Sortie du 26 juin 2012 par BA42 Valfleury, Crêt Saint-Georges (817m), Croix Blanche

Départ du col de la Gachet et non du village de Valfleury...pour changer un peu.

Il fait beau, les Alpes sont visibles mais brumeuses, le Pilat, lui, est à contre-jour.

La Croix-Blanche présente un crêt couvert de genêts et je voulais le voir en pleine floraison. De Saint-Chamond, mon lieu de travail en contrebas du crêt, je pouvais le voir tout jaune à des kilomètres de distance.

Mais cette année, ils sont en retard. Je n’ai pas publié la sortie tout de suite, pensant y retourner et ajouter les photos des genêts en pleine floraison. Mais l’occasion ne s’est pas présentée. Depuis que je ne travaille plus, je suis surbooké ! Allez comprendre !

Je vais apprendre que les genêts de Croix Blanche appartiennent à une variété plus petite, et avec une floraison plus tardive, que ceux que l’on rencontre dans le Pilat.

Ce sera donc pour 2013. Belle balade dans la campagne en fleur avec cette fois la visite du Chemin de Croix, tout aussi kitsch que le rosaire.

J’ai été surpris de trouver sur une station, une tête de mort (plus exactement un crâne de squelette) avec des os entrecroisés. J’ai d’abord cru que cela faisait référence à un obscur passé de Simon qui aurait pu ne pas être le pacifique pêcheur qu’il prétendait, mais plutôt un pirate sur la mer de Galilée. Le net m’a révélé une autre explication : "une tête de mort et les ossements, symboles de la découverte du crâne d’Adam lors de la crucifixion du Christ".

A la Croix Blanche, j’ai assisté à un lâcher de pigeon. On m’ a expliqué que c’était un vol d’entraînement en vue de concours futurs. Que les pigeons allaient lentement s’élever, voler en grands cercles pour prendre leurs repères et rentrer tranquillement chez eux.

Et c’est bien ce qui s’est passé. ils ont tourné un petit moment, au centre de la vallée, se sont élevés, ont tourné plus haut, franchi la crête et se sont dirigés dans la bonne direction.

Autant dire que dans certains films de guerre où l’on voit un résistant, abattu, lâchant in extremis un pigeon voyageur qui va s’envoler au milieu des balles, c’est complètement hollywoodien. Scène que l’on peut voir au début de Desperate Journey du grand Raoul Walsh.