Sortie du 4 septembre 2013 par BA42 Pierre-sur-Haute (1631m) - Cols des Pradeaux, des Supeyres, du Béal et de la Loge
Du col des Pradeaux à Pierre-sur-Haute à VTT.
Itinéraire, carte // Fiche topo
Topo de référence
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Conditions météo
Très belle journée, températures estivales.
Récit de la sortie
Carnet de route - Itinéraire VTT
- Carte : IGN Série bleue 2732e au 1:25000
- Tracé IGN
- Altitude de départ : 1197m
- Dénivelée : 620m
- Distance Pradeaux/Supeyres : 10km
- Distance Supeyres/Pierre-sur-Haute : 10km
- Distance Aller/Retour : 40km
Balisage
- Poteaux indicateurs aux principales intersections
- Blanc/rouge du GR 3, partiel
Difficulté
- Parcours sans grande difficulté et plutôt roulant
- Orientation en cas de brouillard
Du col des Pradeaux au col des Supeyres
Prendre la piste forestière au nord du col des Pradeaux.
Au col des Allebasses, alt. 1336m, continuer la piste au sud-est jusqu’à la grande clairière du pont de la Fayolle, alt. 1308m.
Ne pas passer sur le pont, prendre la piste plein nord.
On pénètre en forêt pour la traversée de la "Plantation".
A la sortie de la forêt, prendre à gauche, nord-ouest, et traverser les landes jusqu’au col des Supeyres.
Du col des Supeyres à Pierre-sur-Haute
Du col, prendre au nord-est, la route asphaltée sur quelques centaines de mètres.
On passe aux Trois fontaines du Saut du Goulet, naissance d’une petite vallée d’origine glaciaire.
A la bifurcation de la cote 1414m, continuer plein nord.
Après un virage en direction nord-est, on atteint une autre bifurcation. Prendre plein nord.
On contourne le dôme de Pégrol par l’est et on redescend sur le carrefour de Pradoux, alt. 1444m.
Deux chemins se dirigent vers l’ouest, gauche.
Le plus à gauche prend une direction sud-ouest et se dirige vers la Croix du Fossat et est interdit aux VTT pour des problèmes d’érosion des sols.
L’autre chemin, balisé blanc/rouge, monte sur le plat de la Richarde. C’est la seule partie raide de l’itinéraire.
On atteint une piste plus large.
Prendre à droite et la suivre jusqu’au sommet que l’on contourne (on peut l’atteindre à pied) par l’ouest pour atteindre les amas rocheux des Rochers de la Chapelle, alt. 1600m environ, petit calvaire.
Retour
Par le même itinéraire.
Des variantes sont possibles. Attention, le tracé des pistes de ski de fond ne sont pas toujours sur des chemins praticables hors périodes d’enneigement.
Panoramique
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La sortie
Les dômes des monts du Forez, ne font pas partie de mes destinations préférées en période estivale.
C’est un véritable paradis quand ces hauts-plateaux sont enneigés, en hiver et au printemps.
En été, les distances sont assez rebutantes car vite considérables. Environ 20 km, en aller-retour, du col des Supeyres à Pierre-sur-Haute. Environ 40 km, en aller-retour, du col des Pradeaux à Pierre-sur-Haute.
Mais cette année, j’ai fait plusieurs sorties à VTT. Avérole, le tour du lac du Mont Cenis, le lac de Sollières, d’anciennes voie ferrées converties en "Voies Vertes"...
Je vais donc tenter de faire le parcours du col des Pradeaux jusqu’à Pierre-sur-Haute et retour.
Ce parcours de 40 km, est mythique dans le Forez...avec des skis de fond. Ces deux dernières années, je n’ai pas fait le parcours intégral. Il commence à devenir difficile pour moi. Maintenant que le col des Supeyres est ouvert l’hiver (une auberge est ouverte), j’ai tendance à privilégier ce point de départ.
Départ du col des Pradeaux par la piste forestière. La piste est empierrée et n’est pas aussi agréable que si elle était en terre.
Dans la plantation des Allebasses, c’est encore pire, la piste est très défoncée.
La petite descente sur le col des Supeyres est, elle, très bonne.
Du col des Supeyres, on prend une petite route asphaltée puis, une piste en terre plutôt roulante jusqu’à Pradoux. De nombreuses barrières doivent être ouvertes et refermées. Heureusement, de nombreuses barrières canadiennes sont aussi présentes. Quelques-unes sont automatiques.
A partir de Pradoux, la pente se redresse et, l’hiver à skis, l’ascension (et plus tard la descente) devient plus difficile.
Je suis surpris de constater que l’itinéraire d’hiver diffère de l’itinéraire d’été. En hiver, on traverse ce qui est un pâturage. Je suis donc le GR 3.
Un premier et court raidillon herbeux m’oblige à pousser le VTT. Le plat de la Richarde, herbeux, n’est pas très roulant.
Un second raidillon m’oblige également à pousser sur quelques mètres.
J’arrive sur une piste desservant le plus méridional des Burons de la Richarde, à 1506 mètres d’altitude.
La piste se remonte très bien et c’est une bonne surprise. Je m’attendais à pousser jusqu’au plateau sommital.
La dernière pente, pour rejoindre le plus haut point autorisé, en-deçà des clôtures, se fait à pied.
La journée est sans nuages. Ce n’est pas la luminosité hivernale, mais le Puy de Dôme, le Sancy, le Cantal, l’Aigoual, le Mézenc, le Pilat sont visibles.
Des Alpes, seule la calotte du dôme du Goûter et du mont Blanc, soit au-dessus de 4000 mètres, sont visibles.
Pause casse-croûte au nord des installations, au niveau des accueillants Rochers de la Chapelle.
Je suis un peu surpris par la relative facilité du parcours.
Quelques randonneurs sont au sommet. La plupart viennent du col du Béal (le plus proche) et quelques-uns du col des Supeyres.
Descente en passant par les Burons de la Richarde et ensuite à l’identique jusqu’au col des Supeyres.
Au col des Supeyres, je pense suivre les pistes de ski de fond.
A la croix du Pialoux, je suis une bonne piste qui passe à l’ouest de la plantation des Allebasses et non par la piste défoncée du centre.
Mais la piste s’arrête devant un pâturage. En hiver, on le traverse sans se rendre compte que, dessous, il n’y a pas de chemin.
J’emprunte un petit sentier plein de racines puis, je rejoins la piste à la sortie de la plantation.
Un peu avant le col des Allebasses, je quitte la piste pour prendre le chemin de retour habituel des pistes de fond pour longer le barrage des Pradeaux.
Quelque part, il devait se trouver une bifurcation que je n’ai pas vue.
Je suis sur un chemin non entretenu : arbres (jeunes) tombés ou troncs brisés, hautes herbes...un itinéraire pour sanglier avec un VTT qui m’encombre.
Cependant, il y a des traces. Je continue pour ne pas remonter.
Je traverse tant bien que mal le ruisseau des Pradeaux, remonte une petite pente raide et herbeuse en portant le VTT, et je rejoins un sentier étroit mais horizontal.
Autour de moi, que des myrtilles.
Après une pause dessert, je reprends le sentier qui me fait longer le lac des Pradeaux par sa rive sud-ouest alors que j’aurais dû longer la rive opposée.
Mais c’est sans importance, le lac est magnifique, avec une belle lumière dorée et un chemin facile va descendre jusqu’au col des Pradeaux.
Photos
Auteur : BA42