Sortie du 24 octobre 2024 par BA42 Gouffre d’Enfer et Pas du Riot, Tour des barrages, Belvédère (831m) et Roche Corbière
Pour le lac du Gouffre d'Enfer qui revit pour quelques jours.
Itinéraire, carte // Fiche topo
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Conditions météo
- Nuages et éclaircies, températures douces
Récit de la sortie
Le barrage du Gouffre d’Enfer, inauguré en 1866, ne sert plus que comme écrêteur de crues ou lorsque des travaux nécessitent de vidanger la retenue du Pas de Riot située en amont.
En cette fin octobre 2024, un épisode cévenol majeur est passé sur le Pilat et de nombreux villages du piémont ont été inondés par les ruisseaux et rivières en crues. La FFR Loire communique que les sentiers de randonnées ont soufferts. Le Furan, lui, a vu sa fureur contenue par le barrage du Gouffre d’enfer qui était vide ou presque.
Ce Jeudi, c’est l’occasion de rendre une petite visite à ce lac de retenue qui retrouve pour quelques jours un niveau évoquant sa splendeur d’antan. Ce lac était en effet très beau, avec ses méandres emplis par les eaux bleues du Pilat et entouré de forêts aux arbres immenses, comme s’ils voulaient grandir pour sortir leur cimes de ces sombres ravins.
Départ à 10 h 45 du stationnement du fond de la vallée où j’ai pris la dernière place disponible. Le stationnement surplombe le Furan qui dévale furieusement la petite gorge.
Le chemin passe devant une cascade artificielle, en général peu abondante et ce jour pleine de bruit et de fureur, projetant des embruns que mon appareil photo n’a pas dû apprécier.
Je continue par la petite gorge qui, après un encorbellement, va passer devant la cascade naturelle.
Jamais très abondante, parfois un simple filet, très belle ce jour.
Ensuite, ce sont les escaliers montant sur le barrage. Comme prévu, le niveau est élevé et me rappelle un peu le paysage d’autrefois. Bien sûr, le niveau est inférieur d’un dizaine de mètres à l’ancienne cote maximale, les eaux sont d’un vert qui se rapproche du marron et le manque de soleil n’arrange rien.
Je continue par le sentier supérieur de la rive droite. Les hêtres ne sont pas encore très colorés. Il seront plus flamboyants dans quelques jours. Mais dans quelques jours, le lac ne sera pas au même niveau, il est visible que la vidange à commencé et que le niveau vient de perdre une cinquantaine de centimètres.
Quelques vues sur les méandres puis, après le lac, c’est le Furan qui coule bruyamment au fond de sa gorge inaccessible car les travaux de la vantellerie ne sont pas terminés.
Je prends un sentier qui remonte brièvement le Ruisseau des Sagnols, lequel va se jeter dans le lac, de cascatelle en cascatelle .
Petit aller-retour au pied du déversoir de la retenue du Pas de Riot. C’est très bruyant et l’eau n’est pas d’une limpidité absolue avec une couleur se rapprochant de celle des bouses de vaches. Dans les pâturages, c’était la grande lessive...
Je fais le tour par le sentier de découverte de la forêt et redescends au barrage du Pas de Riot. Le beau déversoir rectangulaire est très bruyant et s’ajoute au fracas de la chute d’eau inférieure.
Une affichette informe que le tour du barrage n’est pas possible au niveau de la passerelle, ce qui n’est pas surprenant.
Au pont de la Barbarie, je prends le sentier menant vers le ruisseau éponyme qui présente une série de petites cascades abondantes.
Je poursuis par le sentier supérieur qui remonte un peu, avant de descendre au bout du lac.
La passerelle n ’est plus sur le Furan qui peut se franchir par un tronc d’arbre. Des personnes passent. Sans mes bâtons pour m’équilibrer, j’y renonce, mieux vaut ne pas prendre le risque de mouiller l’appareil photo.
Retour par le sentier inférieur. Un peu avant l’anse de la Barbarie, un endroit sec et une éclaircie me permettent de casser la croûte.
Retour par le sentier supérieur de la rive droite, puis par le sentier inférieur. Le sentier supérieur est en sous-bois et la petite pluie qui semble être arrivée de nulle part n’oblige pas à sortir l’imperméable.
Après la pluie, nouvelle éclaircie en approchant du barrage et je monte au sommet du belvédère. Le soleil se cache, mais la Roche Corbière reste éclairée et elle est magnifique.
Petite incursion vers la sortie de la conduite forcée qui génère la cascade artificielle, impressionnant !
Passage sous les séquoias géants et des érables hauts de trente mètres dans une ambiance ténébreuse qui pourrait servir de décor à la Tétralogie de Wagner.
Retour au stationnement à 16 h 25, après une balade de 11 km. Le soleil choisit alors de sortir et d’éclairer la Roche Corbière d’une magnifique lumière.
Photos
Auteur : BA42
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