Sortie du 8 novembre 2015 par Paul Sommet de la Laupie ou Tourtoureau (2025m) et Sommet de Clot Ginoux ou les Cimettes (2112m) par Barles
Bivouac au refuge du Seignas.
Itinéraire, carte // Fiche topo
Topo de référence
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Conditions météo
Grand beau temps, pas de vent le premier jour, un peu de thermique le lendemain.
Récit de la sortie
Pour aller au refuge du Seignas, le mieux est de prendre la piste à l’entrée du village de Barles, car la montée au lieu-dit "le Château" puis la descente sur la piste n’apporte rien, surtout avec des sacs de bivouac. J’ai un peu forcé sur le matos, notamment une boite de cassoulet et j’ai bien 13 kilos.
Au départ nous comptions dormir à la cabane de Clapouse, et éventuellement tenter un passage dans la face nord des Monges. Mais, comme il fallait s’y attendre, la cabane est fermée, porte en acier. Il restera le poulailler pour les nécessiteux .
Le refuge du Seignas est à 20 min donc ce n’est pas trop grave, mais il aurait été plus qu’intéressant d’avoir un abri pour ceux qui fréquentent les Monges en hiver. Le couloir nord étant magnifique mais difficile, une cabane à proximité en faciliterait l’étude...
Enfin bref, on se retrouve dans le désormais vieux débat des cabanes construites avec des fonds publics et fermées à ceux qui les financent quand les bergers les quittent. La pollution du vallon et de la magnifique source qui l’anime reste à la discrétion de tout le monde...
Devant la cabane close, nous descendons le col jusqu’au Seignas. Super propre, avec matelas et couvertures. Je descendrai une cartouche de gaz vide laissée dans la cuisine.
Le lendemain, notre regard se tourne vers les Cimettes dont les crêtes ont belle allure, et nous y sommes en 2 heures de marche. Temps superbe.
Pour le retour je comptais explorer les pâturages de Chine, mais le sentier qui part de Clapouse réserve une méchante surprise. Un franchissement de ravin très expo en terrain difficilement protégeable. Après avoir fait la moitié du passage avec mon sac qui m’emmènerait très bas en cas de glissade, je n’ai pas du tout envie de dire à Odile de me rejoindre. On pourrait contourner l’obstacle en remontant au dessus du ravin, mais au final nous préférons rentrer par l’itinéraire de la veille.
Au passage je crois bien avoir vu un loup, même si c’était de loin, tout est dans le port de la queue (voir photo).
Photos
Auteur : Paul
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