonnais sont les moins sauvages. C’est un massif intéressant en hiver, au début du printemps et avec les couleurs de l’automne. Seuls quelques rares secteurs comme le signal de Saint André (ou les bois qui sont peu exploités) peuvent être considérés comme sauvages. En revanche, le patrimoine est très riche : mégalithes, aqueducs romains, châteaux, églises, chapelles et croix. Pour la flore, elle peut sembler banale en raison de la rotation des cultures et de l’exploitation des prairies. Elle est plus diversifiée dans les bois. Par ex : pas de jonquilles dans les prairies, mais dans les hêtraies...
On peut voir ceci (qui inclus les monts de Tarare dans les MDL :
lianechaz.free.fr/web%20l...

J’aime bien tes topos sur les Monts du Lyonnais. J’avoue que c’est pas un secteur que je fréquente souvent alors que j’habite juste au pied. Je trouvais que ça manquait un peu de points d’intérêts. Je vais revoir mon opinion. Merci en tout cas.
Y-t-il des secteurs riches en flore ? C’est du terrain granitique, très cultivé donc amendé, mais reste-il des secteurs plus sauvages ?

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