Sortie du 25 septembre 2024 par BA42 Sentier des Trois Ports - PR 8

Pluie la veille, pluie le lendemain, pluie ce jour aux environs de 15 h, il ne faut pas manquer la fenêtre météo....

Pas de brouillards en plaine, parfait ! car des rafales de vent supérieures à 100 km/h sont attendues au-dessus de 1000 mètres d’altitude.

Départ de Saint-Rambert-sur-Loire à 9 h 30. Le ciel est gris et il ne fait pas chaud, bonnet et polaire sont de mise. J’ai emporté un casse-croûte à prendre au Parc des bords de Loire à Andrézieux, sur un banc bien sec, l’herbe étant encore trempée des pluies de la veille.

La Loire est abondante, EDF doit procéder à une baisse du niveau du barrage. Quelques brèves éclaircies égayent le parcours. Les peupliers sont d’un vert qui tire sur le jaune, les couleurs automnales vont arriver, déjà des feuilles tombent, les feuilles de la vigne vierge sont d’un rouge écarlate.

Petite pause au 1er étang. Quelques rares canards et deux hérons. Ce n’est pas encourageant pour la suite...

Nouvelle petite pause au Gour des Véroniques. Quelques canards au loin, un cormoran. Ici, rien de surprenant depuis que l’étang est dévolu à la pêche. Toutes les prises doivent être remise à l’eau. C’est encore plus absurde que de grimper en haut des montagnes pour en redescendre...

Parc d’Andrézieux à 11 h avec le soleil qui se montre. Il est un peut tôt pour faire la pause. Alors, je quitte bonnet et polaire et continue en direction du château de Bouthéon. Il y a un joli parc avec des bancs qui seront secs.

Un héron au bord de la Loire, un autre héron qui s’envole à mon approche du dernier étang, puis c’est au tour d’une foulque macroule de l’imiter. Je dois être effrayant car l’envol de cet oiseau est particulièrement laborieux.

Passé le Pont Auguste Arsac, la belle éclaircie prend fin et le soleil ne reparaitra plus. L’étang des baumes est terne sous la grisaille du ciel, un héron cendré s’envole.

Petite visite des rapides au niveau des digues transversales. Le fleuve passe l’obstacle en prenant de la vitesse et se déverse avec de beaux remous. Une aigrette garzette sur la digue aval. L’espèce va bientôt partir pour des contrées méridionales, la Camarque peut-être.

Château de Bouthéon à 12 h 45, pas de soleil, pas de vent non plus, températures agréables et un parc désert et un banc bien sec.

13 h, la pause est finie, je n’oublie pas qu’il pourrait pleuvoir dans deux heures.

Je me dirige vers le mur de clôture du parc et je crois voir une peluche oubliée par un gosse. Mais... non... c’est un véritable écureuil, immobile, avec une noix entre les dents. Il me regarde, je sors mes lunettes, l’APN, et j’ai le temps de lui tirer le portrait avant qu’il ne file dans un arbre en tenant fermement sa noix. Pour consommer de suite ou à planquer pour l’hiver ?

Descente par le chemin très caillouteux et passage par un petit étang. Trois canards colverts, qui ne me semblent pas très sauvages, et trois jolies biquettes blanches.

Le temps à l’air de se maintenir, le ciel n’est pas d’un gris uniforme. Plusieurs nuances me laissent à penser que la pluie n’est pas en avance. Je reviens au Parc des Bords de Loire. Quelques hérons et canards.

Après avoir longé l’étang sud sur deux côtés, je me trompe, tourne à droite, suivant la rive au lieu de prendre à gauche et de passer sous le pont. Mais quel hasard ! Une flèche bleue passe devant moi. C’est un Martin-pêcheur ! Il va se jucher sur un arbuste à environ 120 mètres. Je sors le zoom, arrive à le trouver et à le photographier. J’essaye de me rapprocher, mais il est parti avec diligence et silence.

Je reprends la bonne direction. Devant moi, une petite dame avec deux gros sacs promène son chat. Étrange ! Bizarre même ! Le chat suit la dame, comme un petit chien, la queue à la verticale. En langage chat, cela veut dire qu’il est heureux.
Mais un chat ne se promène pas comme un chien... Un second félidé sort d’un fourré et rejoint la dame qui s’arrête, pose ses sacs, en ouvre un, grand comme un carton à chapeau. Je passe vers elle. Le sac est plein de croquettes. Elle nourrit les chats errants du parc qui sont bien utiles en limitant la prolifération des rongeurs.

Je traverse la passerelle du Furan, encore un héron immobile au bord de la rivière, il me voit et s’enfuit.

L e chemin longe maintenant la rive droite de la Loire dont le débit a nettement baissé. Plusieurs hérons sont à l’affut. La nourriture de la Loire doit être meilleure que celle des étangs. Quelques cormorans sont sur des rochers, bec à 45° vers le haut.

Beau parcours de 17,5 km qui prend fin à 15 h 15, les premières gouttes de pluie tombent. En "pas bon français" on appelle cela un timing parfait.