Sortie du 5 octobre 2024 par BA42 Le Pilat : la "Route des Crêtes"

Cache-Cache avec les nuages.

Itinéraire, carte // Fiche topo

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Conditions météo

  • Soleil et nuages bas, températures fraîches, mais sans vent

Récit de la sortie

Le début de cette matinée de 5 octobre est bien tristounet, mon village étant noyé dans le brouillard. Cependant, le bulletin météo annonce une amélioration pour l’après-midi.

La webcam de Chaubouret est bloquée au 19 septembre et celle de Gimel est "Input/output error"...

Je vais tenter les crêtes du Pilat. Il y aura peut-être y a du brouillard, mais il n’y aura pas de chasseurs, trop de monde.

Je crois percer la couche de brouillard en arrivant à la Croix de Chaubouret. Ce n’est qu’une éclaircie au milieu des brumes moins compactes ici que plus bas.

Arrivée sur le plateau de la Jasserie à 11 h 15. Belle éclaircie, mais là aussi, les brumes cernent le plateau. Les épilobes semblent grillées, la floraison des callunes est presque terminée, tout comme les couleurs cuivrées des myrtilliers, les alisiers et les sorbiers sont défoliés et certains hêtres commencent prendre des couleurs

Le crêt de la Perdrix est désert. La mer de nuages est un peu trop élevée, Pierre-sur-Haute dépasse de peu la masse cotonneuse.

J’observe un moment la tour du crêt de Bote et l’antenne du crêt du Rachat qui apparaissent, disparaissent, réapparaissent au gré du défilement des brumes. Le sommet du mont Blanc fait une apparition fugitive. Le massif des Écrins se montre et se cache. Puis, c’est le mont Pourri qui imite le plus méridional des grands massifs.

L’éclaircie perdure, mais les brumes continuent de cerner le plateau.

Pour rester un peu plus longtemps au soleil, je descends en direction de la Jasserie, puis vais prendre le Sentier Claude Berthier qui est dans le brouillard.

Sortie de la forêt vers les ruines de la ferme de Bote qui bénéficie d’une éclaircie bien agréable.

Arrivée au crêt de Bote à 13 h 10. Pas de vent, du soleil, des brumes tout autour, le proche crêt de l’Œillon est accroché. Je profite de ce soleil pour sortir le casse-croûte.

Celui-ci terminé, je préfère rester un moment au soleil, les brumes étant tout autour. Dans cette sorte d’œil, j’observe les nuées. Il y a les "mers" qui recouvrent les vallées et celles qui accrochent le Haut-Pilat. Ces dernière gonflent, dégonflent, deviennent moins denses et le mont Blanc est le premier à se montrer, suivi des autres massifs. Tous sont étincelants de neige fraiche et s’élèvent au-dessus de cet océan cotonneux. Puis, tout se referme aussi vite que cela s’est ouvert.

Je gagne alors le crêt de l’Œillon. Les brouillards de vallées sont moins denses et le ruban argenté du Rhône apparait 1200 mètres plus bas. Les lointains montagneux, eux, restent masqués par les brumes proches. Je patiente quelques minutes dans l’espoir d’un éclaircie qui ne viendra pas. Les Trois Dents sont "sous-marines" et je renonce à mon projet initial d’une traversée est-ouest.

Je reprends la Route des crêtes et me dirige vers le crêt du Rachat. Je suis sous le crêt de Bote quand une trouée laisse apercevoir le géant des Alpes.

Au crêt du Rachat, c’est le sud qui se dégage, la Grande Moucherolle, le Grand Ferrand et le Grand Veymont apparaissent. Le mont Blanc apparait à son tour, puis c’est la Grande Casse qui se montre derrière le pylône.

Je croise un jeune couple qui me demande si les deux chiens qui viennent de passer en coursant une biche sont les miens. Je réponds par la négative, ajoutant que ce sont très probablement des chiens de chasse. La chasse est ouverte ? me demande le jeune homme, visiblement surpris...

La biche, plus probablement une chevrette, est donc passée du versant est au versant ouest. Depuis le matin, j’ai entendu les chasseurs, uniquement à l’est. la chevrette a des chance de s’échapper.

Je monte au crêt de l’Étançon. Tout s’est refermé. Seul le Vercors apparait, flouté par un léger voile de brume.

Cela vaut-il la peine de monter au crêt de la Chèvre avec ce ciel bouché ? Après hésitation, j’en prends la direction en passant par le raccourci de la Tête du géant.

Je suis accueilli par une timide éclaircie, les massifs apparaissant entre deux bandes nuageuses.

Après quelques minutes d’observation, je me dirige vers le crêt de la Perdrix. Il y a foule au sommet, mais l’éviter nécessite un détour.

Le crêt est ensoleillé et cerné par les brumes qui semblent se dissiper peu à peu.

Quelques minutes plus tard les massif apparaissent, appareils photos et smartphone font de même... Il est 16 h 30, la lumière de fin d’après-midi est très belle.

Il ne reste plus qu’à faire le courte descente jusqu’au stationnement pour conclure cette courte et contemplative balade de 11 km.

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Randonnée réalisée le 5 octobre

Dernière modification : 7 octobre 2024

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