Sortie du 1er novembre 2024 par Jérôme Dauvergne Photographie Charmant Som (1867m), en boucle par le sentier-balcon

Retour une fois de plus au Charmant Som. Je ne me lasse pas de ses paysages et de ses habitants.

Arrivé le 31 octobre dans l’après-midi, le parking est simplement saturé ! Une impression d’être au mois de juillet... C’est un peu l’anarchie, des voitures stationnées un peu n’importe où et n’importe comment... Je suis prêt à faire demi-tour quand par chance une place se libère.

J’ai dans l’idée de faire quelques photos du coucher de soleil, voire du ciel étoilé un peu plus tard. Je laisse le sommet du Charmant Som et les prairies au-dessus de la bergerie à la foule et me dirige sur la crête à l’Ouest pour y trouver calme et silence.

D’où je suis le parking est caché, les bruits étouffés, je m’y sens mieux. Seul un groupe de chocards à la recherche de quelques pitances me tient compagnie.

La pollution atmosphérique est bien visible, il se forme un voile caractéristique. Non, l’anticyclone n’est pas que bénéfique.
Les photos de fin de journée sont agréables, sans plus.

Je redescends un peu avant la nuit, au moment où le parking est désormais bien plus calme. Nous sommes 3 ou 4 véhicules à rester ici pour la nuit.

Un repas chaud, accompagné d’une dose de paracétamol pour tenter d’enrayer ce coup de froid pris deux jours avant et je remonte pour capter la nuit. La saison des clichés de la belle voie lactée est derrière nous mais c’est bien quand même. Et puis quand on lève les yeux et que l’on observe ces millions, milliards d’étoiles, cela remet l’Homme à sa place de grain de sable...

Je reste peu de temps, les quintes de toux me tordent la poitrine, je retourne au camion pour tacher de me reposer.

Réveil. 4h30, cela peut sembler trop tôt mais j’aime partir de nuit, et en toute honnêteté, je suis soulagé de me lever après la nuit agitée que j’ai passée. Satané coup de froid !

Il ne fait pas froid, tout juste frais. Parcourir les sentiers de nuit, observer l’horizon prendre lentement la lumière, puis des teintes chaudes au lever du soleil est un moment privilégié. Je suis là où je dois être.

Déjà du monde au sommet, c’est dingue. Je ne m’y attarde pas et plonge dans le cirque ouest à la recherche de mes copains à quatre pattes, les chamois. Je ne mets pas longtemps à les trouver. Beaucoup de femelles accompagnées de leurs jeunes.
Il ne faut pas chercher à trop les approcher surtout... Leur tranquillité est ma priorité.

Avec patience, silence et discrétion, il est toutefois possible de se fondre parmi eux.

Puis le début du bal commence... Trailers, familles, chiens en vadrouille... il est temps pour moi de quitter les lieux...